104
331.
Charles LECONTE DE LISLE
(1818-1894).
P
oème
autographe signé à sa filleule Rosemonde R
ostand
; 1 page in-8.
300/400
Q
uatrain
dédié « à Madame Rosemonde Rostand » :
« Vos vers que j’aime, ô Rosemonde,
Sont purs et frais, tendres et doux ;
Rien de plus adorable au monde,
Si ce n’est vous. »
O
n
joint
un fragment de
poème
autographe de Rosemonde R
ostand
(1 page in-4 pag. « 17 »), évoquant le don de ce quatrain qu’elle
cite avec le commentaire :
« Il y avait de quoi me monter à la tête ;
Il y avait de quoi me croire un peu poête »…
Reproduction page 103
332.
Rosemonde ROSTAND
.
P
oème
autographe,
La Main
; 1 page petit in-8 de carnet.
150/200
Pièce de cinq quatrains :
« Ton corps est un bel arbrisseau
Dont tes bras sont les branches frêles
Et sous tes doigts, qui sont des ailes,
Ta main est un petit oiseau »…
Au verso, on a collé un autre feuillet portant un fragment de poème autographe (plus quelques languettes découpées du même carnet
portant des débuts de vers).
333.
Rosemonde ROSTAND
.
M
anuscrit
autographe,
Spiritisme
; 13 pages in-4 à l’encre violette et rouge sur papier violet.
300/400
Sketch radiophonique entre « Elle » et « Lui », en alexandrins, avec le minutage au crayon noté en marge. La scène se passe un soir,
chez « Elle », où « Lui » est arrivé à l’improviste. Ayant refusé des jeux de cartes, échecs, etc., ainsi que des romans (tous « du Concours
Femina »), le visiteur accepte la proposition de son amie de faire tourner une table. Lui est facétieux, et elle, grave. Elle convoque tour
à tour le chansonnier Joseph Darcier, Baudelaire, Chabrier, Marceline Desbordes-Valmore et Gabriel Fauré ; à chacun, ils donnent un
poème ou chant de sa composition. Le sketch se dénoue par une réflexion moqueuse :
« Un coup. C’est vraiment oui. Eh bien continuons…
En pensant que les mots que l’on dit sur les ondes
Vont peut-être plus loin même qu’au bout du monde ! »…
O
n
joint
2 fragments autographes de dialogues en vers, entre Horace et Darcier, et entre Brigitte et Xavier (3 p.).
Reproduction page 103
334.
Rosemonde ROSTAND
.
M
anuscrit
autographe signé en tête,
Rosemonde Gérard
, [1923 ?] ; 3 pages in-4 à l’encre
violette sur papier violet.
300/400
R
evue
de
presse
établie après la publication d’une nouvelle édition des
Pipeaux
(Fasquelle, 1923). Après un rappel de la filiation de
la poétesse (« petite-fille du Maréchal Comte Gérard et arrière-petite-fille de la Comtesse de Genlis »), la poétesse cite des jugements
flatteurs de Louis Payen, Leconte de Lisle, Paul Souday, Albert Willemetz, Pierre Lagarde, etc.
Reproduction page 103
335.
Rosemonde ROSTAND
.
M
anuscrits
et notes
autographes, [1925 et s.d.] ; 33 pages formats divers dont plus de la moitié
sur des feuillets arrachés d’agendas (en partie au crayon).
300/400
Poésies diverses sur des feuillets d’un agenda des Galeries Lafayette, [1925], dont un sonnet :
« Ce n’est pas Paris tout à fait ;
Ce n’est pas non plus la campagne ;
Et le soir, lorsque l’ombre gagne
On ne sait pas trop où l’on est »…
Brouillons de lettres, notes diverses, et d’autres poésies sur des feuillets d’un agenda comptable :
« Ah ! comment a-t-on ce courage
De s’en aller si loin, si haut
De s’en aller jusqu’aux nuages
Pour ne rapporter que des mots »…
Liste de quelque 150 personnes et leurs adresses, sur deux colonnes, dames à gauche, hommes à droite ; coordonnées de quelques
sociétés d’auteurs, journalistes et entreprises, etc.




