51
–
Henriot
(Émile). Ensemble de
19
manuscrits (
12
autographes signés et
7
autographes), soit :
6
poèmes,
2
œuvres de
fiction et
11
chroniques de presse. Joint
,
diverses notes autographes, préparatoires ou incomplètes.
– Jouhandeau
(Marcel).
2
manuscrits dactylographiés avec corrections autographes, passages de son
Journalier
:
« ... L’amour est à l’usage interne. Plus nous aimons quelqu’un, moins nous devons nous permettre de lui manifester
notre amour indiscrètement... », « ... Comme elle a le génie de construire, Élise connaît l’ivresse de détruire... »
(au total
3
pp. in-folio, avec environ
25
mots autographes).
–
Ponchon
(Raoul).
2
lettres autographes signées à une femme de l’entourage de Sarah Bernhardt, à qui il donne du
«
cher maître
»,
1886
et vers la même époque : lettre très drôle sur Félicien Champsaur, Louis II de Bavière, Sarah
Bernhardt, François Coppée, l’exhibition de fête foraine « La Belle Fatma ».
–
Prix Goncourt.
2
menus du restaurant Drouant signés au verso par des membres de l’Académie Goncourt : pour
une séance de l’Académie Goncourt (
4
octobre
1950
), avec les signatures d’Alexandre
Arnoux
, Gérard
Bauër
, André
Billy
, Francis
Carco
, Philippe
Hériat
, Pierre
Mac Orlan
et Armand
Salacrou
. C’est à Paul Colin, cette année-là,
que serait décerné le prix Goncourt, pour son livre
Les Jeux sauvages.
– Pour le prix Goncourt
1955
(
5
décembre
1955
),
avec les signatures d’Alexandre
Arnoux
, Gérard
Bauër
, André
Billy
, Francis
Carco
, Roland
Dorgelès
, Jean
Giono
, Philippe
Hériat
, Pierre
Mac Orlan
, Raymond
Queneau
et Armand
Salacrou
. C’est à Roger Ikor, cette
année-là, que fut décerné le prix Goncourt, pour son livre
Les Eaux mêlées.
–
Romains
(Jules). Manuscrit autographe signé intitulé «
Joies de la guerre
». [Octobre
1911
].
5
pp. in-folio.
«
... L’antique joie de la guerre, l’ivresse du hasard et du risque, l’avant-goût de l’exploit, la fierté de vaincre se
réfugient et se combinent dans l’âme du bourgeois de quarante-cinq ans, qui, assis devant une tasse de chocolat, ouvre
le journal tout frais que lui apporte la bonne...
»
–
Sully-Prudhomme.
Un poème et une lettre, autographes signés. Le poème est intitulé «
Ici-bas
» (
12
vers sur une
p. in-
12
, pièce originellement parue en
1865
dans son premier recueil,
Stances et poèmes
) et la lettre est adressée à une
poétesse (
1896
, «
... Un vers est
philosophique
quand l’auteur y exprime non pas seulement des pensées générales sur
la condition humaine et sur l’avenir de l’âme, car c’est là le fonds capital de
la poésie même
...
».
Joint
, une épreuve
avec corrections manuscrites de son poème « Sur une pensée de Pascal » (
8
quatrains sur un bifeuillet imprimé sur une
seule face, pièce originellement parue en
1909
dans le recueil posthume
Épaves
)
.
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