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BOSSUET (Jacques-Bénigne).

Lettre adressée au cardinal de Bouillon

.

Paris, le 14 mars

[1699]. Lettre autographe signée “

J. Benigne E de Meaux

”, 1 pages in-4.

Lettre de remerciement de l’Aigle de Meaux à l’un de ses adversaires : Elle est

inédite.

En janvier 1699, Bossuet apprit la mort de son frère Antoine. La présente lettre fait suite aux

condoléances que le cardinal de Bouillon lui avait adressées le 24 février 1699.

Il ne se peut rien adjoutter Monseigneur aux bontez que me temoigne v. E au sujet de la perte que

jay faite et jen ai une parfaite reconnoissance. Mon neveu m’ecrit Monseigneur dans les mesmes

sentimens. Nous sommes pleins d’un respect infini pour vostre personne.

[...]”

800 / 1 200

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BOUILLON (Emmanuel-Théodose de la Tour d’Auvergne, cardinal).

Lettre à Bossuet.

Rome, le 7 avril 1699.

Lettre signée “

Le cardl de Bouillon

”, avec ajout de 7 lignes autographes ; 2 pages ½ in-folio.

Importante lettre de réconciliation.

Le cardinal de Bouillon, ambassadeur à Rome, avait pris position en faveur de Fénelon dans

l’affaire du Quiétisme, s’opposant ainsi à Bossuet. La condamnation par Rome de l'

Explication

des Maximes des Saints

l'oblige maintenant à la conciliation. Le cardinal en profite néanmoins

pour évoquer la conduite peu recommandable du neveu de Bossuet qui avait été envoyé à

Rome pour défendre les intérêts de son oncle.

Je ne puis resister plus longtemps aux mouvements d’estime, de veneration, et d’amitiez que j’ay

pour vous, sentimens qui sont gravez si avant dans mon cœur, depuis prez de quarante ans.

Ce sont ces sentimens, Monsieur, qui m’obligent de vous prier d’estre persuadé que le peu de sujet

que j’ay de me loüer de la conduite de Mr. vostre neveu, n’est pas capable de me faire jamais changer

a vostre esgard.

[...]

Je ne vous aurois encore rien mandé, Monsieur, du peu de sujet que j’ay eu

en plusieurs occasions de me louër de Mr. vostre neveu, si j’avois peu avec honneur luy cacher un

dernier fait devenu trop public, peu remply d’esgard pour moy.

[...]

Cette mal’ heureuse affaire du livre de Mr de Cambray estant finie icy mettra fin aux froideurs

qu’elle a pu produire dans vostre cœur contre moy. C’est la grace que je vous demande

[...].”

600 / 800

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Validation d’un contrat de mariage célébré à Meaux le 5 mai 1698

.

Meaux, 17 décembre 1699.

Pièce manuscrite avec ajout de quatre lignes autographes au bas du contrat, signé “

J. Benigne

E de Meaux

”. 1 page in-4.

Nous Evesque de Meaux certifions la celebration du mariage cy desus avoir esté fait et par nostre

ordre exprez laquelle nous approuvions.

400 / 600

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