36
124.
Marcel CERDAN
. L.A.S. « Jules », Vendredi midi, à Édith
P
iaf
; 2 pages petit in-4.
1 000/1 500
B
elle
lettre
d
’
amour
: « Oh Toi Chérie ». Sa dernière lettre l’a touché, il ne sait trouver les mots pour lui répondre... Édith lui
manque : « je ne suis plus le même je ne rigole plus comme avant je rigolais pour un rien maintenant les mêmes choses qui me faisais
rire je les trouvent bêtes, c’est marrant tout ça. Chérie j’ai peur de tout ça. Tant qu’on s’aime tous les deux, ça vas mais si un jour tu te
réveille que tu te rende compte de ma valeur et que tu t’en aille ailleurs et que je reste seul avec toutes ces nouvelles idées que tu m’as
données, ça vas être du joli »... Il ne saurait être heureux loin d’elle, et il a besoin qu’elle lui donne du courage : « Je commence à en
avoir assez de ce métier qui m’a donné beaucoup de joie mais je commence être fatigué de tout ça »... Il parle de son frère, et se traite de
« vrai couillon » ; Puis il termine : « toi qui a bouleversé ma vie, je t’aime »...
125. [
Marcel CERDAN
]. 17
photographies
; noir et blanc, la plupart 13 x 18 cm et 18 x 24 cm, légendées au dos (quelques
défauts).
300/400
E
nsemble
de
photographies
de
presse
.
2 photographies du combat contre Holman
W
illiams
à Roland Garros (7 juillet 1946) ; 2 de
Cerdan au Consulat des États-Unis, remplissant les formalités pour son voyage (8 novembre 1946). Georges
A
brams
s’entraînant avant
son combat contre Cerdan (25 novembre 1946). Abrams et Cerdan à New York lors de leur visite médicale avant le combat, et sur le
ring (6 décembre 1946). Cerdan s’écroulant sur le ring après l’annonce de sa défaite face à Cyrille
D
elannoit
à Bruxelles (23 mai 1948).
Cerdan « souriant quand même », de retour à Paris après sa défaite (25 mai 1948). Delannoit esquivant un gauche de Cerdan à Bruxelles
lors du match-revanche (10 juillet 1948). Réception par Vincent
A
uriol
à l’Élysée des vedettes françaises des Olympiques et de Cerdan,
récent champion du monde de boxe (12 octobre 1948). Partie de pétanque avec Joe Rizzo, son frère Armand Cerdan et son manager Joe
Longman à Lake Evans, où le boxeur s’entraîne avant son combat contre
L
a
Motta à Détroit (juin 1949). Cerdan avec son épouse et ses
enfants dînant chez un couple d’amis en Long-Island. Cerdan lors d’un dîner (avec lettre d’envoi d’une admiratrice). Quelques autres
portraits du boxeur sur le ring, etc.
O
n
joint
un programme annonçant l’exhibition de Cerdan salle Wagram lors d’un gala au profit de
la famille du boxeur Mékaoui (21 avril 1949), un supplément mensuel du
Miroir Print
consacré au boxeur par Jacques Marchand, et
une plaquette souvenir publiée par le magazine après sa mort, quelques plaquettes publicitaires à son effigie, coupures de presse, etc.
126. [
Marcel CERDAN
].
2
scénarios
en tirages ronéotés
; 2 gros cahiers de 351-351 et 130 pages in-4.
400/500
Al Diavolo la celebrita
/
A Night of fame
. Comédie italienne réalisée par Mario
M
onicelli
et
S
teno
en 1949, sur un scénario
original de cinq co-auteurs (M. Monicelli, Steno, G. Tapparelli, E. Calindri et D. Hobbes Cecchini). Découpage et dialogues en italien
et en anglais en regard. Trois hommes envisagent de vendre leur âme à Satan afin de conquérir une belle femme. Marcel
C
erdan
incarne
Maurice Cardan, l’un des personnages principaux.
L’Homme aux mains d’argile
. Découpage et dialogues de ce film biographique sur la carrière de boxeur de Marcel
C
erdan
, qui y
interprète son propre, réalisé par Léon
M
athot
et sorti en 1949 (scénario original de Marcel
R
ivet
, dialogues de Charles
E
xbrayat
,
produit par Codo Cinéma).
E
xemplaire
de
M
arcel
C
erdan
, avec son nom au crayon rouge.
On joint le tapuscrit (incomplet de la fin) d’un résumé de scénario en anglais,
The Afternoon of a fawn
(21 p. in-4).
127. [
Marcel CERDAN
]. 20 L.A.S. de la famille
C
erdan
à Édith
P
iaf
, 1949-1956 et s.d. ; formats divers.
600/800
Marinette
C
erdan
(femme de Marcel). 5 L.A.S. (et 5 télégrammes) à Édith
P
iaf
, Casablanca mars 1950-août 1956, affectueux courriers
à sa « petite sœur chérie », qu’elle remercie de subvenir aux besoins et à l’instruction de ses enfants, tandis qu’elle se trouve dans une
« misère noire [...]. Avec toi ils ne manquent de rien [...]. Maintenant ils comprennent tout ce que tu fais pour eux »... Les enfants la
réclament, surtout le petit « Popaul » dont Edith est très proche...
6 L.A.S. de Paul, Marcel et René, les trois fils de Marinette et Marcel
C
erdan
, à « Tata Édith » : touchantes lettres affectueuses à leur
« 2
ème
Maman », évoquant aussi « tonton Jaques » Pills…
Lettres d’autres membres de la famille Cerdan à Édith : Vincent
C
erdan
, frère ainé de Marcel (3, dont une avant le décès de Marcel),
un oncle de Marcel Cerdan, Narcisse
L
opez
(2), etc.
O
n
joint
16 photographies des enfants Cerdan, certaines en compagnie de Marinette (noir et blanc) ; un télégramme de Marcel
T
ombereau
à Édith
P
iaf
à New York (25 septembre 1955), l’informant que Marinette
C
erdan
est rentrée à Casablanca mais que ses
enfants sont restés dans sa maison du boulevard Lannes [Édith Piaf avait installé la famille Cerdan chez elle après le décès de Marcel] ;
affichette de la vente aux enchères du mobilier saisi à la brasserie Cerdan de Casablanca le 1
er
octobre 1955.
128. [
Édith PIAF
]. 18
manuscrits musicaux
de chansons ou d’arrangements.
500/700
Plusieurs de Jean-Pierre Ferran :
Cet amour...
,
Le Feu
,
La fin du monde
,
Le mauvais rêve
,
Vitrines
. –
C’est toi l’plus fort
(René Cloërec),
Continue
(Dan Desgraves),
La Pénitente
(Gérard Jeune),
La Foule
et
Le Diable et l’amour
(Marguerite Monnot),
Moi j’ai rêvé
(Auguste
Pastour). –
Les Amants
,
Avant nous
,
Le Brun et le Blond
,
C’est d’la faute à l’amour
,
Envoie la musique
, etc.
O
n
joint
un ensemble de
copies ou reprographies d’autres chansons, des parties d’arrangements (parfois avec lettre d’envoi), plus quelques partitions imprimées
de chansons du répertoire de Piaf.




