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26

69.

Brigitte

BARDOT

(née 1934). 2 L.A.S., 1993-1997, à Michel de

L’O

rmeraie

 ; 2 pages oblong in-12 à en-tête de

La

Madrague

, et 1 page in-4, enveloppes.

300/400

La Madrague, Saint-Tropez

6 avril 1993 

: elle le remercie de sa proposition, mais elle n’a pas le temps pour le moment : « Ce combat

étant de tous les instants, il est difficile de prendre des rendez-vous ponctuels. Et puis j’ai commencé à écrire ma vie, depuis déjà fort

longtemps, je pense que je mènerai moi-même cet ouvrage à terme lorsque je serai plus au calme »…

[Montfort l’Amaury] 27 février 1997

 : elle le remercie de son somptueux cadeau : « Si tous les petits cailloux blancs étaient des pierres

aussi précieuses que le livre que vous avez eu la bonté de m’offrir, les petits poucets du monde seraient devenus des joailliers de

renom »…

70.

Hector BERLIOZ

(1803-1869). L.A.S., [Paris 26 mars 1843], à M. Mallot [

M

alo

], chez M. Schlesinger ; 1 page in-12,

adresse.

500/600

À

propos

de

la

G

rande

S

ymphonie

funèbre

et

triomphale

. « J’attends toujours les épreuves de la partition de ma symphonie… Quand

donc les aurai-je ?.. Ne m’oubliez pas je vous en prie »…

71.

Hector BERLIOZ

. L.A.S., 22 juin [1861], au ténor Antoine

R

enard

 ; 1 page in-8.

300/400

Il le prie de passer chez lui « pour causer de notre concert de Bade » ; il donne son adresse « 4 rue de Calais ». [Pour le concert-festival

du 26 août 1861 à Bade, dirigé par Berlioz, Antoine Renard chantera un air de

La Juive

d’Halévy, et le duo de

Lucia di Lammermoor

de

Donizetti avec M

elle

Monrose.]

72.

Arrigo BOÏTO

(1842-1918). L.A.S., [1876 ?], à la Signora Rita ; 4 pages in-8, en italien.

300/400

S

ur

son

opéra

M

éfistofele

, pour lequel la bonne étoile commence à briller. Faccino [le chef d’orchestre Franco

F

accio

, qui dirigea la

3

e

version de l’œuvre à Venise en mai 1876] fut son ange sauveur, en portant le poids de

Mefistofele

avec sa baguette héroïque. Ricordi

veut le faire représenter à Bologne. Quand

Amleto

[opéra de Faccio sur un livret de Boïto] aura triomphé, il sera content et pourra se dire

que la bataille est gagnée. Il a envoyé

Mefistofele

à Escudier, ainsi qu’au maestro

V

erdi

73.

Charles BORDES

(1863-1909). 7 L.A.S., 1901-1905, à Marcel

L

abey

 ; 7 pages in-4 ou in-8, 5 à en-tête de la

Schola Can-

torum

, 2 enveloppes (une lettre fendue).

120/150

9 décembre 1901

 : il reporte une répétition et souhaite remplacer Mme Loreno par Mme de la Rouvière : « Vous devez être tout embêté

car j’ai senti que vous aviez une furieuse envie de diriger jeudi mais les accents que vous aviez dans votre jeu, n’étaient pas assez bril-

lants » ; il évoque une « mémorable soirée Schumann et d’Indy qui sauvera la mise.…

14 juillet 1903

 : « j’ai enfourché

Zoroastre

que je

trouve une chose admirable et que je vous donne presqu’entier l’an prochain » ; il est en pleine liquidation de la Schola qu’il va quitter

et fait les comptes. Pour les obsèques de Mme d’Indy (décembre 1905), il envisage de donner un fragment de l’

Actus tragicus

de Bach,

mais il faut savoir ce qu’en penserait d’Indy… Rendez-vous pour des répétitions ou dîners dans le cadre de la Schola Cantorum, etc.

O

n

joint

un ensemble de 22 partitions de mélodies de Charles Bordes sous chemise imprimée de l’Édition Mutuelle, dont une (

O mes

morts tristements nombreux

) avec

envoi

a.s. à son ami Marcel

L

abey

.

74.

Emma CALVÉ

(1858-1942).

P

hotographie

avec

inscription

autographe signée, 1907 ; 34,5 x 26 cm (petites épidermures,

bords renforcés au dos).

100/150

Portrait en pied de la cantatrice par Aimé

D

upont

(

Copyright A. Dupont

). Elle a inscrit dessous : « Qui chante son mal enchante ! Emma

Calvé 1907 » ; et le long de la marge gauche, 5 vers d’une

Chanson Toscane

 : « Altra volta ieri bella / Bianca snella ! »...

O

n

joint

une photographie du compositeur et chef d’orchestre anglais George

H

enschel

avec sa femme.

75

75.

Enrico CARUSO

(1873-1921).

D

essin

original signé avec

légende

autographe,

1915 ; environ 17,5 x 12,5 cm contrecollé sur un cartonnage ; en italien. 400/500

Portrait à la plume et au lavis d’une dame coiffée d’un chapeau, vue de profil, identifiée

au verso comme Milka

T

ernina

(cantatrice croate, 1863-1941), dédicacé « Alla Simpatica e la

Beniamina delle Beniamine ! » Caruso a signé en bas à droite : « Enrico Caruso B.A. [Buenos

Aires] 1915 ».