Previous Page  107 / 244 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 107 / 244 Next Page
Page Background

251

105

Mardi 6 octobre 2020

début novembre 1812 et jusqu’à ce qu’il soit

fait prisonnier par les Anglais et emmené

en Angleterre. Enfin, il rentre en France, en

1815 : « J’ai revenu au pays après huit ans

d’absence ; mais, au bout d’un mois, je me

plais plus dans le civil. J’ai parti à Ligny, j’ai

travaillé chez un de mes anciens amis pour

me dissiper. Dans l’intervalle, j’ai appris la

nouvelle que l’Empereur était débarqué. Je

rendosse l’habit militaire sans être appelé.

Je pars pour Bar, et j’ai obtenu avec peine

une feuille de route pour joindre le régiment

à Dunkerque ». Dominique Fleuret était à

Waterloo et il fait le récit très vivant de cette

bataille…

On joint

un exemplaire de la

Description

des Passages de Dominique Fleuret

(Paris,

Firmin-Didot et Cie, 1929), avec envoi à

André Thérive.

252.

Paul FORT

(1872-1960). 4 L.A.S. et 2

L.S., Paris 1891-1922, à Henry

C

ochin

;

11 pages in-8, 4 à en-tête du

Théâtre

d’Art

, une enveloppe.

100 / 150€

1

er

novembre 1891

. Il l’invite à s’intéresser

à « notre œuvre d’Art idéaliste – comme l’ont

fait, en s’y abonnant de purs artistes qui ont

jugé nécessaire un Théâtre d’Art où l’idéal et

même lemysticisme remplaceraient le tropbas

naturalisme qui envahit les autres scènes »...

23 novembre

. Robert de

B

onnières

et Paul

Fort le remercient de sa charmante lettre...

14 février 1892

. L’esthétique du Théâtre d’Art

est de « faire revivre les grandes œuvres

dramatiques de toutes les époques, réaliser

sur la scène les grandes épopées, interpréter

les pièces et les poèmes de poètes nouveaux,

ces œuvres étant accompagnées de parties

musicales et picturales dues aux compositeurs et aux peintres de la nouvelle école »...

25 février

. Prière de faire une

liste de personnes susceptibles « d’aimer nos efforts vers le Beau »...

27 juin 1915

, sur ses

Poèmes de France

 : « J’écris

avec fièvre, j’écris de toute ma foi des “chants vengeurs” sur cette guerre terrible et sublime [...] je suis Rémois, né

juste en face de la Cathédrale assassinée, ce qui me donne un peu grâce d’état pour fustiger l’Allemand »...

Saint-

Gervais

18 août 1922

. Il le remercie pour sa générosité. « Point de bonnes nouvelles de l’homme disparu. Mais la

plainte est faite au consulat de France à Lausanne. [...] Ma blessure ne va pas mieux encore »...

On joint

4 tracts imprimés du Théâtre d’Art.

253.

Paul FORT

.

M

anuscrit

autographe signé,

La seule chose utile au monde 

; 2 pages et demie in-8.

100 / 150€

Texte paru en 1952 dans la revue

Arts

sous forme de lettre à son directeur, André

P

arinaud

. « Vous me demandez

gentiment, au nom de vos

Arts

, quelle fut mon impression majeure, lorsque plusieurs de mes amis de Lettres voulurent

fêter, en un récent dîner, mes 160 ans ? – 160, car d’autres amis, ceux-là pressés, ont déjà fêté l’année dernière

mes 80 ans. […] Mon impression majeure ? C’est qu’à leur âge les poètes-Mathusalem ne doivent désespérer de

rien… […] je fus très ému, bonnement, d’ouïr beaucoup de gloires littéraires approuver ma vieille vie. Certains me

comblèrent, vantant en moi le trouvère-tout France, entre lesquels (ce qui me fit particulièrement plaisir, et va te faire

fiche ma modestie !) les aèdes illustres et les plus variés de fort nombreux pays, et ceux-là Maîtres vénérables du

lyrique parler de France groupés autour de Salmon et de Klingsor, jusqu’aux surréalistes, amis de mon ami ce grand

et loyal André Breton et de J.-L. Bédouin, Benjamin Péret »…Etc.

On joint

la L.A.S. d’envoi de ce texte à André

Parinaud (11 mai 1952) ; et l’affichette gravée sur bois par Anna Diriks pour le Banquet offert à Paul Fort le jeudi 9

février 1911 (42 x 31 cm, sans marge, petites fentes).