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- 2 brochures « Menu, tarif et carte générale des vins » de la « Compagnie internationale des Wagons-

lits » de l’Orient-Express.

- + de 12 journaux dont l’Incroyable titré « Boulanger dans le pétrin », Le Monde Illustré sur le comte de

Chambord, etc ; affiche « L’article 445, lettre du commandant Cuignet au premier président Ballot-

Beaupré sur le crime de la cour de cassation », 1908.

- Quelques documents sur Montreux, villégiature du comte du Puget.

- 4 pièces encadrées : « Le général Charette à Patay » gravure parue dans la France Contemporaine et

dédicace manuscrite « A mon vieux Raymond, son vieil ami Charette » ; lithographie du général Kanzler

avec sa dédicace manuscrite « Souvenir d’amitié de votre affectionné Kanzler », 57 x 42 cm ; portrait du

comte du Puget ; boucle de ceinturon en acier travaillé représentant les armoiries papales, 8,5 x 6 cm.

Raymond, vicomte puis comte du Puget, (1838-1925), entre dans le régiment des zouaves pontificaux le 22 mars 1861 et devient le

secrétaire du commandant de Charette. Promu caporal le 11 août 1861 et sergent le 11 février 1863. Réengagé le 6 décembre 1866 et

le 21 octobre 1867. Sous-lieutenant le 20 août 1870, il passe le 15 octobre 1870 dans la Légion des Volontaires de l’Ouest formé par

le général de Charette. Promu lieutenant le 21 janvier 1871. Il prend part à différentes batailles : affaire de Ceprano, campagne de

1867, siège de Rome. Combats de Bellême et de Lorges, bataille du Mans, combat de Sillé-le-Guillaume.

Athanase de Charette, par son père, était le petit-neveu du chevalier François-Athanase de Charette de La Contrie, le fameux

généralissime vendéen ; par sa mère, il était petit fils du duc de Berry et donc arrière-petit-fils du Roi Charles X. En exil avec sa

famille, il est élève à l’académie militaire de Turin de 1842 à 1846 ; en 1852, il est sous-lieutenant au service du duc de Modène

dont il devient officier d’ordonnance de 1856 à 1859 ; à cette date il démissionne pour ne pas avoir à combattre contre les troupes

françaises engagées en Italie. En mai 1860, il rejoint l’armée pontificale, devient capitaine du corps des volontaires franco-belges et

il est blessé à Castelfidardo.

Figure emblématique du corps des Zouaves Pontificaux, il est lieutenant-colonel en 1867 et s’illustre de manière particulière à

Mentana. Après la prise de Rome, il embarque pour Marseille et organise les Zouaves Pontificaux rebaptisés Volontaires de l’Ouest

pour lutter au côté des troupes françaises régulières contre le rouleau compresseur prussien qui écrase la France. C’est alors qu’a

lieu le célèbre épisode de Loigny.

Général de brigade en janvier 1871, il est en Bretagne en train d’organiser un bataillon de mobiles quand il apprend la signature de

l’armistice.

Pendant les quarante années qui lui restent à vivre, il sera le principal animateur du groupe français des survivants des Zouaves

Pontificaux et sera présent à de très nombreuses manifestations catholiques, la plupart du temps apportant avec lui la bannière de

Loigny.

Aux élections législatives, le général de Charette est nommé député de Marseille ; il refuse ce mandat, ne se sentant aucun goût

pour le parlementarisme. Au mois d’août 1871, M. Thiers lui offre le grade de général de division dans l’armée française ; il refuse

« ce qu’il appelait la plus belle des récompenses et le plus grand honneur qu’il put ambitionner » ; il veut rester à la disposition du

Pape, à la disposition du comte de Chambord qui incarnait pour lui la Patrie.

Pendant douze ans, il est prêt pour l’action. Hélas ! cette période se termine par une amère déception : le comte de Chambord

meurt et avec lui ses projets de restauration. Charette suivra la même tradition avec le duc d’Orléans et ne perdra pas une

occasion pour affirmer sa foi monarchique.

La cause du Pape n’en restera pas moins la première de ses préoccupations et, pendant quarante ans, il continue sa croisade à

travers le monde. Il parcourt la France, la Belgique, la Hollande, le Canada, groupe ses anciens soldats et leur fait part de son

inaltérable espérance. Il veut maintenir les traditions du régiment et les léguer aux descendants.

500-800

280

[Italie – Voyage]

MANUSCRIT : Voyage en Italie du baron de MARCY, 1884.

Album à l'italienne grand format (42 x 61 cm) à demi reliure d'amateur. Plat orné en lettres dorées : "

MA entrelacés surmonté d'une couronne comtale -Voyage en Italie 1884 ". 48 pages manuscrites à

l'encre violette, avec renvoi dans la marge des lieux à l'encre rouge : itinéraire, visites, villes, monuments,

anecdotes, péripéties, jugements de valeur, considérations politiques, réceptions, manœuvres militaires,

visite pontificale à Léon XIII...

En regard 160 documents : nombreuses photos, menus, factures, titre de séjour, de transport,

lithographies couleurs, armorial... Comprend 8 gouaches : 2 de Milan et 6 pour Naples, dont éruption du

Vésuve en 1845. Œuvre de 17 x 24 cm sur feuille de 25 x 33 cm.

A l'invitation de Monseigneur Jean de Marsy, chanoine chapelain français à Lorette et prélat du Vatican -

départ de Langres le 25 mars 1884, du baron et de la baronne de Marcy accompagné des beaux parents

baron baronne de Planta de Wildenberg et du comte de Poutier. Voyage en chemin de fer : Marseille,

Rome, Naples, Florence, Venise, Milan, Saint Gothard. Retour le 2 mai à Mulhouse.

Album écrit (vraisemblablement retranscriptions de notes de voyages) situé à la Belouse, signé et daté du

24 octobre 1885.

Joint

: "Voyage en Suisse et Italie" du baron de Marsy - ensemble relié en album de 32 x 47 cm. de plus

de 50 gravures, lithographies en couleurs : 40 vues Suisse (Bale, Genève), 6 de Venise, 8 de France

(Chambéry...) - et dans un encadrement 4 photographies coloriées de Venise.

Provenance : château de la Belouze, à Poiseux, Nièvre. Conservé dans la famille de Marcy depuis

l'origine.