Previous Page  102-103 / 156 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 102-103 / 156 Next Page
Page Background

100

101

les collections aristophil

LES ANNÉES 1920 - 1930

138

PICABIA FRANCIS

(1879-1953)

Correspondance autographe signée à Méraud GUEVARA.

Circa 1947, trois lettres in-4 et deux cartes autographes dont

l’une sur papier de deuil à l’encre sur papier.

2 000 / 3 000 €

Correspondance amicale et chaleureuse de Francis Picabia à l'artiste

Méraud Guevara.

Deux des lettres et les deux cartes postales rédigées par Francis

Picabia sont également signées par sa femme Olga.

« Je suis navré mais il m’est impossible de quitter Paris en ce moment :

expositions, questions d’argent, enfin tout est contre mon projet

d’aller te retrouver à Aix, ce qui m’aurait fait tellement plaisir. Olga

le regrette bien aussi ».

Billet de Olga Picabia à l’artiste Meraud Guevara dans laquelle elle

la remercie pour « sa si gentille lettre ». Francis Picabia est décédé

quinze jours avant. Elle l’attend à Paris et l’informe qu’elle s’est mise

à son livre et que « Francis savait que j’allais le terminer. Et c’est ce

que je fais – sans mon Francis ». Elle termine en l’embrassant.

139

PICABIA FRANCIS

(1879-1953)

Dix aphorismes autographes.

S.d., 2 pages in-12 oblongues à l’encre sur papier bleu,

paginées. Encadrement sous-verre.

1 200 / 1 500 €

Succession de dix aphorismes picabiens autographes, inédits à ce jour :

140

PICABIA OLGA

(1905-2002)

Carte autographe signée de Olga et de Francis Picabia

adressée à Méraud GUEVARA.

1946, Rubigen par Berne.

500 / 600 €

Dans cette carte envoyée de Suisse où ils font « de la popotte avec

Alvaro », Picabia insiste : « pourquoi ne viens-tu pas nous retrouver

? Ici la vue est magnifique, quel calme et quel bonheur ».

L’on joint

un télégramme d’Olga Picabia annonçant la mort de son

mari en 1953 : « Francis décédé ».

141

PICASSO PABLO

(1881-1973)

Lettre autographe signée adressée à Ambroise VOLLARD.

Paris, 3 juillet 1927, 1 page in-4 à l’encre sur papier bleu.

5 000 / 6 000 €

Lettre manuscrite signée deux fois « Picasso » adressée à l’éditeur

Ambroise Vollard à qui il accorde le droit de reproduire quelques

anciennes aquarelles : « […] je vous autorise gracieusement de

reproduire dans un livre ou autrement les acuarelles que j’ai faites

en espagne vers 1905 et que vous avez. P.S. Il est entendu que en

retour vous m’enverrez deux magnifiques exemplaires […] ».

138

139

« Pour moi le but est toujours le départ.

Dieu a inventé le bien et le mal, les hommes le bonheur.

Il n’y a pas plus mendiants que les gens qui font la charité

Ce qu’il y a de plus beau chez les poissons c’est le vol, et chez les

oiseaux, la nage

Les glaces ont été inventées pour nous reposer de nous regarder

Payer ses dettes est une faiblesse.

Le hasard n’existe pas pour les imbéciles.

Ce qui porte un nom n’est plus original

Je méprise tous les hommes qui ont des préjugés

J’apprécie tout ce que les gens ne disent pas ».

Dans sa revue 391, il « lance la mode de la pointe injurieuse et de

l’aphorisme polémique ».