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107

342.

Louis BARTHOU

(1862-1934) homme politique et écrivain. 12 L.A.S., 1907-1934, à Rosemonde

R

ostand

 ;

14 pages

in-8, la plupart à l’encre violette et à en-tête

Le Ministre des Travaux Publics...

ou

Le Garde des Sceaux…

, une adresse.

200/300

C

orrespondance

amicale

.

29 septembre 1907.

« Je pense du Dr

L

afourcade

, mon collègue au Conseil Général, tout le bien que vous

m’en dites et je me réjouirais vraiment, en même temps que vous, et aussi beaucoup à cause de vous, le jour où il sera décoré »… Il

l’assure néanmoins qu’elle a en lui « un

très actif

collaborateur »… Il termine en rappelant sa promesse « de tirages sur

papiers rares !

 »…

24 mars 1908

, au sujet de l’acquisition d’un tableau de

P

ascau

 : « Il faut l’aval de la Commission. Mais j’y ai quelques influences et elles

agiront »…

23 juillet

 : le sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts n’a finalement pas décidé d’acheter le tableau mais l’a assuré de se porter

acquéreur d’une autre toile de Pascau « ou d’une commande dont il se chargerait. Si ce peintre de talent veut bien me faire connaître ses

intentions et sa préférence, il peut compter sur mon plus actif et dévoué concours »…

13 janvier 1909.

« Charles-Henry

H

irsch

est resté

en marge de la promotion du Ministre de l’Instruction Publique, mais si près d’y entrer que ses chances sont, pour le mois de juillet,

tout à fait exceptionnelles »…

27 mai 1909

 : « Aux poëtes, qui sont rois, nous ne saurions mieux offrir que des ambassadeurs, et nous

mettrons à vos pieds la Russie et l’Espagne. Ne soyez pas effrayée ; leur puissance ne vaut pas la vôtre »…

23 février 1912

, il la

prie de

transcrire, sur son exemplaire des

Pipeaux

,

Lorsque je serai morte

ou

Ceci est mon testament… 17 août 1931.

Félicitations pour sa décora-

tion de la Légion d’Honneur : « Évoquant avec une sincérité affectueuse ces années où nous fûmes amis, je tiens à vous dire la joie que

votre promotion m’a faite. Elle était due à votre grand talent et à une œuvre qui durera. Je vous félicite »…

343.

Henry BAÜER

(1851-1915) journaliste et critique. 10 L.A.S.,

Paris

,

Taormina

,

Tunis

et Néville (Seine-Inférieure) 1901-

1910, à Rosemonde

R

ostand

 ; 35 pages et demie in-8, qqs-unes à son chiffre, qqs en-têtes.

150/200

B

elle

correspondance

amicale

, souhaitant revoir « la plus adorable muse » et le poète et « glorieux ami » (14 novembre 1901), se plai-

gnant de la mauvaise foi de

C

almette

, « malgré les démarches si pressantes d’Edmond » (26 janvier 1902), suivie d’une réconciliation…

Confession de neurasthénie… Représentations de Rostand à Tunis… Il est question de Mme Le Bargy (

S

imone

), de

C

oquelin

et de

Chantecler

dont la relecture a confirmé que « l’œuvre, la plus considérable du théâtre poétique français, allait au plus haut dans le génie

lyrique » (29 mars 1910)…

344.

Pierre BENOIT

(1886-1962). 6 L.A.S., 1918-1950, à Rosemonde

R

ostand

 ;

12 pages in-8 ou in-4.

150/200

Belles lettres amicales. Le 31 décembre 1918, il évoque le grand deuil, avec « le vœu que votre douleur se décante de tout ce qui la rend

si horrible dans les premiers instants »… Il lui adresse ses vœux, demande des nouvelles de Maurice dont il lit

Le Cercueil de cristal

, lui

transmet le souhait de son amie Marie-Thérèse Carrier qui voudrait Rosemonde comme marraine pour son bébé ; en 1950, du Liban

(vignette du

Collège St Joseph d’Antoura

), il lui envoie un poème sur « Mélissende de Tripoli »… Etc.

345.

Henri BERGSON

(1859-1941). 2 L.A.S., Paris 1918-1936, à Rosemonde

R

ostand

 ;

5 pages et demie in-8 (petites fentes

aux plis).

250/300

4 décembre 1918.

Condoléances au décès d’Edmond

R

ostand

 : « Ma douleur est profonde. Je n’admirais pas seulement en Rostand le

grand, très grand poète ; j’aimais aussi cette âme noble et généreuse qu’on aperçoit, comme par transparence, à travers tout ce qu’il a

écrit. Le jour où je fis sa connaissance, je m’aperçus que je le connaissais depuis très longtemps. […] Maintenant qu’il n’est plus, je me

reproche de ne lui avoir pas suffisamment fait sentir ce qu’il y avait d’ardente sympathie dans mon admiration. Il nous quitte au moment

même où nous nous tournions vers

lui, dans l’attente du chant triom-

phal. Car il eût été le poète de cette

guerre ; il nous en aurait donné le

drame ou l’épopée : bien avant la

guerre, son vers avait déjà des réson-

nances de victoire »…

9 janvier 1936.

Remerciements pour l’envoi de

son livre sur

Edmond Rostand

. « Le

meilleur de mon temps est pris par

la maladie, ou plutôt par ma lutte

contre elle. Je veux pourtant que

vous sachiez avec quel intérêt je vous

ai vue souligner de plusieurs traits

de feu la vie et l’œuvre d’Edmond

Rostand, de manière à reproduire

quelque chose de l’illumination que

fut pour nous cette poésie, et aussi

de la chaude atmosphère d’héroïsme

qu’elle créa autour d’elle. Il faut que

les nouvelles générations sachent ce

que nous avons éprouvé »…

Edmond Rostand