Background Image
Previous Page  146 / 188 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 146 / 188 Next Page
Page Background

144

Elle l’embrasse ainsi que sa femme,

et ses enfants à qui les adultes

doivent de bons exemples « étant

leurs devanciers dans la route

épineuse de la vie ». Enfin la cadette

Louise se joint à ses sœurs pour dire

mille choses affectueuses à leur ami

en espérant le voir bientôt. Tout

comme son aînée, elle signe de son

nom d’épouse : « Nerenburger née

Fernig ».

o

n

joint

un portrait gravé

de Félicité et Théophile, et une lettre

du maire de Mortagne (Nord) en

1883 sur le mariage de Félicité.

446.

Sophie

D

AWEs

, baronne de FEUCHÈRES

(1792-1840) aventurière, maîtresse du dernier prince de Condé, elle fut mêlée

en 1830 au scandale de son mystérieux « suicide » et de son héritage en faveur du duc d’Aumale. L.A.S. « S. Dawes B

ne

de

Feuchères », château de Saint-Leu 14 août 1827, [à

m

Arie

-A

mélie

duchesse

d

’o

rléAns

] ; 2 pages et quart in-4. 700/800

r

Are

lettre

sur

ses

mAnœuvres

concernAnt

l

héritAGe

sulfureux

du

dernier

c

ondé

. [Servante dans

une auberge près de Londres, Sophie

Dawes y fut remarquée en 1810 par

le duc de Bourbon, futur prince de

Condé, alors en exil. Il lui donna

des rudiments d’éducation et la fit

venir à Paris où il lui fit épouser

en 1818 un de ses aides de camp,

Feuchères, qu’il fit titrer baron ;

apprenant la supercherie, le mari

la quitta vite, et la belle devint la

maîtresse officielle du prince de

Condé. Quand on retrouva celui-

ci, en 1830, pendu à l’espagnolette

de sa chambre du château de Saint-

Leu, le scandale éclaboussa Louis-

Philippe et la famille d’Orléans : on

accusa le Roi d’étouffer l’affaire en

faisant conclure au suicide, alors que

rien ne semblait prouvé, et que la

baronne de Feuchères avait obtenu

l’année précédente du prince de Condé de changer son testament en faveur du duc d’Aumale, avec une large dotation pour elle.]

Elle remercie, émue, Son Altesse Royale de la réponse qu’elle a daignée faire elle-même à sa précédente lettre... « La reserve que Votre

Altesse Royale croit devoir s’imposer vis a vis de Mgr le Duc de Bourbon, me laisse une tâche douce à remplir, et je puis assurer votre

Altesse Royale que rien n’égalera mon bonheur, plus que de pouvoir lui prouver mon devouement et de realiser ses vœux de tendre

mère ; en engageant mon bienfaiteur à conserver son nom à la postérité je sens en même tems que je lui donne une marque de ma

gratitude »...

447.

FLANDRE

. Pièce au nom d’

A

lBert

d

’A

utriche

, Gouverneur des Pays-Bas, et

i

sABel

c

lArA

e

uGeniA

, Infante d’Espagne,

Archiduchesse d’Autriche, duchesse de Bourgogne, etc., Bruxelles 14 avril 1600 ; vélin in-plano, grand sceau de cire rouge

à leurs armes et effigies pendant sur queue (relief un peu écrasé).

300/350

Lettres en faveur d’Hugues

r

uinAult

, bourgeois marchand demeurant à Douai, pour valider son achat de terres en partie tenues en

fief et la plupart en coterie séant à Arleux en Gohelle, en leur pays et comté d’Artois, limitrophe de la France, les dites terres tenues des

prévôt, doyen et chapitre de l’église collégiale Saint-Pierre de Lille...