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106.

Franz LISZT

(1811-1886).

C

arte

de

visite

avec adresse autographe, [Rome vers 1875].

200/300

Sur une carte de visite à son nom gravé

F. Liszt

, Liszt a noté au crayon son adresse à Rome : « Vicolo de’ Greci 43 ».

107.

Albéric MAGNARD

(1865-1914). 2

partitions

imprimées avec

envois

autographes signés, 1904-1906 ; in-fol., carton-

nages d’éditeur avec couv. imprimées et dos toilé.

200/250

Quatuor à cordes

(Propriété de l’auteur, Paris ; L’Émancipatrice, imprimerie communiste, 1904), envoi : « A Marcel Labey cordialement

A. Magnard 22/11/04 » ; la première audition eut lieu le 19 mars 1904 à la Société Nationale de Musique, salle Pleyel, à l’initiative de

Marcel

L

abey

(1875-1968). La partition porte des signes d’articulation au crayon bleu de la main de Magnard ; des annotations au crayon

de papier ont été ajoutées postérieurement. –

Hymne à Vénus

. Partition d’orchestre (Propriété de l’auteur, Baron (Oise) ; impr. E. Dupré,

1906), envoi : « A Marcel Labey AM Baron 12.1.07 » (qqs annotations au crayon).

Cachet encre de Marcel Labey sur les couvertures.

108.

Bohuslav MARTINU

(1890-1959). L.A.S. « Bohu », [Nice] 20 décembre 1954, à Marcel

M

ihalovici

 ; 2 pages in-4, enve-

loppe.

500/600

Il n’a pas osé l’inviter plus tôt à venir lui rendre visite à cause du mauvais temps, mais l’incite à venir quand même : « Cela te donnerait

des idées d’écrire une Sonate pour piano, imagine-toi que j’en ai écrit une, la première !! Quelle décadence ! Nous avons entendu ta

causerie ou tu as fonctionné tout seul. On a entendu

Nonet

et

Cello Sonata

 ». Il évoque son ami le compositeur Tibor

H

arsanyi

(mort

le 19 septembre) : « Plus je reste ici, même caché et à l’abri, plus je pense à ce pauvre Tibor qui ne sait pas qu’il est Français et alors il

n’ose pas dire “M– !” à ses compatriotes ; puisqu’il ne sait pas. Alors il se ronge et rouspète […] Mais assez des souvenirs. Nous avons

entendu chef d’œuvre de Varreze [

Déserts

de

V

arèse

], j’espère que tu ne l’as pas manqué, ayant été pris par la production de tes opéras,

parce qu’il m’a semblé entendre ta voix d’enthousiasme parmi les admirateurs. Mon vieux nous n’avons plus la chance de se placer, c’est

fini ! On n’a pas donné mon nom à une rue à Prague mais à une

place

à Policka »… Il se réjouit du succès des opéras de son ami, « mais

fais attention tu seras bientôt comme Monique [Haas, pianiste, femme de Mihalovici] et vous ne vous verrez plus, comme c’est arrivé

à ce jeune couple de mariés dont la mariée travaillait pendant les jours et lui pendant les nuits […] et quand ils se sont rencontrés après

des années par hasard sur l’escalier ils ne se sont pas reconnu »…

Musique et Spectacle

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