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28

81.

CHEFS D’ORCHESTRE.

13 L.A.S., 1909-1965, à Marcel

L

abey

et à sa femme. 

100/150

Camille

C

hevillard

(5), Georges

M

arty

, Paul

P

aray

(2),

R

hené

-B

aton

, Victor

V

reuls

(2), Georges-Martin

W

itkowski

(2),

82.

Luigi CHERUBINI

(1760-1842). L.A.S., Paris 24 avril 1821, à M. Verneur

,

chef des Bureaux à l’Hôtel de Ville ; 2 pages

in-4, adresse.

400/500

P

réparatifs

de

la

fête

du

baptême

du

D

uc

de

B

ordeaux

.

Il renouvelle sa demande de cartes d’entrée pour ses musiciens : « J’ai besoin pour ma Cantate, salle du Trône, 81 cartes. Pour l’Inter-

mède de MM

rs

B

oieldieu

et

B

erton

, Salle du St-Esprit, 46 cartes. Et enfin pour l’orchestre d’harmonie, Salle du Banquet, 12 cartes ».

Il demande en outre quelques cartes supplémentaires, par précaution en cas de changements de musiciens dans ces trois orchestres…

83.

René CLAIR

(1898-1981) cinéaste. 5 L.S. et une L.A.S.,

Neuilly-sur-Seine

1970-1971, à Stanley

A

ppelbaum

, Dover Publi-

cations, à New York ; 8 pages et demie in-4 ou in-8 (la L.A.S. en anglais).

300/400

P

rojet

d

une

édition

américaine

de

C

inéma

d

hier

et

d

aujourd

hui

[la traduction d’Appelbaum,

Cinéma Yesterday and Today

, parut

chez Dover en 1972].

24 décembre 1970

. Il laisse à son appréciation de publier le livre intégralement, ou de faire « quelques allègements »

pour le lecteur américain…

15 janvier 1971

. Envoi d’extraits de la presse française louant le livre…

28 juillet 1971

. Réponses à six ques-

tions cinématographiques, dont la plus importante concerne sa découverte des œuvres de Thomas de

Q

uincey

, alors qu’il séjournait

chez Claudette Colbert, et sa propre traduction d’un passage. « Je ne crois pas que le ton puisse être très différent dans l’original mais je

n’ai pas trouvé que Quincey attaque la littérature française »…

20 octobre 1971

. Quelques précisions, confirmant que Paul Gilson dirigea

Mémoires des maisons mortes

, et identifiant une citation de Mallarmé…

30 octobre 1971

. Marius et Olive sont des personnages légen-

daires : ils n’ont pas été créés par

P

agnol

, « mais par la tradition locale, comme le sont les personnages des petites histoires juives »…

84.

Henri CLIQUET-PLEYEL

(1894-1963).

M

anuscrit musical

autographe,

Concerto

, [1940] ; 155 pages in-fol. (à l’encre et

au crayon, quelques déchirures au premier feuillet). 600/800

P

artition

d

orchestre

de

son

concerto

pour

piano

et

orchestre

.

Le manuscrit, sur papier Durand à 20 lignes, est écrit à l’encre

bleu nuit pour la partie de piano (et les armatures) ; l’orchestration

est réalisée au crayon. L’orchestre comprend : 2 flûtes, 2 hautbois,

3 clarinettes, 2 bassons, 2 trompettes, 3 cors, 2 trombones, tuba,

harpe, batterie, et les cordes.

Les mouvements s’enchaînent :

Allegro quasi marziale

,

Andante

con moto

,

Vivace

,

Lento

,

Allegro moderato

,

Allegro molto

,

Allegretto

spirituoso

,

Moderato molto espressivo

,

Vivace

,

Andante con moto

,

Len-

to

,

Allegro molto

,

Vivo

.

Henri Cliquet-Pleyel avait fondé, avec Roger Désormière, Maxime

Jacob et Henri Sauguet l’École d’Arcueil, sous le parrainage d’Erik

Satie.

85.

Louise CONTAT

(1760-1813) actrice, sociétaire de la Comédie Française, elle créa Suzanne du

Mariage de Figaro

. L.A.S.,

Lyon 2 ventôse VII (20 février 1799), au citoyen

P

erregaux

, banquier à Paris ; 2 pages in-4, adresse avec cachet de cire

rouge (brisé).

100/150

Elle le prie de lui envoyer une lettre de crédit de 1200 francs. « Mes

camarades de la République

ayant jugé à propos de rouvrir leur

théâtre (bien que je n’aie aucun engagement avec eux ; et que celui qui me liait avec Sageret, me garantisse un congé

de 45 jours

à ma

disposition) viennent de me faire intimer l’ordre de retourner de suite à Paris, il ne m’est pas assez facile de me passer de 18 ou 20 000

ll

que devait me procurer ma tournée, pour que j’obéïsse aveuglément. J’ai fait toutes mes réclamations, mais en m’empêchant de jouer

ils me feraient mourir de faim »...

O

n

joint

une L.A.S. de l’acteur Jean-Baptiste

G

rand

-M

énil

, 12 frimaire XIV (3 décembre 1805), à l’avoué De Cormeille, avant une

réunion de ses camarades à laquelle il ne peut assister.