oct. 1870, Etoile/20c. Empire lauré, et càd arrivée Paris 18 février 1871. Cette lettre était destinée au
ballon le « George Sand » qui devait s’envoler pour Paris mais qui après plusieurs tentatives d’envol dut
annuler son départ : «
Voici une nouvelle voie qui nous est indiquée aujourd’hui par le journal pour vous faire parvenir
de nos nouvelles et nous nous empressons de l’employer pour tâcher de vous en faire parvenir dans votre espèce de prison
appelée Paris…
» ; du 11 nov. 1870, GC 2046/20c. Empire Lauré càd Lille 23 février 1871. Courrier
expédié à Tours sous enveloppe à la préfecture pour tentative d’acheminement par ballon. A la suite de
l’insuccès de l’entreprise, ces lettres furent regroupées à Lille, puis distribuées après le siège : « Il faudra
bien que ma persévérance obtienne enfin quelque succès, car je vous écris toutefois qu’un nouveau
moyen m’est indiqué. (…) c’est à lui aujourd’hui que nous confions cette lettre par ballon monté ; que
nos vœux la poussent vers vous… ». –
L.A.S.
sur papier pelure écrite de Bordeaux le 19 oct. 1870,
adressée à un notaire dans Paris assiégé, obl. GC 2046/20c. Empire Lauré càd arrivée Lille 23 février
1871, tentative d’entrée par la préfecture de Tours. –
L.A.S.
sur papier pelure écrite de Ham le 16 oct.
1870, obl. GC 1757/2 10c. Empire Lauré càd départ Ham 16 oct. 1870, sans arrivée. –
L.A.S.
sur papier
pelure écrite le 23 octobre 1870, reçue le 26 février 1871, obl. GC 2046/20c. Empire Lauré, càd arrivée
Lille 24 février 1871. –
L.A.S.
sur papier pelure écrite le 30 octobre 1870, obl. Etoile de Paris/20c.
Empire Lauré. –
L.A.S.
su papier pelure écrite le 18 déc. 1870, obl. GC 549/20c. Empire Lauré càd
Boulogne s Mer 21 déc. 1870, sans càd d’arrivée. –
L.A.S.
écrite le 3 oct. 1870, adressée à un garde
mobile de Fougères à Paris, PP + càd Saint Brice 4 oct. 1870, sans càd d’arrivée. –
L.A.S.
et
2 lettres
sans texte, écrites de Londres pour Paris.
Joint : L.A.S.
d’Eugène GODARD (1827-1890), aéronaute de l’Empereur, Genève, 11 juillet 1870,
adressée au ministre de la guerre, 2 pages in-fol. : «
Excellence, j’attendrais avec impatience le jour probable du 5
août indiqué par votre excellence pour me rendre au camp de Châlons me mettre à la disposition de la commission (…)
pour vous faire un rapport sur mes expériences aérostatiques et télégraphiques que j’ai proposé à votre excellence d’exécuter
concurremment avec le télégraphe militaire. Mais en vue des éventualités de guerre qui peuvent surgir d’un instant à
l’autre…
» [En 1870, lors de la déclaration de la guerre franco-prussienne, Eugène réalise des vols captifs
d'observation à Paris. Le gouvernement provisoire de la Défense Nationale lui demande ensuite de
construire des ballons pour la poste aérienne. Eugène s'installe dans la gare d'Orléans (gare d'Austerlitz)
puis à partir de janvier 1871 dans la gare de l'Est. Avec l'aide de sa femme et de son frère Jules, il y
construit 33 ballons, d'octobre 1870 à fin janvier 1871.] – Tableau des ballons partis pendant le siège
(1870-1871), par Théodore et Gaston Mangin. – Invitation à un concert organisé par l’association des
aéronautes du siècle, 1874, cache encre.
300-400
274
[Guerre 1870/1871 – Alsace-Lorraine - Philatélie]
Timbres d’occupation d’Alsace-Lorraine, 1870-
1871.
Beau lot de + de 50 timbres d’occupation d’Alsace-Lorraine, oblitérés, neufs et faux.
200-300
La Commune de Paris (26 mars 1871 - 28 mai 1871)
La Commune de Paris du 26 mars 1871 jusqu’à la semaine sanglante (21-28 mai), désigne une période
révolutionnaire à Paris, qui, contre le gouvernement issu de l’Assemblée nationale qui vient d’être élue, établit une
organisation ouvrière comme organisatrice de la ville, et gouvernement prolétarien.
De 1804 à 1871, la France ayant vécu principalement sous des régimes monarchiques ou impériaux, le régime
républicain n’avait fonctionné que très peu d’années. En juillet 1870, Napoléon III entreprend une guerre contre la
Prusse qui, mal préparée, le conduit rapidement à la défaite. La Troisième République est proclamée le 4
septembre 1870, mais la guerre continue. Paris est assiégé et connaît une grave famine au cours de l’hiver 70-71.
Le ministre des affaires étrangères du gouvernement de la défense nationale signe un armistice avec Bismarck.
Celui-ci, prévoit outre la fin des hostilités pour une période de 15 jours renouvelables, la convocation d’une
Assemblée nationale, chargée de décider de la poursuite de la guerre ou de la paix. Les élections du 8 février
envoient une forte proportion de monarchistes l’Assemblée nationale. Tous les élus de Paris sont des républicains
souvent extrémistes. Le gouvernement de la République se réunit à Bordeaux, puis à Versailles, pour ne pas
tomber sous les révoltes parisiennes.
Depuis le 17 février, le gouvernement de la République est dirigé par Adolphe Thiers chef du pouvoir exécutif ; il
cherche à conclure un traité de paix avec la Prusse. Les parisiens, qui ont supporté un siège très dur, veulent




