Background Image
Previous Page  73 / 83 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 73 / 83 Next Page
Page Background

8 : «

(…) aujourd’hui il faut lutter contre l’anarchie, contre les fauteurs de la guerre à tout prix, et pour cela il faut

l’union…

». –

L.A.S.

d’Arthur

RANC

(1831-1908), journaliste et politique qui participa brièvement à la

Commune, condamné à mort par contumace en 1873, joint

L.S.

du juge d’instruction du tribunal de

Paris, 5 août 1871. –

L.A.S.

du 15 août 1903 et

P.S.

du 24 août 1905 de Gaston Alexandre Auguste

de

GALLIFET

(1831-1909), général qui participa aux opérations contre la Commune où il se distingua par

sa férocité envers les insurgés et gagna le surnom du « Marquis aux talons rouges » ou « Massacreur de la

Commune » lors de la tragique Semaine Sanglante –

P.S.

de Claude

LECOMTE

(1817-1871), général,

fusillé le 18 mars 1871 lors de l’insurrection de la Commune de Paris –

P.S.

de Louis Denis

CHALAIN

(1845-1895), ouvrier tourneur et communard, Paris, 11 avril 1871 [membre de la Commission de Sûreté

générale, et de celle du Travail et de l'Echange, et participe activement à la vie démocratique dans les

nombreux clubs parisiens. Après la Semaine sanglante, il est condamné à mort par contumace, trouve

refuge à Londres puis en Autriche et enfin en Suisse où il milite dans des organisations socialistes. Il

rentre en France après l'amnistie des Communards] –

Ordre d’arrestation

datée du 27 mars 1871 et

signée d’Emile Victor

DUVAL

(1840-avril 1871) [Ouvrier fondeur en fer, militant mutualiste. En avril

1870, il organise une grève, victorieuse, des fondeurs. Il est condamné à deux mois de prison au 3

e

procès de l'Internationale. Il est libéré par la proclamation de la République le 4 septembre 1870. Il est

délégué au Comité central républicain des Vingt arrondissements et participe aux mouvements

insurrectionnels du 31 octobre 1870 et du 22 janvier 1871, contre le gouvernement de la Défense

nationale. Sans succès il est candidat socialiste révolutionnaire aux élections du 8 février 1871 à

l'Assemblée nationale. Pendant le soulèvement du 18 mars il se rend maître d'une grande partie de la rive

gauche de Paris et de la Préfecture de police. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune par le

XIII

e

arrondissement, il siège à la commission militaire et à la commission exécutive. Le 3 avril 1871, il

est nommé général de la Commune. Contre son gré, sous la pression des gardes nationaux il lance avec

Théophile Ferré et Émile Eudes, l'offensive désastreuse en direction de Versailles. Arrêté sur le plateau

de Châtillon, il est fusillé au Petit-Clamart, le 4 avril 1871, sur ordre du général Vinoy, lors de son

transfert à Versailles.], contresignée par

Raoul RIGAULT

(1846-24 mai 1871), journaliste [À la suite de

la révolution du 4 septembre 1870 et de la proclamation de la République, il est nommé à la préfecture

de police de Paris par Antonin Dubost, dont il avait été le collaborateur à

La Marseillaise

: bien que

n'ayant pas l'âge légal pour ce poste, il est nommé commissaire, chargé du service politique. Il prend part

aux soulèvements du 31 octobre 1870 et du 22 janvier 1871 contre le Gouvernement de la Défense

nationale. Après le début du soulèvement communaliste, il est nommé le 20 mars à la tête de la

préfecture de police. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune par le VII

e

arrondissement. Le 29

mars, il est nommé à la tête de la Commission de Sûreté générale. Profitant des difficultés de la

Commune à contrôler son action, il s'arroge des pouvoirs exorbitants et fait réprimer ses adversaires

politiques : animé par une passion anticléricale, il vise notamment les religieux de Paris, qui font l'objet

d'arrestations arbitraires. Rigault mène lui-même les interrogatoires, accablant volontiers les prêtres de

remarques méprisantes, et fait mettre au secret de nombreux « suspects ». En sept semaines, Rigault et

ses successeurs à la préfecture Cournet et Ferré font arrêter plus de 200 religieux. Il est le responsable de

l'arrestation des otages, parmi lesquels Georges Darboy, archevêque de Paris, et de nombreuses

perquisitions dans les églises de la capitale. Les méthodes de Rigault suscitent la polémique au sein de la

Commune : lui-même défend son action devant les autres élus en arguant de la situation d'urgence et de

guerre civile que connaît alors la Commune. Le 26 avril, il quitte la préfecture de police, mais est nommé

procureur de la Commune. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Rigault tente par ailleurs

d'obtenir de l'Assemblée versaillaise l'échange des otages de la Commune contre Blanqui et d'autres

prisonniers. Le 23 mai, au début de la Semaine sanglante, Rigault se rend dans la cellule de Gustave

Chaudey et le met en accusation pour avoir ordonné à la troupe de tirer sur les Parisiens insurgés le 22

janvier 1871. Chaudey proteste de son innocence, mais Rigault, qui souhaite venger l'un de ses amis mort

le 22 janvier, le fait aussitôt fusiller de manière expéditive. Il fait également exécuter trois gendarmes, de

manière tout aussi sommaire. Le lendemain, Rigault se bat, en grand uniforme, au Quartier latin. Il est

abattu à bout portant par un officier versaillais qui le prend pour un officier communard. Des soldats

dépouillent son cadavre des objets de valeur : son corps, laissé sur place, est ensuite malmené par des

passants.]

300-600

277

[Guerre 1870/1871 – Commune de Paris – Arrestations et déportations de communards]

Lot

d’env. 60 pièces, 1871-1878.