Gastronomie & Parfum
Gastronomie & Parfum
271 – (Gastronomie, Liqueurs & Parfums) -
Ens. 3 ouvr. en 1 vol.
-
[ROUX,
Augustin]. - Recherches historiques et critiques, sur les différens moyens qu'on
a employés jusqu'à présent pour réfroidir les liqueurs [...], de se procurer dans
les plus grandes chaleurs de l'été, des boissons très-fraîches.
S.l., s.n., 1768.
In-12° : [2]-118 pp. (nombr. rouss.).
Rel. de l'époque : plein veau marbré, plats cernés d'un filet noir, dos fleuronné doré à nerfs, tr. rouges (ex. de
travail : rel. frottée avec petits manques, coiffe sup. abs.).
Est.
:
150/ 200 €
Édition originale
de ce
rare ouvrage
dû à Roux (Bordeaux 1726-1776 Paris), médecin,
professeur de chimie à l'université de Paris, rédacteur au Journal de médecine et
collaborateur à l'Encyclopédie (2 articles).
# Barbier IV-21; # pas dans Oberlé Bacchus ni Comus
Relié avec
: (1). Lettres alchymiques de M. Meyer, à M. André Apothicaire à Hanovre. Mise
en françois par le traducteur des Essais de chymie sur la chaux vive, etc. Paris, Claude
Herissant, 1767, xxviii-76-[3] pp.— Mémoire sur l'utilité, la nature et l'exploitation du char-
bon minéral. P., Aug. -Martin Lottin aîné, 1758, [6]-131-[3] pp. et 2 h. -t. dépl. (bords us.).
272 – (Gastronomie) -
APICIUS, Marcus Gavius. - Les dix livres de cuisine.
Traduits du latin pour la première fois et commentés par Bertrand Guégan.
Paris, René Bonnel, (1933).
In-8°.
Broché.
Est.
:
150/ 200 €
Édition originale de cette traduction
, accompagnée d'une bio-biobliographie d'Apicius.
Tirage à 679 ex., un des 600 sur vélin Vidalon (n° 557). Richissime gourmet et gourmand,
Apicius (25 ACN-37 AD) vécut sous Auguste et Tibère. Son luxe, sa gourmandise et sa
corruption devinrent célèbres (on dit qu'il se suicida lorsque sa fortune ne lui permit plus
ses plaisirs), servirent de contre-exemple aux stoïciens et moralistes romains et son nom
devint synonyme de goinfrerie et débauche. La cuisine gastronomique de son époque,
influencée par l'Orient, était raffinée et inventive, avec un intérêt certain pour le bizarre et
la rareté dans les mets et la présentation. Ses chefs et gastronomes étaient célèbres et
plusieurs auteurs ont parlé d'Apicius. Celui-ci aimait les plats singuliers (langue de flamand
rose, talon de chameau, squilles énormes, foie de rouget...). Le "De Re coquinaria",
qui ne contient pas d'extravagance mais plutôt des recettes entre luxe et rusticité bien
que réalisées parfois avec des mets inusités depuis (loir, vulve de truie, grue, autruche,
maceron...), lui est attribué à tort car les recettes données datent plutôt du IV
e
s. AD. càd
sauces aux herbes, viandes bouillies, légumes, volailles, poissons...
273 – (Gastronomie) -
[BRILLAT-SAVARIN, Anthelme]. - Physiologie du Goût, ou
Méditations de Gastronomie transcendante; ouvrage théorique, historique et à
l'ordre du jour, dédié aux gastronomes parisiens, par un professeur, membre de
plusieurs sociétés savantes. Troisième édition.
Paris, A. Sautelet, Alexandre Mesnier, 1829.
2 vol. in-8°; 2 h.-t. (fortes rouss. passim, qqs ff. déreliés).
Rel. de l'époque : demi-veau vert foncé, plats de papier marbré (ex. de travail usé avec manques et frotté,
mors fendus, dos passés).
Est.
:
100/ 150 €
Troisième édition (éd. orig. posthume : 1826), toujours anonyme, de ces "Méditations" sur
l'appétit, le goût, les aliments, les gourmands, l'obésité et la maigreur, les restaurateurs,
etc., écrites avec un certain humour et illustrées de deux frontispices par Henri Monnier.
# Vicaire 117.
274 – (Gastronomie) -
CARÊME, Antonin. - Le cuisinier parisien, ou L'art de la
cuisine française au dix-neuvième siècle. Traité élémentaire et pratique des
entrées froides, des socles, de l'entremets de sucre; suivi d'Observations utiles
aux progrès de ces deux parties de la cuisine moderne. Troisième édition [...].
Paris, Leipsick, J. Renouard, 1842.
In-8°; 25 h.-t. (rouss. +/- concentrées, qqs pet. déchirures sauf une plus grande à la pl. 3).
Rel. de l'époque : demi-basane bleu nuit, plats de papier marbré, dos lisse (ex. de travail usé et frotté surtout
aux mors, coiffes et coins).
Est.
:
200/ 250 €
Édition en partie originale
, revue, corrigée et augmentée, illustrée du titre gravé de la 2
e
édition en frontispice et de 24 planches dépliantes figurant des pièces montées gravées
d'après les dessins de Carême. Troisième édition (éd. orig. : 1828), précédée de l'éloge de
Carême au cuisinier Laguipière, d'une notice de Jules Janin sur la 3
e
édition du "Pâtissier
royal parisien", d'un avant-propos sur la 2
e
édition (1828) et d'un "Discours préliminaire".
Virtuose de la cuisine architecturée sur socle, Carême (1783-1833) sera le premier
codificateur d'une cuisine française d'un luxe inouï et sera appelé "roi des cuisiniers et
cuisinier des rois" car il mit son talent au service des grands du monde. Il équilibrera les
saveurs et réduira les sauces à l'Espagnole, à la Béchamel et au velouté afin qu'elles
servent de bases à une multitude d'autres sauces ou potages. Son style engendrera une
école culinaire basée sur le visuel.
# Vicaire 146; # Oberlé, Fastes, 188; # Pierre Leclercq, Histoire de la gastronomie, II-122.
275 – (Gastronomie) -
[COLNET du RAVEL]. - L’art du dîner en ville, à l'usage des
gens de lettres. Poëme en IV chants. Troisième édition revue et corrigée.
Paris, Delaunay, 1813.
In-12° carré : 141 pp.
Rel. de l'époque : demi-basane brune à petits coins, plats de papier marbré, dos lisse (manques aux dos et
coins, plats très frottés).
Est.
:
50/ 60 €
Amusante introduction, l'auteur expliquant vouloir rapprocher les gens de lettres des
dîneurs afin que l'influence d'une bonne table se ressente dans leurs écrits; les riches
dîneurs gagnant aussi à être cités par la suite dans les Mémoires des littérateurs ! Dans
l'intérêt des deux parties, comme "la décadence de la littérature date du jour où la révolution
renversa toutes les tables et dispersa les amphitryons et les convives" (p. 13), il faut aussi,
afin de gagner un repas, que les lettrés amusent les riches ennuyés. Suivi de notes et d'un
"Extrait d'un grand ouvrage, intitulé : Biographie des auteurs morts de faim".
276 – (Gastronomie) -
DUBOIS, Urbain. - L’École des cuisinières. Méthodes
élémentaires économiques. Cuisine, pâtisserie, office. Cuisine des malades et
des enfants. [...]. Treizième édition.
Paris, Ernest Flammarion, s.d.
Fort in-8° (frais).
Rel. d'édition : pleine percaline rouge, plats ornés à froid avec titre doré sur le sup., dos lisse (usures aux mors,
coins et coiffes).
Est.
:
100/ 120 €
Ouvrage pédagogique destiné aux apprentis, traitant de potages, poissons, boucherie
et charcuterie, volailles et gibiers, oeufs, légumes et entremets sucrés. L'office consiste




