98
315.
Edmond ROSTAND
.
M
anuscrit
autographe, et P.A.S. ; 1 page oblong in-12 au crayon, et 1 page oblong in-8 avec timbre
fiscal.
400/500
Q
uatrain
autographe, au crayon en lettres capitales, pour être gravé à l’entrée de sa villa d’Arnaga :
«
T
oi qui
viens
partager
notre
lumière
blonde
S
alut
!
mais
si
tu
veux
la
partager
longtemps
N’
entre qu
’
avec
ton
cœur
,
n
’
apporte
rien
du monde
,
E
t
ne
raconte
pas
ce que
disent
les
gens
! »
4 février 1913
,
reçu de M. Morot 25.000 F, moins 10% de commission, « pour cinq panneaux de tapisserie bergères L. XV »…
316.
Edmond ROSTAND
. L.A.S., [vers 1914], à son cher Jean
R
eix
; 2 pages in-8.
150/200
« Votre exquise, pimpante et émouvante lettre m’avait fait espérer que vous viendriez à Paris. […] Je suppose que vous n’avez pu quitter
votre poste, et vous écris, ne voulant plus tarder à vous dire le plaisir que m’ont fait vos dernières lettres si pittoresques. – J’ai été –
comme toujours, hélas, – fort souffrant. Mais je suis dans une de mes alternatives de mieux. J’espère que vous gardez votre magnifique
moral, votre activité incroyable, votre ingéniosité inouïe à vous rendre utile »… Et de parodier l’Hymne au soleil de
Chantecler
: « Ô Reix
“…sans lequel les choses Ne seraient que ce qu’elles sont !...” »…
317.
Edmond ROSTAND
. P
oème
autographe et 2
dessins
originaux à la plume ; 3 pages in-24 (7,5 x 8,5 cm ; 6 x 9,5 cm ;
5,5 x 9 cm).
400/500
Strophe de 6 vers :
« C’est le jardin qui se bleute
Lorsque Goethe
Met Marguerite au jardin ;
C’est l’immortelle volière
Où Molière
Met le perroquet Jourdain »…
Croquis d’un paysage. Dessin d’une petite maisonnette, en dessous de laquelle il a esquissé deux vers : « Mon cœur plus inflammable
et de vieil amadou »…
318.
Edmond ROSTAND
.
M
anuscrit
autographe avec 5
dessins
à la plume ; 1 page in-4.
400/500
E
squisses de
premier
jet d
’
une
pièce de
vers
sur
M
arseille
, avec ébauches de vers et corrections, évoquant sa ville natale, ses couleurs,
ses parfums, ses bruits : les marchés, les poissonnières et le marché aux poissons, les épices, les guirlandes d’éponges, etc. Il a croqué
au milieu du texte deux têtes d’homme à la moustache très fournie, dont un semble être un autoportrait fumant la cigarette ; plus bas
dans la page, il évoque des amphores et en dessine trois…
Reproduction page 97
319.
Edmond ROSTAND
. 2
manuscrits
autographes avec
dessins
; 2 pages in-4.
500/700
E
squisses
de
premier
jet
pour
son
projet
de
pièce
sur
J
eanne
d
’A
rc
,
qui
n
’
aboutira
jamais
, avec de nombreuses ébauches de vers.
Une page, à l’encre brune, porte en bas le titre « LES VOIX » : « Du tribunal que j’ai composé. Notre armée […] Docteurs, licenciés,
bacheliers […] Et l’Université / De combattre le diable elle-même jalouse »… Dessins de 4 profils d’hommes, dont un autoportrait.
La seconde, à l’encre bleue, comprend quelques notes sur l’action : « La Hire est à Louviers. Louviers est à sept lieues de Rouen. – Du-
nois envoyé avec de l’argent. 14 mars 1431 2000 livres au bâtard »… De nombreuses ébauches de vers se rattachent au procès de Jeanne :
« Lumière du royaume ! – Éclat des fleurs de lys !/ Soutien de la chrétienté ! […] Pour avoir dit que Jeanne était bonne, – brûlée ! »… En
bas de page, dessins d’un haume, 4 silhouettes ou têtes de Jeanne avec l’auréole, et une silhouette d’archange en armure.
Reproduction page 97
320. [
Edmond ROSTAND
]. Affiche pour
Chantecler
, 1910 ; impr. Marcel Picard, 115 x 45 cm (fragile, fentes et déchirures).
100/150
« Porte Saint-Martin. Relâches pour répétitions générales de
C
hantecler
. Pièce en 4 actes, en vers de M. Edmond Rostand ».
O
n
joint
l
’
édition
préoriginale
de
Chantecler
, dans 4 numéros de
L’Illustration
(1910), avec de nombreuses illustrations (certaines en
couleurs) par Alfred Edel, Georges Scott, Léon Fauret, Edmond Dulac, etc., et de très nombreuses photographies (in-fol., cart. demi-
percaline rouge, usagé).
321.
Jacques d’
ADELSWÄRD-FERSEN
(1880-1923).
P
oème
autographe signé, À Edmond Rostand, mai 1901 ; 1 page petit
in-4 à l’encre violette.
300/400
B
eau
poème
en hommage à
R
ostand
, « parce qu’une trinité de Jeunesse de Beauté et de Gloire rayonne sur son œuvre sur son nom dans
ses yeux ». Edmond Rostand avait préfacé le recueil de poèmes d’Adelswärd-Fersen, Ébauches et Débauches, paru cette même année
1901
.
Daté de « Ce joli mois de mai 1901 », le poème compte 4 quatrains :
« C’est votre Cyrano se mourant à la lune
– Pour ce jour-là, du moins, comme il manque de nez !
Ce sont vos friselis d’adieu, les doigts fanés,
Et les rimes sonnant au rire de quelqu’un »… etc.




