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D’ANNUNZIO
, Gabriele
Lettre autographe signée à Pierre Louÿs
Rome, 29 janvier 1897
D’UN POÈTE À L’AUTRE
3 pages in-8 (210 x136mm), à l’encre noire, sur papier à en-tête
imprimé “Rome. Grand Hôtel”. Enveloppe conservée
“je veux vous exprimer ma reconnaissance profonde pour la
joie que m’a donnée votre livre ardent et magnifique”. Ce livre
est probablement
Aphrodite
paru en 1896
500 / 700
€
337
D’ANNUNZIO
, Gabriele
Lettre autographe signée, adressée à François Coty
16 novembre 1927
LETTRE AU GRAND INDUSTRIEL DE LA PARFUMERIE
5 pages in-folio (327 x 241mm), à l’encre noire, sur papier à en-tête
“Je suis fier d’être écrivain français par amour de la douce
France ; et j’écris délicieusement en votre langage un nouveau
livre, par fidèle amour”
200 / 300
€
338
DEGAS
, Edgar
Carte-lettre autographe signée, adressée à Frédéric Cordey
3 janvier 1903
DE PEINTRE À PEINTRE
In-8 (139 x 110mm), à l’encre brune
« C’est convenu, n’est-ce pas, pour mercredi »
300 / 400
€
339
DELACROIX
, Eugène
Lettre autographe signée, adressée à un destinataire non identifié
Une page in-8 (167 x 107mm), à l’encre brune
“Je suis tout à vous pour la grande entreprise de l’île Saint-Louis”
300 / 400
€
340
DORGELÈS
, Roland
Une promenade au bois
Manuscrit autographe
[vers 1919]
MANUSCRIT INÉDIT SUR LA GUERRE DES TRANCHÉES
37 pages in-8 (205 x 131mm), à l’encre violette. Nombreuses ratures
EN FEUILLES. Chemise, étui
“Tous les hommes courbèrent le dos, se protégèrent sous le
sac, et l’obus éclata à quelques mètres, sur le bord du boyau”
400 / 600
€
341
FLAUBERT
, Gustave
Lettre autographe signée, adressée à Ernest Feydeau
[Croisset, fin novembre 1857]
“LA DIFFICULTÉ EST DE TROUVER LA NOTE JUSTE ... LES
LIVRES NE SE FONT PAS COMME LES ENFANTS, MAIS
COMME LES PYRAMIDES” (À PROPOS DE
SALAMBÔ
)
4 pages in-8 (212 x 135mm), sur papier vergé bleu, à l’encre noire.
Quelques ratures
PROVENANCE : Catalogue de la librairie Georges Andrieux, Hôtel
Drouot, 30-31 mai et 1er-2 juin 1928, n° 178
“Ne te flatte pas, aimable neveu, de l’espoir d’entendre les
aventures de mademoiselle Salammbô [sic] - non, mon
bichon.
Cela me troublerait
[...] Quel chien de sujet ! je passe
alternativement de l’emphase la plus extravagante à la platitude
la plus académique [...] j’ai peur que ce ne soit poncif et rococo
en diable. D’un autre côté, comme il faut faire
violent
, je tombe
dans le mélodrame. C’est à se casser la gueule, nom d’un petit
bonhomme !
La difficulté est de trouver la note
juste
. Cela s’obtient par une
condensation excessive de l’idée, que ce soit naturellement,
ou à force de volonté, mais il n’est pas aisé de s’imaginer
une vérité constante, à savoir une série de détails saillants et
probables dans un milieu qui est de deux mille ans d’ici. Pour
être entendu, d’ailleurs, il faut faire une sorte de traduction
permanente, et quel abîme cela creuse entre l’absolu et
l’œuvre !
[...] ma drogue ne sera ni romaine, ni latine, ni juive. Que sera-
ce ? Je l’ignore. Mais je te jure bien, de par les prostitutions
du temple de Tani, que ce sera “d’un dessein farouche et
extravagant”, comme dit notre père Montaigne.




