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Edmond Rostand
330
331
329.
Rosemonde GÉRARD
. L.A.S. « Rose Gérard », [fin 1880 ?], à son demi-frère Henry
L
ee
; 4 pages in-8 (deuil). 250/300
L
ettre
de
jeunesse
[après la mort de son père le comte Gérard (7 août 1880). « Espoir, patience, courage voici ce que je ne cesse de me
répéter, pourtant
cher cher Henry
je n’en suis pas moins triste. Je vous aime tant et je serais si heureuse au milieu de vous. Enfin puisqu’il
le faut espérons attendons ; peut-être que tout s’arrangera. En tous cas j’y mets tout mon pouvoir et ma volonté car tu comprends cher
petit frère que quand il s’agit de vous revoir, de voir maman c’est mon bonheur qui est en jeu. Je t’écris cette lettre à la hâte car je vais
aller dans un quart d’heure au piano »… Elle parle de son jour de parloir, de Mme d’
A
rchiac
(femme du neveu et légataire universel du
comte Gérard) et du jour de sa sortie : « Si je sors avec elle cette fois-ci hélas ! ce ne sera pas pour mon plaisir et ce sera la dernière fois
je le crains bien. J’ai à lui parler fort sérieusement »…
O
n
joint
17 L.A.S. (9 non signées) de sa mère Sylvie Perruche, Mme William
L
ee
, adressées à sa fille Rosemonde. Plus l’accord concer-
nant la succession de Sylvie Lee, signé par Rosemonde et Edmond Rostand, et Henry et William Lee (23 décembre 1903) ; l’inventaire
après décès du comte Gérard (incomplet), et 2 documents concernant son décès et sa succession ; une L.A.S. testamentaire de Julie
Perruche à Mme Lee (1875) ; un poème manuscrit :
Vers adressés à notre bon père, le maréchal Gérard, par une élève de la Maison royale
des Loges
; et 2 télégrammes par le comte Gérard et par Rose Gérard à Mme Lee.
330.
Rosemonde ROSTAND
.
P
oème
autographe signé « Rosemonde »,
Le Retour
, et L.A.S. « Dodette »,
Cambo
[1904-
1905 ?], à Edmond
R
ostand
; 1 page in-8, et 3 pages in-12 à en-tête d’
Etchegorria
.
500/700
P
oème
et
lettre
de
R
osemonde
R
ostand
à
son mari
.
Le Retour
est sous-titré « Petit rondeau à mon mari », et compte 3 strophes :
« Le Retour fait naître un bizarre
Trouble dans toute âme d’amant :
Rêves, projets… l’esprit s’égare !...
On est tout, je ne sais comment ! »…
Au sujet d’un collier : « Je te le renvoie, tu en feras ce que tu voudras mais sache bien que si maintenant tu me le redonnais une seconde
fois il me ferait encore plus plaisir puisqu’il me montrerait jusqu’où peut aller pour moi ta tendresse. Oui, je voudrais de toute mon âme
[…] que tu me le mettes au cou toi-même comme un cher et précieux bijou de fiançailles, non de ces jolies petites fiançailles gaies qu’on
a à vingt ans mais d’autres fiançailles autrement éternelles et profondes de deux cœurs qui se sont aimés jusqu’à même se faire souffrir
tout. […] Edmond adoré c’est la première lettre que je t’écris depuis les lettres d’il y a
seize ans
! Et c’est encore une lettre d’amour. Je
pleure en bas. J’attends et je t’embrasse »…
O
n
joint
une L.A. (minute) d’envoi de son recueil
Les
Pipeaux
à un critique, [1889].




