Previous Page  35 / 166 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 35 / 166 Next Page
Page Background

34

39

NOAILLES (Louis-Antoine, cardinal de).

Correspondance autographe avec l’abbé Bossuet

lors de son séjour à Rome.

Paris,

20 octobre - 22 décembre 1698.

5 lettres autographes, 13 pages 1/2 in-8.

Importante correspondance adressée au neveu de Bossuet lors de sa mission à Rome.

“Les Examinateurs ont donc enfin donné leur vœux, il faut esperer que les card

[in]

aux

en prepareront de bons p

[ou]

r le mois de Nov

[em]

bre et termineront glorieusem

[en]

t p

[ou]

r le

St Siege et utilem

[en]

t p

[ou]

r l’Eglise cette longue et triste affaire. Comme la cabale ne manquera

pas de redoubler ses efforts, v

[ou]

s devés aussi redoubler les v

[otr]

es p

[ou]

r empecher qu’ils ne

gaignent les jugés”.

(20 octobre).

Le dernier ecrit de M. de C

[ambrai]

est bien mauvais en toutes manieres, mais quelque tort qu’il

ait, rien ne retiendra sa plume qu’une decision de Rome, il ne faut pas compter qu’on le fasse taire

a force de lui répondre, il ne voudra jamais avoir le dernier, et ne trouvera rien sans replique”

(15 décembre 1698).

Antoine de Noailles fut cardinal-archevêque de Paris de 1651 à 1729 : disciple de Bossuet qui

présida la soutenance de sa thèse en Sorbonne, il baigna “dans un gallicanisme épiscopal et

royal” (Pierre Gombert). Lorsque le siège prestigieux de Paris fut à pourvoir, Noailles, évêque

de Cahors, l’emporta, grâce à sa réputation d’évêque tridentin et sans avoir fait campagne,

sur des rivaux tels que Fénelon, les cardinaux de Janson, de Bouillon et... Bossuet. Il soutint

ensuite Bossuet dans sa campagne contre Fénelon.

Toutes les lettres, à l’exception de celle du 22 décembre, ont été publiées dans les

Œuvres

de

Bossuet par Deforis (1788, t. 14, p. 538 ; t. 15, pp. 42, 76, 92, 114).

800 / 1 200

40

LE TELLIER (Charles Maurice).

Lettre à l’abbé Bossuet

.

Versailles, le 14 décembre 1698.

Lettre autographe signée “ar. duc de reims”, 1 page in-8.

Vostre lettre du 25 du mois passe m’a appris qu’un courrier extraordinaire a porté de Cambray a

rome la reponse de ce prelat aux remarques de m de meaux

[...]”

L’affaire du Quiétisme battait alors son plein. L’abbé Bossuet, qui informait son oncle, en est

un témoin exceptionnel. Une lettre du lendemain confirme que la lettre de Fénelon est bien

arrivée (

Correspondance

XI, 1920, n° 1822).

400 / 600

39

40