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254.
George SAND
. L.A.S. « George », [Paris début janvier 1835, à l’éditeur Félix
B
onnaire
] ; 3/4 page in-8.
300/350
C
harmant
billet
au nouvel éditeur de ses
Œuvres
. « À la bonne heure, voilà ce qui s’appelle un Éditeur. Décidément
B
uloz
est un butor, il ne m’a pas donné une praline. Mais j’ai un reproche à vous faire, c’est de ne pas avoir apporté les bonbons vous-
même »...
Correspondance
, II, 873.
255.
George SAND
. L.A.S. « Pylade », [Nohant fin novembre 1837], à son ami Alexis
D
uteil
à La Châtre ; 1 page in-8,
adresse.
500/600
« Tu diras au vieux [
M
ichel
de
B
ourges
] que j’ai failli partir avec toi. Si j’avais été sûre de lui faire plaisir, j’aurais surmonté la
maladie. Mais qu’en sais-je au bout du compte ? Je lui ai écrit deux fois depuis son passage à Nohant et il ne m’a pas répondu. Sache
s’il a reçu mes lettres. Sache ses projets pour cet hiver. Enfin parle-lui beaucoup et raconte-moi tout. Je t’embrasse bon vieux, et
je t’aime comme Oreste aimait Pylade. »
Correspondance
, IV, 1637.
256.
George SAND
. L.A.S. « George », [Paris 7 septembre 1838], à l’éditeur Félix
B
onnaire
; 2 pages in-8, adresse.
800/900
B
elle
lettre
de
la
romancière
au
travail
. « Mon Dieu, Monsieur je n’ai pas cessé une seule nuit de travailler. J’ai une bonne
tartine à vous donner avant
Spiridion
, et vous l’auriez déjà si depuis trois jours je n’étais
arrêtée par la fièvre et un rhûme affreux. Je ne puis donc pas vous promettre pour le 15, mais à moins d’une maladie sérieuse je
vous promets pour le 1
er
du mois prochain. À partir de ce moment tout filera sans interruption –
Les sept cordes de la lyre
, d’abord.
Buloz peut annoncer cela. C’est une espèce de drame fantastique. Puis viendra
Spiridion
, puis
Engelwald
ou
Lélia
. Vous aurez de
moi alors plus que vous n’en voudrez »...
Correspondance
, IV, 1784.
257.
George SAND
. L.A.S. « George Sand », Jeudi [fin 1841 ou début 1842, au comte Louis de
S
uzannet
] ; 1 page et
demie in-8 à son chiffre.
500/600
« Nous sommes forcés, Monsieur, de refuser les meilleures fortunes qui puissent nous venir sous le rapport littéraire (et ce
chagrin nous arrive souvent) lorsque sous le rapport des opinions nous ne pouvons pas tomber d’accord avec les personnes qui
veulent bien nous offrir leur concours. La
Revue indépendante
ne peut pas insérer des travaux quelque intéressans et brillans qu’ils
soient, si ces travaux ne vont pas à prouver ce qu’elle croit et ce qu’elle professe. Assurément [...], vos opinions n’ont pas changé
plus que les nôtres, et nous les respectons trop chez les individus pour proposer à ceux-ci des amendemens qu’ils refuseraient »...
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