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239. WOOLF

(Virginia). Lettre signée avec 2 lignes 1/2 autographes. London, 8 janvier 1930. 1 p. in-folio, en-tête

imprimé des éditions The Hogarth Press, quelques fentes marginales.

600 / 800

«

... It is very good of you to say you will consider my views as to the translation of my book

Orlando

.

The fact is

that I have been a good deal worried by people who wish me to give my consent. But I find that my knowledge of

french is too imperfect to make it possible for me to judge of the merits of their versions. Hence I think it would be

much best if you decided as you think best... I am perfectly ready to leave the matter to you, and shall have complete

confidence in your decision, whatever it may be...

»

[Traduction :]

« ... C’est très aimable à vous de dire que vous prendrez en considération mon point de vue

sur la traduction de mon livre

Orlando.

Le fait est que des gens souhaitent que je donne mon accord, ce qui m’a

beaucoup inquiétée. Mais je trouve que ma connaissance du français est trop imparfaite pour que je puisse juger des

mérites de leurs versions. Par conséquent, je pense qu’il serait mieux que vous décidiez au mieux selon vous... Je suis

tout à fait prête à m’en remettre à vous pour cette affaire, et j’aurai une entière confiance dans votre décision, quelle

qu’elle puisse être... »

Les Vagues

de Virginia Woolf,

« si obscur à force d’être chatoyant... »

240. YOURCENAR

(Marguerite). Lettre autographe signée. Paris, 7 mars 1937. 2 pp. in-12, en-tête imprimé de l’hôtel

Wagram.

800 / 900

Marguerite Yourcenar traductrice de Virginia Woolf :

elle publia en

1937

sa version française du roman

The

Waves

de la femme de lettres britannique.

«

Je vous retourne l’avant-propos de “

Vagues

soigneusement révisé. J’ai réussi à le réduire d’une page.

Je crains que des coupures plus nombreuses ne nuisent à l’équilibre des phrases, et à la clarté de l’exposé dans un

sujet si obscur à force d’être chatoyant.

La seule ressource serait de faire disparaître le paragraphe Temps, mais je

crois que vous y tenez un peu, et moi aussi. J’espère que ces pages vous conviendront...

Durée naturelle a été remplacée par durée vitale, que je crois prête moins à confusion.

»

241. ZOLA

(Émile). 3 lettres et une carte de visite, autographes signées.

400 / 500

– Paris,

26

novembre

1865

: «

Merci mille fois pour l’obligeance et l’empressement que vous avez mis à insérer la note

bibliographique sur

La Confession de Claude

... »

La Confession de Claude

(1865) est le premier roman publié par

Zola.

– À Louis Gallet. Médan,

6

septembre

1889

. «

J’ai reçu ce matin le quatrième tableau, que je trouve très bien ainsi. Je

l’envoie immédiatement à Bruneau, qui a maintenant de quoi travailler...

»

Le Rêve

, d’Émie Zola, fut adapté à la scène

par Louis Gallet, avec musique par le compositeur Alfred Bruneau.

– À un «

cher Monsieur 

». Médan,

19

août

1888

: «

Je compte être à Paris dans les derniers jours de la semaine, et cela

vous éviterait un voyage ennuyeux à Médan. Voulez-vous que je vous fixe un rendez-vous chez moi, rue Ballu, pour

vendredi ? Par exemple, vendredi 24 août, à deux heures. Dites-moi si je dois vous attendre...

»

– À son «

cher confrère

». S.l., [vers novembre

1900

] :

«

J’écris à Guitry

pour le prier de vous envoyer un fauteuil. Vous

devriez, demain mercredi, aller à la Porte-Saint-Martin vers quatre heures et demie pour voir un peu si l’on fait selon

mon désir...

» Une des plus célèbres représentations de l’adaptation scénique de

L’Assommoir

fut donnée en novembre-

décembre

1900

au théâtre de la Porte-Saint-Martin par Lucien Guitry, avec celui-ci dans le rôle de Soupeau.