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HOMMES POLITIQUES - V
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république. Ensemble de 14 documents adressés à Jacques et Carine Ruef, enveloppes
jointes.
200/300
€
A Jacques Rueff :
Chaban-Delmas :
C.A.S. 1977 : intéressante ;
Defferre
(Gaston) : L.S. : remerciements pour la
dédicace de « L’Aube au Crépuscule » ;
Faure
(Edgar) : C.A. 1977 ;
Guichard
(Olivier) : L.A.S. 1977 : A propos de
son livre ;
Palewski
(Gaston) : L.A.S. 1977 : intéressante sur J. Rueff ;
Pinay
(Antoine) : C.A. : remercie pour l’envoi
de son livre.
Joint
C.A.S. de Louis de
Broglie :
Il remercie Rueff pour l’envoi de son livre.
A Carine Rueff :
Chaban-Delmas :
L.S. (fac-similé) 1974 : remerciements pour le soutien à sa candidature ;
Couve de
Murville :
c. de visite avec 2 lignes aut. ;
Gaulle
(Charles de) : menu signé et invitation à déjeuner à l’Elysée, imprimée
1968 ;
Papon
(Maurice) : L.S. 1964 : Curieuse lettre ;
Pompidou
(Georges) : c. de visite aut.,
Pompidou
(Claude) : carte
de vœux aut. signée 1971 ;
Rocard
(Michel) : L.S. 1971 : lettre politique.
97 HONEGGER (Arthur) compositeur suisse (1892-1955). Manuscrit autographe signé, 1943, 2/3 page in-4, lettre
autographe signée 13 juillet (sans date 1920), 1 page in-4 et 1 mot autographe signé 1927.
200/300
€
1) Honegger écrit que ses débuts ont été « exceptionnellement heureux grâce au fait d’avoir été entretenu par mon père
jusqu’à l’âge de 30 ans. Je n’ai pas d’autre métier n’étant même pas instrumentiste mais je puis espérer finir dignement
ma carrière comme copiste ayant une notation très nette ». Deux ouvrages l’ont fait connaitre : « … « Le Roi David »
parce qu’il est élémentaire, « Pacific 231 » parce qu’il s’agit d’une histoire de locomotive … J’espère toujours en un
futur ouvrage. », 2) Dans sa lettre Honegger indique que « Le Roi David » est publié chez Foetisch (à Paris Passage
Choiseul). La sonate d’alto sortira très prochainement à la Sirène quand à celle de Vcelle elle n’est pas encore en voie
de publication… » (La sonate d’alto fut publiée en 1920), 3) : Sa maxime de vie : « Patience ».
98 INDY (Vincent d’) compositeur français (1851-1931). Correspondance de 30 lettres ou cartes autographes signées
adressées à divers dont Baudoux, éditeur de musique, de mai 1887 à novembre 1931. 3 enveloppes et 3 adresses au
dos de cartes ; 4 notes autographes signées, 1 programme de concert dédicacé avec une portée.
1 000/1 500
€
Très intéressante correspondance montrant la grande activité internationale d’Indy : il travaille à Florence à l’abri des
visites et surtout des concerts : en
1894
il va revoir la sonate de Lekeu et terminer son orchestre, en
1896
il dirige le 3
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concert d’Ysaye à Bruxelles et une des exquises symphonies de Lekeu, il demande à Baudoux l’envoi de son manuscrit
des lied ; 11 décembre
1896
: « une de mes plus hautes impressions théâtrales fut la géniale interprétation du rôle de
Phèdre par Sarah Bernhardt… ». Il regrette qu’elle ait mis son talent trop souvent au service d’œuvres superficielles ;
12/11/96
: il répète au théâtre de la Monnaie et répond longuement sur la création d’un théâtre lyrique populaire qui lui
parait nécessaire ;
24/01/97
: il répète et doit s’occuper de tout, il a orchestré le lied qui sera chanté à Nancy, il parle d’une
orchestration différente selon les voix ;
4/08/1900
: C’est avec un grand plaisir qu’il mettra au point le trio de Lekeu si
cela est nécessaire : « Comptez sur toute ma sincérité artistique pour faire de cette œuvre du pauvre garçon mort si jeune
ce que je crois qu’il en aurait fait s’il avait pu le revoir lui-même… » ;
1913
: Il répond à Schneider que « l’Incendie »
est un tableau du « Chant de la cloche »… en mai
1887
il écrit à Roll pour une souscription en faveur de Charles
Lamoureux qui a été obligé d’arrêter le 4 mai la représentation de Lohengrin, à cause de manifestations ; en février
1905
il envoie sa signature sur la pétition contre les exactions des armées allemandes.
Les notes autographes signées sont des réponses à des questions sur sa vie artistique sa devise : « Aimer l’art et pratiquer
la charité ».
Joint :
Photo en buste 11 x 15,5 cm.
99 JACOB (Max) poète français (1876-1944). Lettre autographe à « Très cher ami » (Kra), Saint-Benoît-sur-Loire
4 novembre 1944, 2 pages in-4. Traces d’eau sur quelques mots.
300/400
€
« … Personne ne me voit passer quand je passe à Paris. Juste le temps d’aller pleurer misère chez l’inflexible Gallimard,
et d’aller vendre des gouaches à Aubry… J’ai dit adieu au monde et tu es de ce monde …Quint m’écrit : « Kra demande
si tu as un manuscrit prêt ! » oui ! oui et non ! que veux tu ? quelle longueur veux tu ? combien de pages. J’ai un livre
de farces très rigolo. Si ça te dit quelque chose… quelles conditions me feras-tu. Ecris moi ! pourquoi te servir d’un
intermédiaire fût-ce l’ami Quint ?... On ne vend donc toujours pas mes dos d’Arlequin ?? ».
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