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242. LITTÉRATURE.

– Ensemble d’environ 80 lettres et pièces.

800 / 1 000

– Agoult

(Marie de Flavigny, comtesse d’).

4

pièces autographes signées : lettre et pièce à l’éditeur Laurent-Antoine

Pagnerre (

1851

, concernant les

Esquisses morales et politiques

qu’elle avait publiées chez celui-ci en

1849

sous le

pseudonyme de Daniel Stern), belle lettre politique au journaliste, diplomate et homme politique Adolphe Guéroult

(

1869

, concernant leurs opinions républicaines, «

le prestige de l’empereur et de l’Empire est détruit 

», les élections, le

docteur Blanche), belle lettre à l’homme politique Jules Simon (s.d., elle lui reproche son orgueil).

Banville

(Théodore de). Ensemble de

19

missives, soit

17

lettres autographes signées et

2

cartes de visite autographes,

1871

-

1891

, soit : lettre au poète Albert

Glatigny

(s.d., «

... Grand succès et grands applaudissements ;

nos amis sont

enchantés, tous y étaient, Janin, Gautier, Leconte de Lisle, Catulle, d’Hervilly, Baudelaire ont applaudi comme des

sourds...

»

), lettre au poète

Sully-Prudhomme

(

1865

, éloges et critiques argumentés sur les

Stances et poèmes

), lettre

à

Leconte de Lisle

(

1886

, superbe éloge des talents littéraires de son correspondant, lequel venait de faire paraître le

troisième volume de ses

Œuvres

),

13

lettres et une carte au comédien Constant

Coquelin

(

15

mars

1872

, sur la

« Ballade des pauvres gens » de sa pièce

Gringoire

dont il donne une strophe entière de sa main,

28

novembre

1876

,

sur sa pièce

Socrate

, «

Une comédie a beau se passer sous Périclès, elle porte à chaque mot la date réelle du jour où

elle a été écrite. 

»,

21

décembre

1876

, sur le fait que le métier de poète ne nourrit pas son homme,

2

décembre

1886

,

«

Et peut-être que quelque dieu retardataire, non hostile aux romantiques, exaucera encore les vœux d’un vieux

poète !

»,

7

avril

1887

, sur sa pièce

Ésope

, avec allusion plaisante à madame de Sévigné,

18

décembre

1887

, sur l’ouvrage

de Coquelin

L’art et le comédien

dont un passage lui est consacré et le succès de Coquelin dans la pièce de Banville

Gringoire

, s.d., sur sa disparition et son désir de ne laisser derrière lui que des papiers publiables, sur ses pièces

Périne

,

La Voisine

et

Diane au bois

, etc.), etc. –

Joint,

une carte de visite de Banville ; une coupure de presse portant un article

de lui ; un exemplaire de son faire-part de décès ;

4

belles lettres autographes signées de son épouse Élisabeth

Rochegrosse à Constant Coquelin concernant les pièces de Banville, dont une lettre évoquant la détestation du poète

pour le comédien Le Bargy, et une autre parlant de l’adaptation de

Gringoire

en opéra à Vienne, en contradiction

pourtant avec le testament de Banville.

Béranger

(Pierre Jean de)

.

11

lettres autographes signées,

1828

-

1847

et s.d., soit : à son amie madame

Doublet

(

1822

, sur les poursuites engagées contre lui par la justice pour des raisons politiques, et récit d’un dîner échevelé où il

a chanté des gaillardises), à Prosper

Mérimée

(

1828

, bel éloge des talents littéraires de Prosper Mérimée, état

médiocre), à Félicité Robert de

Lamennais

(

3

lettres,

1834

, sur la condamnation de Lamennais par l’encyclique

pontificale

Singulari vos

, à la suite de la publication de ses

Paroles d’un croyant

,

1838

sur la descente que la police a

effectuée chez Lamennais pour fouiller ses papiers, et sur l’aide financière que Chateaubriand a voulu apporter à

Béranger en difficulté, s.d., «

...  à présent que votre âme va mieux...

»), à la poétesse Emily

Clarke

(

1853

, éloges pour

les

Chants d’une étrangère

de sa correspondante, avec évocation du «

magicien 

» Lamartine), etc.

Carco

(François Carcopino-Tusoli, dit Francis). Un poème et

17

lettres, autographes signés, au compositeur Robert

Montfort,

1911

-

1935

. Le poème est intitulé «

Les tilleuls, les lilas d’Espagne et les sureaux...

», et parut originellement

en

1912

dans son recueil

La Bohème et mon cœur

. Les lettres évoquent

Jésus la Caille

(un roman «

qui aura de la

gueule 

»), un projet de poème sur la prison dont il transcrit ici un long extrait, un projet de recueil poétique intitulé

Coquecigrues,

son recueil poétique

Chansons aigres-douces

, Erik Satie, les compositions de Montfort sur ses poèmes

... Vous avez écrit de trop émouvantes musiques sur mes petits poèmes pour que je l’oublie jamais... 

»), la

publications de ces compositions en recueil sous le titre

Pendant qu’il pleut

et leur illustrations par Dunoyer de

Segonzac et Luc-Albert Moreau, etc.

– Coppée

(François).

2

pièces, soit : lettre autographe signée au bibliographe et critique Gabriel Vicaire («

mercredi 

»,

«

Si la sévère postérité conserve le souvenir de quelques-uns de mes vers, elle les choisira parmi ceux que j’ai faits aux

heures de tendresse et de pitié. Mais obtiendrai-je même cette gloire ? Que de renommées en ruine que ne fleurissent

même pas les liserons et les gueules de loup !...

»), apostille autographe signée sur une pièce à lui adressée par le journal

L’Éclair

(

1893

, «

Napoléon est un des plus grands génies du monde.

Le 

xix

e

 siècle portera son nom. La légende a pu

et pourra subir des temps d’arrêt ; mais elle est immortelle...

»).