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Lecomte. Ni lui ni M. le Duc de Broglie n’ont jamais sans doute
entendu prononcer le mot de “forfaiture” »…
400 / 500
€
115
Georges CLEMENCEAU
(1841-1929) homme politique.
[AF]
3 L.A.S., Paris 1876-1914 ; 5 pages et demie in-8, 2 à en-tête
Chambre des Députés
et
Sénat
, une enveloppe.
19 mai 1876
, à un ami, trois mois après son élection à la
Chambre des députés, et après son discours du 16 mai 1876
en faveur de l’amnistie : « Comme je n’ai pas la citation aussi
prête que vous, je vous demanderai da permission de vous
remercier en français seulement mais bien cordialement de
votre bienveillante approbation. Vous m’avez très vivement
encouragé à parler. J’ai parlé comme j’ai pu. Si vous êtes
content, je le suis »…
7 février 1902
, à P.
G
autier
, instituteur à
Ivry-Port. Il remercie son « cher compatriote » de ses aimables
paroles, mais « il ne faut pas me demander ce que je ne puis pas
faire. Si je me laissais tenter par l’idée de rentrer à la Chambre,
il n’y a qu’un collège électoral auquel je pourrais m’adresser :
c’est celui de Draguignan que j’ai déjà représenté ». Il ne peut
donc songer à une candidature en Vendée, d’autant plus qu’il ne
parvient pas à trouver en lui « des sentiments de candidats »…
9 décembre 1914
, recommandation en faveur de Georges
B
ernard
, « percepteur, ancien chef de cabinet de Poincaré »…
O
n
joint
3 cartes postales à son effigie (dessins, caricatures), 3
brochures impr. et quelques coupures sur Clemenceau.
250 / 300
€
116
[
Jean-Joseph-Gustave CLER
(1814-1859) général].
7 lettres (L.A.S. ou L.S.) à lui adressées, vers 1854-1855 ; sous
un cadre.
Le général et futur maréchal Pierre-Joseph-François
B
osquet
,
le général François-Certain
C
anrobert
, le maréchal Victor de
C
astellane
, le Prince
N
apoléon
(Jérôme), etc.
O
n
joint
26 lettres
du XIX
e
siècle, la plupart de la famille Gorin à Lons-le Saunier.
100 / 120
€
117
CLERGÉ
.
[AF]
53 lettres ou pièces de prélats et ecclésiastiques académiciens,
la plupart L.A.S. (quelques portraits et documents joints).
Louis-François cardinal de
B
ausset
(11, 1785-1822, à Boissy
d’Anglas, la marquise de Pontevès, etc.), Félix
D
upanloup
évêque d’Orléans (8, 1847-1878), Charles-Marie de
F
eletz
(4), Denis
F
rayssinous
évêque d’Hermopolis (4, 1822-1824),
Auguste
G
ratry
(5), François-Désiré cardinal
M
athieu
,
François-Xavier abbé de
M
ontesquiou
(5, 1814-1828), Adolphe
P
erraud
évêqque d’Autun (5, 1863-1904, et ms autogr. de son
discours au sacre de Mgr Billard à Rouen en 1881), Hyacinthe
de
Q
uelen
archevêque de Paris (8, 1824-1837, à l’abbé Affre,
la princesse de Bauffremont, la comtesse de Villeneuve…),
Jean-Arnaud de
R
oquelaure
archevêque de Malines (1803).
300 / 400
€
118
François de CLERMONT-TONNERRE
(1629-1701) prédicateur,
évêque-comte de Noyon.
[AF]
L.A.S., Noyon 22 avril 1668, à l’abbé de
S
ainte
-G
eneviève
,
Supérieur général de la congrégation des Chanoines réguliers
de l’ordre de St Augustin ; 1 page in-4, adresse avec cachet
de cire rouge aux armes (coin manquant par bris de cachet
touchant la fin de la signature).
T
rès
rare
lettre
de
l
’
évêque
de
N
oyon
relative
aux
difficultés
rencontrées
pour
pourvoir
les
cures
de
bons
pasteurs
.
« Comme l’un des plus pressants debvoirs des Evesques
est celuy de pourvoir les cures, et principalement les
considerables, de bons pasteurs, et propres à s’aquitter
dignement de leur ministère, j’ay cru estre obligé de vous
demander une persone de piété, de zele, et d’application pour
remplir la cure de N
re
Dame de Chaulny, où il ny a pas moins de
deux mille communiants. […] Je prie le père
M
oryain
de ne pas
penser a nous donner un ancien religieux de vostre ordre, quy
certainement n’est pas capable de cet employ […] la difficulté
de trouver des prestres tels que nous les souhaitterions, nous
force d’en souffrir deux dont je voudrois bien me deffaire »…
Ancienne collection E.
G
ourio
de
R
efuge
(23-24 décembre
1902, n° 104).
200 / 250
€
119
Jean COCTEAU
(1889-1963).
[AF]
5 L.A.S., 1934-1935, à Jacques
P
atin
du
Figaro
; 5 pages in-4
et in-8, 2 enveloppes.
A
u
sujet de
la
publication des
P
ortraits
-S
ouvenirs
dans
L
e
F
igaro
,
du 19 janvier au 11 mai 1935.
Il s’interroge sur le lieu où se trouvait l’hôtel de Jules
L
emaître
et donne des précisions et des corrections, il évoque « un
souvenir des arènes. C’est le rire et le caquet de la jeune
Eugénie de
M
ontijo
(?) rire et caquet qui durent effrayer er
ensorceler le timide Napoléon III, le rire et le caquet de toutes
les jeunes espagnoles, trépignant avec leurs pieds de bouc et
battant de l’éventail pour applaudir un matador qui tue ». Envoi
de dessins : « 1. Reynaldo en grand 2. Lemaître 3. Ernesta » ; il
demande de surveiller l’orthographe et la ponctuation. Il donne
les têtes de chapitre : « Les dames-poètes – Simone – Le grand
Maulnes – La comtesse de Noailles », etc. Il s’insurge : « On n’a
pas le droit de mutiler un texte et la suite logique d’une pensée.
C’est un crime des lettres. Il fallait m’écrire, me téléphoner, me
demander conseil. “Un merveilleux
ver
tige
ver
bal” je ne peux
écrire cela. Pourquoi se substituer à moi ? ». Il annonce qu’il
donnera son prochain article, mais qu’il n’écrira pas la suite…
400 / 500
€




