257
106
254.
Pierre GRIPARI
(1925-1990).
M
anuscrit
autographe,
La Maison aux sept pignons
, [1966] ; 18 pages
in-4.
300 / 400€
Adaptation radiophonique du roman de Nathaniel
H
awthorne
,
La Maison aux sept pignons
(1851), diffusée
sur France-Culture le 29 décembre 1966, et recueillie dans les
Adaptations théâtrales
publiées en 1985 à L’Âge
d’Homme à Lausanne.
Le manuscrit, d’une petite écriture au stylo bille bleu sur papier jaune, de premier jet avec ratures et corrections,
avec des notes et additions en marge, semble correspondre à d’importants développements ajoutés à un premier
manuscrit, auquel il renvoie à plusieurs reprises. La Scène I (p. 1-3) est un dialogue parfois ironique entre les deux
récitants ; la Scène II (p. 4-9) met en scène au début Holgrave et le petit garçon, puis viennent d’autres personnages ;
la Scène III (p. 10-15), « le salon au portrait », commence par un dialogue entre Hepzibah et Phoebé ; la Scène IV
(p. 15-16), « L’atelier », termine la 1
ère
partie. Les deux dernières pages (17-18) donnent la Scène V, avec le début de
la 2
e
partie, avec renvoi final au manuscrit.
255.
Sacha GUITRY
(1885-1957).
N
otes
autographes ; 2 pages in-4, au crayon.
200 / 250€
Ce brouillon reprend en première page des citations d’André
G
ide
: « Rien de caduc autant que les œuvres
sérieuses. Ni Molière, ni Cervantes, ni Pascal même ne sont sérieux : ils sont graves »… Etc. Guitry note : « Rechercher
la préface de Gide à une réédition de H. Monnier. Cette phrase de Gide qui n’a pas trouvé sa place dans cette
préface : “Quand il (H. M.) rit, son rire est sans joie. Il ne rit que quand il se moque” ». Au dos, page d’aphorismes :
« Et parce qu’une chose n’a pas de sens, n’allez pas en conclure qu’elle ait un double-sens. – ce qui me plaît chez
les Français qui ne sont pas des anglophiles, c’est qu’ils ne vous demandent pas d’être germanophiles. – Je crois à
l’unanimité, je donne ma confiance à la minorité – Je me méfie un peu de la majorité »…
On joint
une L.S. de Maurice
G
enevoix
(8 décembre 1969).
256.
HISTORIENS
. 10 lettres, la plupart L.A.S., , à Joseph de Pellissier, baron de
S
aint
-F
erréol
, président de
la Chambre apostolique du Comtat Venaissin, 1763-1768.
300 / 400€
François-Alexandre Aubert de
L
a
C
hesnaye
D
es
B
ois
(3, avec quelques pages d’épreuve de son
Dictionnaire de la
noblesse
), Jean-Joseph
E
xpilly
(5), Jean-Antoine
P
ithon
-C
urt
(2, une incomplète).
257.
Georges HUGNET
(1906-1974).
M
anuscrit
autographe
,
L’Arbre des voyageurs
, [1930] ; 4 pages in4
numérotées, avec quelques ratures.
700 / 800€
Beau texte de critique littéraire sur le
livre de Tristan TZARA
L’Arbre des voyageurs
(1930), premier livre illustré par Miró
.
« Comment sans vanité et sans tromperie,
parler de certaines œuvres qui nient la critique
déshonorante et qui ligote toute paraphrase
au fond de son silo où elle s’émerveille
des splendeurs interdites ? […]
L’arbre des
voyageurs
est une œuvre pure, certaine, comme
une vitre.
L’homme approximatif
écrit de 1925
à 1930 continue une manière de Tzara, un ton
inéluctable, devenu ouragan, à qui rien en
peut s’opposer.
L’arbre des voyageurs
contient
d’anciens poèmes, mais ceux de 1929 et de 1930
[…] apportent un ton nouveau, une tendresse
sans douceur, une force tranquille, sûre de soi,
un lyrisme mat et une concision qui déconcertent
l’analyse. Il est difficile de raconter l’histoire
d’un livre qui raconte son histoire sans un mot
de trop, sans une défaillance, toujours avec une
égale puissance sans vantardises, simplement
solide pour ne pas dire inusable. Il y a dans
ces poëmes de Tzara une perfection de ton,
une pudeur dans l’expression, proche de celle
d’Eluard »… Il cite et analyse plusieurs poèmes
du volume, décomposant et « racontant » son
ouvrage…




