30
92.
Gaetano DONIZETTI
.
M
anuscrit musical
autographe, [pour
Maria Padilla
] ; 2 pages grand in-fol. (feuillet déchiré en
deux et recollé).
3 000/4 000
M
anuscrit
de
premier
jet
d
’
une
scène
de
son
opéra
M
aria
P
adilla
, créé le 26 décembre 1841 à la Scala de Milan, sur un livret de
Gaetano Rossi et Donizetti d’après le mélodrame de François Ancelot, sur l’histoire de la maîtresse du roi de Castille, Pedro le Cruel.
Esquisse de premier jet de la scène V de l’acte II, duo entre Don Pedro et Don Ruiz (avec interventions du chœur de gentilhommes),
depuis l’air de Don Ruiz : « Io lo vedo alla fin quest’augusto. Degno figlio d’Alfonso il re giusto »… jusqu’à la dernière réplique de Pedro :
« Vendetta farò »… Cette esquisse donne la ligne vocale et les paroles, sur une portée, avec quelques ébauches d’accompagnement, noté
sur une seconde ligne pour la fin de cet échange. Suit la ritournelle orchestrale, et la ligne de chant (sans les paroles) pour le duo « Sovra
il vil »… La feuille a été probablement déchirée par Donizetti après la mise au net.
93.
Paul DUKAS
(1865-1935). L.A.S. [20 février 1920], à Marcel
L
abey
; 1 page in-12 remplie d’une petite écriture, adresse
au verso.
150/200
Il regrette de n’avoir pu aller écouter la
3
e
Symphonie
de Labey ; des amis lui ont vanté « la sureté de forme et la noblesse de style ainsi
que l’élévation des sentiments tout à fait dignes, disent-ils, du grand artiste et de l’ami très cher à la mémoire de qui votre œuvre est
dédiée »…
O
n
joint
une carte de visite a. s. ([2.XII.1920], enveloppe), remerciant Labey de l’envoi de son
Quatuor
.
94.
Paul DUPIN
(1865-1949). 3 L.A.S., Paris 31 mai, 3 et 14 novembre 1943, [à Émile
P
assani
]
; 4 pages in-4.
100/150
À
propos de
l
’
exécution de
ses œuvres
chorales
. Il va s’occuper de se procurer « quelques chœurs en canon » et Mme
K
oechlin
va l’y
aider. Il donne quelques précisions mais « votre expérience domine la pensée (sinon
créatrice
, du moins de
sonorités
) de l’auteur (soit
votre tempérament de musicien) la valeur d’une interprétation étant à mes yeux, toujours plus importante que la valeur d’une œuvre »...
Il a éprouvé un immense bien-être à l’audition de ses deux chœurs et considère comme un réel privilège l’estime et la sympathie que
lui a témoignées la chorale de Passani. Le
Gloria
lui a causé une forte impression : « ne possèdent cette ampleur dans l’émotion que les
vrais artistes doués »...
92




