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Le château de la Belouse est déjà cité dans un censier de 1331 du chapitre de Nevers. C'est ici que la famille de Bèze, alors

propriétaire de la Forge Basse située près de Guérigny, fit construire vers 1650 une forge et un fourneau sur le ruisseau de

Chaillant. Fin du XVIIIe siècle, la terre de la Belouse est partagée et vendue; d'un côté, à la famille Andras de Marcy qui exploite le

fourneau jusqu'en 1850 ; et de l'autre, à celle de Berthier Bizy qui gère la forge jusqu'en 1822. Le château remanié au XVIIIe et au

XIXe siècle est de plan rectangulaire muni de deux ailes perpendiculaires. Il possède un étage carré disposé symétriquement de part

et d'autre d'un avant corps mouluré et décoré des armoiries des propriétaires du lieu, la toiture est à deux pans et à croupe. Un

logement de fermiers composé de plusieurs appartements est placé à l'entrée de la propriété. Érigé à la fin du XIXe siècle, il a des

encadrements en brique et pierre de taille. Il est surmonté de cinq cheminées et 6 lucarnes disposées symétriquement autour d'un

pignon perpendiculaire. Dans le parc on trouve une grange et un local technique, les murs des bâtiments sont en moellon de

calcaire enduit et surmontés d'une toiture de tuiles plates ou mécaniques et d'ardoises.

Source Base Mérimée, culture.gouv.fr/culture & patrimoine :

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee.fr

1000-1200

281

[Comte de Chambord – Royalisme]

2 L.A.S. d'Alexis

VILLARET de JOYEUSE

, capitaine de

vaisseau, et L.A.S. de Noël Marie Victor

du PARC comte de LOCMARIA

, adressées au duc de

Clermont-Tonnerre, 1841-1848.

Kirchberg, 3 août 1841 [Le comte de Locmaria raconte en détail l'accident de cheval survenu au comte

de Chambord le 28 juillet 1841 qui le forcera à une longue convalescence, et lui laissera une claudication.]

: "

Mon cher général, vous avez déjà appris par les journaux l'accident arrivé à monseigneur le duc de Bordeaux, vous serez

bien aise je n'en doute pas d'avoir sur ce malheureux événements tous les détails que les journaux n'ont pu vous donner

(…) Les orléanistes vont chercher à exploiter l'accident survenu au Prince, ils diront aux légitimistes : voyez à quoi tient

votre parti, il tient à l'existence d'un jeune prince aussi malheureux que ses parents…

" Plymouth, 31 décembre 1843

: "

Mon bon général, j'arrive à Plymouth pour commencer une tournée des ports de la Grande-Bretagne qui sera le dernier

acte du séjour du duc de Bordeaux en ce pays. (…) ce que ma position me permet d'apprécier plus que personne, c'est qu'il y

a dans notre jeune prince assez d'étoffe pour qu'il ait grandi à mesure que le théâtre s'est élargi sous ses pas (…) je crois

que le voyage de Londres fait faire au prince un grand pas vers Paris…

" + un billet manuscrit au texte codifié.

Frohsdorf, 1er janvier 1848 : "

Mon bon et cher duc (…) j'ai trouvé la famille royale en très bon état de santé et fort

occupée des malheurs qui vous ont frappé à des intervalles si rapprochés. (…) Quant j'ai rejoint monseigneur il se disposait

à se mettre en route pour l'Italie, et nous partons en effet demain pour Venise. Madame la comtesse de Chambord est du

voyage (…) elle est d'une prestance et actuellement dans un état de santé qui donnent tout lieu de croire qu'elle aura de

robustes enfants…

"

100-200

282

[Maison d’Orléans]

Félix

DUBAN

(1798-1870) architecte et Henri

d'ORLÉANS

(1822-1897) duc

d'Aumale, héritier de Chantilly

2 lettres manuscrites. Brouillon par Duban de condoléances, 30 mars 1866, à l'occasion du décès de la

duchesse de Galliera, Reine auguste mère. Lettre d'Henri d'Orléans à Duban, 5 octobre 185 ? 2, lui

prodiguant remerciements et attestant " haute idée de votre talent et une véritable estime pour votre

caractère..."

20-40

283

[Troisième République – Politique et littérature

]

François Césaire

de MAHY

(1830-1906), député

de la Réunion de 1876 à 1906, ministre de l'Agriculture du 30 janvier 1882 au 21 février 1883, ministre de

la Marine et des Colonies du 12 décembre 1887 au 5 janvier 1888.

Correspondance passive adressée à François de Mahy, député et ministre, contenant environ + de

50

L.A.S. ou L.A

., 8 cartes de visite avec autographes et quelques pièces imprimées, 1873-1906 : 4 L.A.S.

Juliette

ADAM

– L.A.S. Emmanuel

ARAGO

– 2 L.A.S. François

BOISSY d’ANGLAS

[dont : 21

juillet 1893, 3 pages in-4 : « Mon cher président et ami, je viens de terminer la lecture de l’article trop

court (…) sur Madagascar. (…) Vous avez admirablement résumé ce qu’il y a de mieux à dire sur la

question et je ne peux que vous répéter ce que je vous disais avant votre départ. Il faut absolument que la

France tire enfin parti du trésor qu’elle possède. Il faut que la prochaine chambre résolve le problème de

Madagascar en somme assez simple si on sait vouloir (…) je serai votre lieutenant si vous le voulez bien

et (…) jusqu’à ce que Madagascar soit une colonie comme la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe,

j’allais dire un département français comme la Corse ou l’Algérie. Je reprendrai aussi l’idée que je vous

avais soumise et que la fin de la législature m’a forcé d’ajourner de la fondation d’une société de

Madagascar, spéciale à Madagascar analogue à la société de l’Afrique française… » (accdts) ] – L.A.S. Sadi

CARNOT

– L.A.S. Jules

CLARETIE

– L.A.S. Gustave

CLUSERET

– L.A.S. Ernest

DAUDET