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82 GAUTIER (Théophile) écrivain français (1811-1872). 2 lettres autographes signées 13 mai 1870 et (s.d.) à Porcher,

1 page in-8 et 1 page in-12.

400/500

(s.d.) :

Gautier lui demande d’attendre « la nouvelle pièce que je fais avec M. Giraudin » pour lui achever le paiement

qu’il lui doit des billets de la Peri et de Giselle ;

1872 :

il est souffrant et va sa reposer à Genève « Je me suis trainé au

salon comme j’ai pu et j’ai pris des notes pour 4 ou 5 articles…Vous recevrez donc en dehors de mon feuilleton de théâtre

deux articles de peinture par semaine… 1000f. par mois. Exiger davantage dans l’état piteux où je suis serait une pure

barbarie et une barbarie inutile car je crèverais… et morte la bête, morte la copie… ».

83 GAUTIER (Louise Charlotte Ernestine dite Judith) femme de lettres française, première femme à entrer à

l’Académie Goncourt (1845-1917). Manuscrit autographe signé « Judith Gautier de l’académie Goncourt »

(sans lieu ni date), 8 pages 3/4 grand in-4, reliure cartonnée rouge, titre doré au dos, quelques ratures et corrections,

écrit à l’encre noire et violette.

200/300

Il s’agit du manuscrit original intitulé « Le dernier Minuit de l’année » qui décrit les différentes traditions entourant le

nouvel an et la nuit de Noël dans divers pays : France, Hongrie, Autriche, Outre Rhin (elle raconte une anecdote sur le

Noël de Siegfried Wagner), Chine, Japon, Indo-Chine, Corée et dans le monde musulman : « En Alsace… au moment

où l’année qui s’achève va tomber dans l’éternité les portes des maisons s’entrebâillent, les fenêtres s’ouvrent, les

habitants se glissent dehors… silencieux, attentifs, prêtant l’oreille. Le silence, ouaté de la neige, est profond ; quelques

soupirs du vent, quelques craquements du givre, mais il y a comme une attente dans l’air, quelque chose de solennel et

de mystérieux. Tout à coup, un frisson sonore éveille l’air engourdi, des voix de bronze clament dans la nuit… C’est le

glas de l’année qui finit, le carillon de joyeux évènement de celle qui commence… ».

84 GÉRALDY (Paul) poète français (1885-1983). Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date), 1 page in-4 et

2 poèmes autographes signés (sans lieu ni date), 2 pages in-8 oblong.

300/400

Manuscrit intitulé « Age », évoquant la nostalgie de la vieillesse :

« Silence. Ma maison n’attend plus aucun hôte. Elle est trop grande et tout, presque, y est superflu. Le temps a séché

mes amours. Mes amis ne sont plus qu’à peine mes amis. Mes proches sont heureux ailleurs… La page que j’écris, à

qui vais-je la tendre ?... Mon poème m’attend sur ma table éternelle. Il m’ennuie, tu m’ennuies… poème… ».

quatrain :

« Un poète est toujours un riche inaperçu, / un timide orgueilleux qui pose et qui veut qu’on l’aime… les vers

sont les bonheurs que nous n’avons pas eus. ».

Poème :

« A mon voisin » : « Tisserand que ton rythme entraine,/ … puissé-je comme toi, toujours,/ mesurer mon œuvre

à ma peine… »

85 GIDE (André) écrivain français (1869-1951). 3 lettres autographes signées, 22 février 1897, 3 mai 1933 et sans date,

3 pages 1/2 in-8 et 1 page in-4.

300/400

22 février 1897 :

lettre de jeunesse à M. Deman « Je m’inquiète un peu de n’avoir aucune nouvelle du conte que je vous

ai confié ; n’était-il pas convenu que vous deviez m’envoyer très prochainement un devis… Permettez moi de vous

rappeler mon attente… » ;

3 mai 1933 :

il accorde « volontiers l’autorisation de porter mon Enfant Prodigue sur la

scène. Mais de quelle scène s’agit-il ici ? et de quels acteurs ? et de quel public ? Je crains que votre zèle ne vous entraine

à une tentative bien imprudente, dont vous risqueriez de vous repentir…Cet Enfant Prodigue peut être un effroyable coup

de barbe, si pas excellemment présenté et joué… » (le Retour de l’Enfant Prodigue parut en 1907) ;

sans date :

« … Si

vous pouvez patientez encore une dizaine de jours, je viendrai… le cœur plus tranquille en rapportant au Mercure les

épreuves de mon livre… si vous, vous êtes pressé de ravoir le gosse, un mot de vous et j’accours… ».

86 GIDE (André) écrivain français (1869-1951). 4 documents autographes.

500/600

1) Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date juillet 1945) 1/2 p. in-4 : « Mes débuts littéraires restèrent inaperçus

du public. Je dus consentir aux frais de mes premiers livres ; et la vente de ces livres ne commença de couvrir ces frais

qu’après que j’eus passé la quarantaine… C’est à mes

Faux Monnayeurs

que j’ai le plus travaillé. » ; 2) 1 ligne

autographe signée (mai 1925) sur 1 p. in-4 : sa maxime : « Pensée détachée, pensée morte » ; 3) carte postale autographe

signée de ses initiales, Cuverville (1921 ?) : « Ca va mieux… le sommeil est un peu revenu et je travaille... pas beaucoup,

mais chaque jour un peu- et chaque jour un peu plus. Reviendrais-tu à Arles si je descendais dans le midi ?... » ; 4) Lettre

autographe signée de ses initiales à « Cher ami », Carcassonne 29 octobre 1927, 1/2 p. in-4, en-tête de l’hôtel Terminus

à Carcassonne : « Où as-tu pris que tu pourrais me déranger jamais ? ai-je lu dans ta dernière lettre. Alors j’accours

J’attends très patiemment au Terminus un signe de toi… ».

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