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Religie & Kerkgeschiedenis

Religion

261 – (Liturgie) -

Office de la semaine sainte à l'usage de Rome en latin et en

françois [...].

Paris, Pierre Le Petit, 1683.

In-8° : [8 dont frontisp.]-xxxii-629-[2] pp. (qqs rouss. ou mouill.).

Rel. armoriée de l'époque : plein maroquin rouge, plats au chiffre couronné de Marie-Thérèse d'Autriche et lys

royal aux angles, dos à nerfs et caissons au lys couronné doré, tr. dorées (lég. us. passim).

Est.

 : 

200/ 250 €

Au chiffre de Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV (1638-1683); # Olivier 2506-8.

▲ Provenance : Charles Augustin Méry (mentions mss); Maurice Guérin de Challet (ex-

libris); Château de Beauverger (ex-libris).

262 – (Liturgie) - 

L’Office de la Semaine Sainte, corrigé de nouveau, par le

commandement du Roy [...].

Paris, Charles Fosset, s.d. [entre 1661 et 1695].

In-8° : front.-[6]-512 pp.; 3 pleines pages (qqs rousseurs ou brunissures, ff. jaunis).

Rel. armoriée de l'époque : plein maroquin bordeaux, monogramme et lys de coins dorés sur les plats

cernés d'un triple filet doré, chiffres et lys dorés ornant les caissons, tr. dorées (rel. lég. us., dédorée, petites

épidermures, petit trou au dos...).

Est.

 : 

100/ 150 €

Exemplaire réglé, daté 1624 selon une note ms. sur le titre mais la Bibliothèque nationale

répertorie un imprimeur-libraire Fosset exerçant entre 1661 et 1695, ce qui rend notre

attribution du monogramme incertaine : LOUIS XIII (1601-1643) ou LOUIS XIV (1638-

1715). Notre chiffre (26 x 12 mm) avec son pied en patin, son lys sortant de la couronne

et son extrémité en forme de tulipe ne correspond totalement à aucun des fers reproduits

chez Oliver, de plus les lys de coins semblent hachurés. Même si l'on s'attarde aux dates,

l'attribution n'est pas possible car il se peut que le monogramme ait été poussé plus tard.

A voir donc.

# Olivier 2493, fer n° 8; 2494, fers 15 et 16; # Guigard I-22/26 (ne donne pas les chiffres).

▲ Provenance : oblats de Marie-Immaculée de Marseille (étiquette), de la Province

Belgique (cachet) et leur Maison générale (id.). Cet ordre religieux de l'Église catholique

romaine fondé à Aix-en-Provence en 1816 par Eugène de Mazenod (1782-1861), fut fondé

dans le but de revivifier l'Église de Provence après la révolution française. Il fut reconnu par

le pape Léon XII en 1826.

263 – 

[OEGGER , abbé J. -G. -E.]. Manuel de religion et de morale, en forme de

livre de prières, ou Réflexions et sentimens rédigés selon le véritable esprit de

la religion de Jésus-Christ.

Paris, de l'imprimerie de J.-M. Eberhart, 1822.

In-12° : [4]-iv-6-440 pp.; 3 h.-t. (qqs rousseurs, 2 pet. déchirures marg.).

Rel. armoriée par Cleret (signé en queue) : plein veau olive, armoiries dorées cernées d'une roul. fleurdelisée

dorée, dos fleuronné doré à nerfs, coupes guillochées dorées, roul. dorée sur les remplis, tranches dorées (coins

et mors frottés, mors lég. fendus).

Est.

 : 

250/ 300 €

Édition originale

de ce recueil de réflexions et exercices religieux et moraux dédicacé

à la duchesse d'Orléans, contenant notamment quelques "Réflexions et sentimens sur

quelques sujets plus particuliers à la jeune personne et à la femme chrétienne" et orné de

3 lithographies de Langlumé aquarellées. L'abbé Oegger, premier vicaire de la cathédrale

de Paris, fut l'un de ces mystiques tourmentés par l'idée que Judas avait perdu son âme

en travaillant au salut du monde. Comme son image subissant les tourments de l'enfer le

troublait dans ses méditations, il en vint à penser que, en dépit de la parole de l'évangile et

de la tradition de l'église, Judas devait être sauvé. Prêchant la pitié infinie au nom de Judas

racheté par le monde, son apostolat s'enfonça dans la misère et la folie (il fit un séjour dans

une maison de santé dont il s'évada). Oegger devint swedenborgien et mourut à Munich.

# Barbier III-40; # Blavier 335-336.

▲ Provenance : Louis XVIII (plats armoriés; # Guigard I-28; # Olivier, pl. 2494, n°6).

● Dans une rare reliure armoriée de Cleret, actif à Paris en divers ateliers de 1821 à 1860.

264 – 

SARPI, Paolo. - Histoire du Concile de Trente. Traduite par Amelot de La

Houssaie [...]. Avec des remarques historiques, politiques, & morales. Troisième

édition revuë et augmentée.

Amsterdam, P. & J. Blaeu, Waesbergen, Boom, à Someren & Goethals, 1699.

In-4° (texte n.c., pet. rouss. ou piqûres éparses).

Rel. de l'époque : plein veau marbré, dos fleuronné doré à nerfs, tr. rouges (mors sup. en partie frotté, longue

note ms. sur la garde sup., bonne condition).

Est.

 : 

120/ 150 €

Troisième édition de la traduction par Nicolas Amelot de La Houssaye (éd. orig. : 1683) de

l'ouvrage de l'historien vénitien Sarpi (1552-1623), paru pour la première fois en italien en

1619.

▲ Provenance : vente Roger, 1777, Malines (note ms.); Vaernewyck (ex-libris ms.);

n° 3092 de la vente Albert-Philippe de Vaernewyck, Malines, juil. 1847 (note ms.).

265 – 

SARPI, Pietro. - Histoire du Concile de Trente [...] traduite de nouveau

en françois, avec des notes critiques, historiques et théologiques, par Pierre-

François Le Courayer.

Amsterdam, J. Wetstein et G. Smith, 1751.

3 vol. in-4° (texte n.c., ex. lég. jauni, rares rouss., mouill.).

Rel. début 19

e

s. : plein veau raciné, dos lisses avec filets dorés et étiq. de cuir ocre, tr. rouges (qqs épidermures,

rares galeries de vers, pet. coup à la coiffe sup. du vol. II, pet. us., coupes inf. et coins +/- émoussés, garde

sup. du vol. I restaurée, ex-libris armoriés modernes sur les contreplats).

Est.

 : 

150/ 200 €

Troisième édition de la traduction par Pierre-François Le Courayer (éd. orig. : 1736) de

l'ouvrage de l'historien vénitien Sarpi (1552-1623), paru pour la première fois en italien en

1619.

266 –

VILLEREY, Antoine-Claude-François. - Galerie de saint Bruno, fondateur de

l'ordre des chartreux, peinte par E. Le Sueur [...].

Paris, A. Villerey, 1816.

2 parties en 1 vol. in-8°; 24 (sur 26) h.-t. protégés d'1 serpente (incomplet des 2 dernières pl., rouss., souvent

nombreuses, certaines grandes, qqs pp. brunies, taches dans qqs marges, trou de ver dans qqs pp.).

Rel. de l'époque : demi-veau brun glacé à coins, plats de papier marbré, dos à nerfs cernés de filets et avec

roul. dorées aux coiffes (mors et coiffe sup. frottés, éraflures, cuir des plats passé).

Est.

 : 

100/ 120 €

Seconde édition (éd. orig. : 1808) de cet ouvrage contenant des biographies de saint

Bruno et d'Eustache Le Sueur. Suivi de 24 gravures par Villerey d'après Le Sueur figurant

1 portrait du peintre et 23 scènes de la vie du saint, accompagnées de textes explicatifs.

Titre, dédicace et avis de Pie VII sur l'ouvrage gravés.