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Mardi 6 octobre 2020
258.
Victor HUGO
(1802-1885). L.A.S., 17 mai [1832],
à Mme de
S
auvignier
; 2 pages in-8, adresse avec
cachet
Bureau de la M
on
du Roi
, cachet de cire rouge
brisé.
400 / 500€
« J’ai lu avec un extrême intérêt les beaux vers que
vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer. Je serais bien
heureux et bien fier d’avoir des disciples comme vous, et
je prendrais de leurs leçons. Je suis d’ailleurs tout à vos
ordres. La maladie que j’éprouve, qui est un simple mal
d’yeux, me permet tout à fait de me transporter chez vous,
si vous jugez à propos de m’y assigner un rendez-vous.
Autrement […] j’aurai l’honneur de vous attendre chez moi
après-demain samedi »…
On joint
un manuscrit a.s. et 3 l.a.s. (plus une copie de
poème) : Léon
D
audet
(ms
L’Opium, le Vin et la Prohibition
),
Marie Brunier baronne
D
upin
(1834),
G
yp
(elle a été une des
premières à faire un long voyage en automobile en 1896),
P
igault
-L
ebrun
(1819).
259.
Victor HUGO
. L.A.S., 29 juillet [1850], à Nicolas
V
illiaumé
; 1 page in-8, adresse.
400 / 500€
À propos de l’
Histoire de la Révolution française (1789)
de Villiaumé
.
« Je vais, Monsieur, emporter votre livre
avec moi, mais avant de vous lire, je veux vous remercier.
Les pages que j’ai survolées déjà m’ont donné une haute
idée de tout l’ouvrage ; j’y ai trouvé à la fois l’historien et
l’écrivain. Permettez-moi, Monsieur, de vous féliciter sous
ce double titre »…
On joint
un portrait photographique par
Anatole Pougnet [1876], format carte de visite.
260.
Victor HUGO
. P
hotographie
avec
dédicace
autographe signée, [1862] ; format carte de
visite.
800 / 1 000€
Portrait de trois quarts de l’auteur des
Misérables
,
une main sur le dos d’une chaise, dédicacé à Paul
M
eurice
: « A Paul Meurice por jamas suyo Victor
Hugo ».
261.
Victor HUGO
. L.A.S., 13 octobre [1864, à
Hippolyte
D
estrem
] ; 1 page in-8.
400 / 500€
« Mon honorable concitoyen, Votre livre,
le Moi
Divin
[
Du Moi divin et de son action sur l’univers
], est
un de ceux qui méritent la méditation. Je ne veux pas
attendre de l’avoir lu en entier pour vous dire tout le
bien que j’en pense déjà. Je ferais quelques objections
de détail, mais l’ensemble m’apparaît dès à présent, et
votre livre est une œuvre. Vous êtes un noble esprit »…
262.
Victor HUGO
. L.A.S., 1
er
mars [1874 ?], à un
confrère [Léon
R
icher
?] ; 1 page in-12 (petit
deuil).
600 / 700€
Son confrère n’a certes pas cru à un oubli : « Votre
exemplaire a été
intercepté
, ce qui ne m’étonne pas
d’ailleurs, et arrive souvent pour les livres envoyés aux
journaux. Voici un
bon
que vous pourrez porter vous-
même ou faire porter par quelqu’un de sûr, et de cette
façon aucune
interception
ne sera possible. Merci des
cordiales et excellentes lignes que je lis ce matin »…




