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78 FOUJITA (Tsuguharu) peintre d’origine japonaise (1886-1968). 3 documents autographes signés : réponses à une

enquête mondiale.

300/400

Sur ses débuts :

juin 1956 :

« « Ce fut très dur de mourir de faim, comme mes amis de Montparnasse. Je n’avais pas de

fortune personnelle ni de second métier, et j’ai vécu que de la peinture… » il espère faire un chef d’œuvre avant de

mourir ;

avril 1952 :

« … je n’ai jamais goûté le vrai bonheur. Je ne sais pas ce que c’est… Je donne aux jeunes le conseil

d’avoir une vie plus belle que la mienne ».

avril 1952 :

« 1913, j’avais 27 ans tombé au milieu des artistes du montparnasse,

je ne bougeai plus. J’appris tant de choses grâce à Paris… profondeur de la civilisation, et de l’esprit français. ».

79 FRANCK (César) organiste et compositeur français (1822-1890). 2 lettres autographes signées.

300/400

1) à « Cher Monsieur » (sans lieu ni date), 3 p. in-16 : « … Je vous remercie de vouloir bien m’adresser vos versets de

Magnificat, dont plusieurs sont véritablement charmants. Vous ne m’en voudrez pas j’espère si j’ai critiqué certains

passages qui étaient vraiment bien différents de la presque totalité des deux œuvres qu’ils semblaient ne pas être écrits

par la même main, laquelle main est habile maintenant… ».

2) à « Mon cher ami » (sans lieu ni date) 2 p. in-16 : « Je vous prierai de me rapporter d’ici à quelques jours la partition

des ballets de

Hulda

parce que je dois l’envoyer à Bordeaux où on donnera un grand concert uniquement composé de

mes œuvres… ». Il demande un délai d’une semaine avant de lire son orchestration.

80 GALLÉ (Emile) maître-verrier, fondateur de l’école de Nancy (1846-1904). 8 lettres autographes signées à

Daigueperce, 1885-1904, 12 pages de formats divers ; 3 photos avec dédicaces autographes signées. Intéressante

correspondance à Daigueperce Marcelin (et son fils Albert) qui devint en 1879 le dépositaire officiel de la maison

Gallé à Paris et son ami.

2 000/2 500

Juillet 1885 :

Gallé le remercie de « son enthousiasme pour un pauvre gringalet d’artiste comme moi…Vous défendez

bien ceux que vous aimez… » il est prêt « à déterrer du neuf, à griffonner des articles surtout à organiser toute chose

avec méthode, avec un ordre parfait… il y a des améliorations dans notre fabrication de meuble. Plus cela marche dans

cette petite usine, plus je prends courage… vous verrez la collection qu’on vous enverra, car enfin, il ne suffit pas d’avoir

décrocher la timbale une fois… les visites ne cessent pas… un M. Appert industriel a passé aussi, je crois que c’est le

verrier… » ;

août 1885 :

Gallé refuse l’exposition de la croix de la légion d’honneur dans le dépôt « malgré la peine

que vous avez prise pour remporter ce succès… elle aura le tort de choquer les gens de goût, de blesser mon sentiment

chaque fois que je viendrai au dépôt. J’aime mieux que ce tableau banal, voir un bel objet bien réussi qui provoque

l’enthousiasme de l’acheteur… je suis un artiste, je ne juge pas en cette affaire comme les autres… Ces choses là ont

une valeur intime qu’il est bon de leur conserver… Verrerie, découverte et exploitation sont deux. Par l’entretien de

l’atelier et la mise en magasin de quantités portant sur les créations de l’année j’ai satisfait à l’exploitation dans la

mesure de la vente. Maintenant je ne dois pas oublier que je n’ai que 3 ans d’ici 89… ». Puis il parle d’un article sur la

revue horticole.

Sept. 1885 :

Gallé lui propose de prendre des parts dans sa nouvelle industrie du bois et de s’occuper

de la vente à Paris.

Décembre 1900

à Albert Daigueperce : jolie lettre amicale : Gallé le remercie de ses félicitations

pour sa décoration : «… vous avez par votre travail énorme, une grande part à ce succès considérable… ne regrettant

qu’une chose à présent, c’est

que votre excellent père ne soit

plus avec nous ! Il eut été si

heureux du triomphe qu’il

avait… préparé d’avance… ».

Certaines lettres ont trait aux

affaires d’autres sont à

caractère personnel.

Joint :

2 photos, 24,5 x

17 cm : chacune dédicacée à

Marcelin Daigueperce repré-

sentant la table offerte le 24

octobre 1893 par la souscrip-

tion Lorraine à la Russie :

table vue de profil et photo du

dessus de table.

Joint :

Photo de la cristallerie

Gallé 17 x 12 cm, avec

dédicace autographe signée à

Daigueperce 1895 : « Amical

souvenir de mon laboratoire

verrier ».

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