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259.

Frédéric MISTRAL

(1830-1914). Poème autographe signé,

Au poèto Adolphe Dumas, sus la mort de sa

tourtoureleto

, Maillane 19 juin 1856 ; 3 pages et demie in-8, sur 6 pages autographes ; en provençal. 800/1 000

Long poème publié dans l’

Armana Prouvençau

de 1857, et dédié au poète Adolphe Dumas (1806-1861) dont la tourterelle

familière venait de mourir. Il compte 18 quatrains.

« Alor es morto la tourtouro

Qu’amaves tan, o paure ami !

La tourtourello qu’en touto ouro

À toun entour venié gemi »…

Au dos de la première page, fin du manuscrit en prose de Mistral de son éloge de Marseille [

Marsiho

] publié dans l’

Armana

Prouvençau

de 1857 (les deux dernières lignes sont inscrites en haut de la page où commence le poème).

À la suite du poème, début d’un autre manuscrit en prose de Mistral pour l’

Armana Prouvençau

de 1857, les trois premières

parties (sur sept) de

Lou Rose de 1856

(1 page et demie) : « De lontèms la Prouvènço noun oublidara lou Rose dou darrié de

mai 1856 »…

260.

Frédéric MISTRAL

. Poème autographe,

La rascladuro de pestrin

, [1856] ; 6 pages in-8 ; en provençal.

1 000/1 200

Long poème publié dans l’

Armana Prouvençau

de 1857, et recueilli avec d’importantes variantes dans

Lis Isclo d’or

(1876),

où il sera dédié à Ernest Legouvé, et traduit en français sous le titre

La ratissure du pétrin

.

Charmante histoire d’un jeune homme qui ne sait choisir entre ses trois amantes laquelle épouser ; sa mère lui fait bander

un doigt, et aller demander aux filles un peu de ratissure de pétrin comme emplâtre ; c’est la dernière, Lucie, dont le pétrin est si

propre qu’elle ne peut rien y ramasser, que Joselet épousera. Le poème est divisé en huit parties (les divisions seront supprimées

dans

Lis Isclo d’or

) et compte 157 vers.

« Un juvenome avié un cop tres metresso

Que touti tres avien lou meme tèm,

E memo doto, e memo poulidesso »…

261.

Frédéric MISTRAL

. Poème autographe signé,

La Coumunioun di Sant

, Maillane avril 1858 ; 3 pages in-8 ; en

provençal.

1 000/1 200

Célèbre poème d’inspiration religieuse, dédié à son ami le poète et félibre Émile Garcin. Il a été publié dans l’

Armana

Prouvençau

de 1859, et recueilli dans

Lis Isclo d’or

en 1876. Mistral avait accroché au mur de sa chambre une copie de ce poème

dans un cadre avec une photographie du porche de Saint-Trophime d’Arles, où eut lieu la scène qui lui inspira ce poème.

Mistral aurait ainsi imaginé cette histoire à la Toussaint 1857, à la vision d’une jeune Arlésienne sortant des vêpres à la

cathédrale Saint-Trophime ; il en nota aussitôt la première idée dans un café, puis élabora le poème, terminé en avril 1858. En

sept sizains, il conte l’histoire d’une jeune fille pure, vertueuse et belle, invitée par les Saints à partager en songe leur repas de

la Toussaint aux Aliscamps, en récompense de sa fidélité...

« Davalavo, en beissant lis iue

Dis escalié de Sant-Trefume »….

262.

FrédéricMISTRAL

.Manuscrit autographe signé du pseudonyme « Lou felibre de Bello-visto »,

Grand Concours

agricole pèr 1858

; 4 pages in-8 ; en provençal.

500/600

Chronique agricole pour l’

A

RMANA

P

ROUVENÇAU

, sous forme d’une lettre « à l’ami Chai, Felibre de l’eissado », au sujet

d’un concours régional destiné à encourager l’agriculture et récompenser « les plus habiles de cet art ». Ce concours se tiendra

à Avignon du 3 au 6 mai 1858 et est ouvert à toutes les régions méridionales : « l’Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, les Basses-

Alpes, le Gard, l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône, le Var et la Corse ». Mistral énumère les

différentes catégories du concours et les prix à remporter : médailles d’or, d’argent, de bronze, ainsi que des sommes d’argent ; et

il encourage le public à venir assister à cette belle fête, donnée en l’honneur de la Méditerranée et de la paysannerie : «

Venès-ie

donc, gènt de la terro !

»... Il relate ensuite une amusante anecdote…

263.

Frédéric MISTRAL

. Manuscrit autographe signé du pseudonyme « Lou felibre calu »,

La pauro véuso

, [1858]

;

2 pages in-8 (pli, petite répar.) ; en provençal.

400/500

Conte en prose et vers en provençal pour l’

Armana Prouvençau

de 1858, signé du pseudonyme du « felibre Calu »

(félibre myope). Une « pauvre veuve » vient chaque soir prier la Vierge à l’Église, en lui demandant de lui envoyer un peu de

vin ; ses prières sont figurées par trois quatrains. Un soir un enfant de chœur se cache derrière l’autel pour lui faire une blague,

et crie après la prière de la vieille : « Demande-moi de l’eau, gourmande ! » Elle, pensant que l’enfant Jésus lui répond, rétorque :

« Veux-tu te taire, petit bavard ! Laisse parler ta mère qui a bien plus de sens que toi ! »… Suit un petit conseil en provençal au

sujet de la chandelle qu’on mouche.

264.

Frédéric MISTRAL

. Épreuves de

Mirèio

, pouèmo prouvençau

(fragments), avec corrections autographes de

Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, [1859] ; 142 pages in-8, la plupart en cahiers non coupés ; provençal et

français.

250/300

Épreuves pour l’édition originale de

M

IRÈIO

(Avignon, J. Roumanille, 1859). Elles comprennent 142 pages du volume qui

en compte 516. Y figurent : les placards des p. 273-400 (7 cahiers), avec un vers corrigé par Mistral dans le 1

er

cahier ; cahier des

p. 377-384, avec corrections autographes de Mistral, et annotation de Roumanille avec réponse de Mistral ; les 2 musiques de la

chanson

Ô Magali

, avec quelques corrections de Mistral et Roumanille.