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31

98

101

95.

Gabriel FAURÉ

(1845-1924). L.A.S. comme « Directeur du Conservatoire », [Paris 8 juillet 1920], à André

D

ezarrois

;

1 page in-12 avec adresse au verso (carte pneumatique ; petit trou de brûlure, bords jaunis).

100/120

« J’aurais été très heureux de témoigner une très profonde sympathie pour l’œuvre de Mme Blumenthal en me rendant dès aujourd’hui

à votre convocation. J’en suis empêché par les concours qui me retiennent au Conservatoire »…

O

n

joint

un télégramme au même

(11 juillet 1922).

96.

Gabriel

FAURÉ

(1845-1924). L.A.S. [27 décembre 1923] à Marcel

L

abey

 ; 1 page in-8, enveloppe.

100/150

« Je suis très sensible à la part que vous m’avez réservée dans votre beau programme ; j’aurais été [ravi] d’entendre ces chœurs et votre

orchestre sous votre direction »…

97.

César FRANCK

(1822-1890). L.A.S., lundi, à M. Cavaillé [Aristide

C

availlé

-C

oll

] ; 1 page in-12.

400/500

« C’est samedi prochain 15 de ce mois qu’a lieu le concours d’orgue. Soyez assez bon pour m’envoyer quelqu’un et faire revoir l’orgue

auparavant. Il marche bien ; le hautbois seul a besoin d’être un peu accordé »…

98.

César FRANCK

.

Les Béatitudes (Die Seligkeilen)

. Poëme de Madame Colomb… Partition chant et piano (Paris, Brandus et

Cie, [1879]) ; petit in-fol., relié demi-parchemin (rousseurs).

300/400

É

dition

originale

, avec

envoi

autographe signé à Pierre de

B

réville

sur le titre : « A Monsieur Pierre de Bréville César Franck ».

99.

Charles GOUNOD

(1818-1893). L.A.S., Paris 10 janvier 1854 ; 1 page in-8 en-tête

Ville de Paris. Écoles communales.

Direction de l’Orphéon.

200/250

Il renvoie les épreuves [probablement de la

Messe de Saint Cécile

] dont il est mécontent : « Il y a tant de fautes que je n’ai pas eu la

place de les mettre toutes en marge : sur plusieurs je me suis borné, faute de place, à mettre une croix +. – Je trouve que ce tirage fait

craindre un mauvais procédé d’impression : presque toutes les notes sont restées en

blanc

. – Je trouve aussi que votre distinction du petit

chœur avec le Grand Chœur trompe et surprend l’œil dans quelques endroits »…

100.

Vincent d’INDY

(1851-1931). L.A.S., 10 juin 1898, à un « cher camarade » ; 3 pages in-8 (petit deuil).

400/500

Il est très sensible à la cordiale sympathie de sa lettre, mais en réprouve les exagérations : « Nous sommes tous les ouvriers d’une même

œuvre, les maçons d’un même monument et que nous y apportions une pierre de taille ou un linteau de porte, pourvu que la matière

employée soit une parcelle de nous-mêmes, avec une portion de notre cœur, elle sera bonne et durable. Le principal, pour élever le beau

monument de l’Art, serait que nous tous, ouvriers, nous nous aimions les uns les autres, au lieu de nous haïr – comme il arrive, hélas,

trop souvent entre confrères – Nous devrions former une vraie famille et nous entr’aider au lieu du contraire […] et l’échange des idées

deviendrait sûrement profitable à tous. Ce sont peut-être des rêves »…

Musique et Spectacle