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Réunion de

+ de 500

L.A.S., L.A., L.S. et divers adressées et reçues par les membres de la famille de

Berthelot de Baye, concernant le baron Auguste de Baye et son épouse Georgina Wilkinson, le célèbre

archéologue baron Joseph et son épouse Marie Béatrix Oppenheim dite « baronne de Baye », leurs filles

Yolande et Marie-Louise. Nombreuses correspondances écrites durant la première guerre mondiale et

autographes d’écrivains et artistes (Léon Xanrof, Albert Willemet, Magali Boisnard, Jean Rameau, André

Corthis…).

Dont inventaire détaillé du mobilier conservé dans le château de Baye avant 1914 – Liste des objets d’art

ayant appartenu à la famille impériale et qui furent hérités par la famille de Baye – Dessin d’une paire de

chandeliers en bronze doré achetée par le baron de Baye à Moscou en 1910 – Note manuscrite du

général Brissaud-Desmaillet, commandant les troupes de la Sarre, du 14 septembre 1920 rappelant les

services rendus par la baronne de Baye durant son séjour en Allemagne occupée : «

Depuis l’armistice, Mme

la Baronne de Baye s’est dépensée sans compter pour assurer le parfait fonctionnement de la cantine de gare créée par Melle

de Baye. Sans cesse aux côtés de sa fille, dans les beaux et les mauvais jours, elle a su imprimer à la cantine un caractère de

home familial ouvert à tous les Français, militaires et civils. Mme de Baye, qui pourrait jouir tranquillement du confortable

exceptionnel de son hôtel à Paris et de son château, a fait, comme sa fille, le sacrifice de son existence parisienne, pour se

consacrer entièrement à ses œuvres de Sarrebruck dans un milieu prussien, bien plus hostile à la France que le milieu

rhénan. Toujours à son poste dans les moments de trouble, elle a circulé crânement au milieu des émeutiers d’octobre 1919,

en tenue d’infirmière, arborant les couleurs françaises…

» - L.A.S. d’Eugène Pascau, peintre, adressée à la

baronne de Baye, qui souligne la disparition de l’écrivain Edmond Rostand, fiancé de Yolande de Baye

«

… Oui pauvre Rostand. Quelle fin lamentable ! Si je me souviens du moulin ! Je crois que nous aurons pas mal

d’histoires à nous raconter…

» - L.A.S. d’Antoinette Oppenheim épouse Quélen, adressée à sa nièce Yolande

de Baye, dans laquelle elle pousse la jeune infirmière à conserver le contact avec le général Pétain : «

(…)

c’est comme Philippe, tiens le aussi, il a pour lui en ce moment l’opinion publique et la vague de popularité qui peut en faire

un « leader » (…) pense par ton adresse et tes jolis yeux (…) un sourire de femme quelque fois peut inspirer plus que toutes

les décorations !! et donc petite chérie « en avant » bon courage…

» - Brouillon de lettre de Yolande de Baye datée

de 4 février 1917 à Dugny, adressée probablement au général Pétain : «

Mon général, J’espère que vous m’avez

bien comprise l’autre soir quand si aimablement vous m’avez fait le vrai plaisir de venir me voir. Vous savez de quel sujet

je veux parler. Je le veux entendre parler de rien en ce moment, vous m’entendez bien, de rien, sans exception. Pas plus de

médaille que de croix et surtout pas de citation étalée dans la presse des journaux. Si il y a une chose au monde que je

déteste c’est la publicité. A plus forte raison quand elle s’applique au cas d’un simple devoir accompli envers le pays. Et un

devoir qui est un honneur quand ce pays s’appelle la France. Laissons les choses placées comme elles doivent l’être. La presse

a exhalé les traits d’héroïsme de nos poilus et de nos officiers. Jamais elle n’en parlera assez…

»

Il faut rappeler que Yolande

de Baye est à l’époque une jeune fille de 24 ans patriote ardente, engager sur le front avec sa mère pour organiser des formations

sanitaires. Elle débarque à Verdun avec son bataillon de médecins et d’infirmières, sans souci du danger. Elle y installe un hôpital

d’évacuation, malheureusement tout proche d’un dépôt de munitions, qui devient vite la cible des Allemands. Courageuse,

l’infirmière major reste à son poste, ainsi que toute son équipe, allant jusqu’à donner son casque à l’une de ses compagnes. Blessée

au visage le 17 août 1917, elle recevra des mains du général Pétain la légion d’honneur et fera la Une de toute la presse. Yolande

sera l’une des maîtresses du général Pétain durant la Grande Guerre. Au printemps 1916, une rumeur circule même de mariage,

vite démentie par le général lui-même, ennuyé que cela revienne aux oreilles de sa compagne officielle Eugénie Hardon. Mais il

conservera un contact privilégié avec la jeune femme

.

Joint

: 32 CPA de Baye (village, chapelle, château) – Carte postale représentant la baronne de Baye en

tenue d’infirmière - Portrait au crayon noir de la baronne de Baye signé par Eugène Pascau (1875-1944)

– Carte postale représentant les baraquements de Vitry-le-François – 2 portraits de Yolande de Baye, l’un

en infirmière, l’autre casquée et parée de la croix de Guerre et de la Légion d’honneur – Album à

l’italienne contenant dessins et photographies du château et du village de Baye – Recueil manuscrit de

textes de François Coppée, Lamartine, Anatole France, etc – Album à l’italienne contenant des ébauches

de dessins, fin du XIXe siècle – "Comtesse de Böhm / Baronne de Baye". MÉDAILLON de forme

ronde en bronze patiné figurant en buste, de profil, Amélie de BOHM, en bas-relief. Signé. Diam. 18,5

cm. – "Le Château de BAYE (Marne) en 1590" Reproduction sur carte postale d'une gravure ancienne. 9

x 14 cm. Cadre de forme rectangulaire en bronze doré orné de frises de piastres et rais de perles, formant

pupitre. – Page de menu illustrée au pochoir par André Devambez (1867-1944).

1000-2000

288

[IIIe République – 1

ère

guerre mondiale]

26 documents historiques et philatéliques.

Affiche de l’« Ordre de mobilisation générale », 2 août 1914, superbe état, 92 x 72 cm – 3 affiches et

placard émis dans la ville de Sedan entre 1914 et 1918 – Affichette « Emprunt de la Libération » - 3