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l’avenir. Il ne s’agit plus que de vous bien porter. J’espère dans
le soleil, vous reprendrez votre belle imagination et vous vous
habituerez à dicter, comme je le fais a présent, ce qui ôte toute
la fatigue physique, et ne laisse que le plaisir de composer »…
Il raconte le bon accueil reçu sur sa route. « Le Maire d’un
village que je ne veux pas nommer à cause des gens qui lisent
les lettres et qui le persécuteroient est venu me complimenter
à ma voiture, me parla des Grecs », pour lesquels les paysans
ont fait une quête…
800 / 1 000
€
108
François de chateaubriand
.
Lettre autographe, Paris 5 novembre 1827, à la duchesse de
D
uras
; 3 pages in-4.
L
ongue
lettre
inédite
.
Il lui a écrit une longue lettre à Nice peu avant le départ de sa
fille. « Vous m’avez envoyé des espèces de cornichons. J’aurois
mieux aimé deux lignes de vous […] Je suis bien malheureux
depuis quelque temps. M
de
de Ch[ateaubriand] a une de ses
crises, mais beaucoup plus longue que de coutume et depuis
8 jours elle n’a pu sortir de son lit. Ensuite j’ai été obligé de
redoubler de travail pour donner deux nouveaux volumes dans
le court espace de liberté qu’on est obligé de nous laisser
pendant les élections : c’est demain que l’ordonnance de
dissolution doit paroître. Dieu sait ce qui adviendra. – Vous
êtes bien heureuse d’être loin de tout ce bruit et je voudrois
bien être avec vous sous les orangers et au bord de cette
mer de l’Italie mais il y a trente ans et plus que je suis aux
galères et il est vraisemblable que j’y resterai jusqu’à la fin de
mes jours. Désormais j’ai achevé plus des trois quarts de mon
temps. – Dites moi donc au moins que vous avez l’intention
de nous revenir, et quand vous reviendrez. Le temps mesuré,
s’abrège »… Il donne des nouvelles de Frisel, qui a mis sa petite
fille en pension… Il espère recevoir plus souvent des nouvelles
« à présent que M
de
de Rauzan va devenir votre secrétaire, […]
je vous prie de ne pas m’oublier dans ma rue d’Enfer. Je vous
quitte pour des
épreuves :
ce sont mes voyages en Amérique
et en Italie ».
700 / 800
€
109
François-René de CHATEAUBRIAND
.
[AF]
L.A.S., Paris 22 juin 1836, [au chevalier
A
rtaud
de
M
ontor
] ; 1
page in-8.
« Votre histoire de
P
ie
VII, Monsieur, m’est arrivée au moment
même où j’étais plongé dans toutes les horreurs et les
embarras d’une publication : me voilà enfin libre et je vais
me hâter de lire votre important ouvrage. Je ne suis point un
Prince, Monsieur, mais bien votre dévoué serviteur »…
500 / 600
€
110
François-René de CHATEAUBRIAND
.
[AF]
L.A.S., vendredi 23, à un comte ; 1 page in-8.
« Je n’ai rien dit, Monsieur le Comte, que je ne pense et j’espère
bien, lors de la publication de votre ouvrage, vous rendre plus
de justice. Vous êtes trop bon, Monsieur le Comte, de vous
être donné la peine de m’écrire pour si peu de chose »…
400 / 500
€
111
Marie-Joseph CHÉNIER
(1764-1811) poète, auteur dramatique et
homme politique.
[AF]
L.S. comme membre du Comité de Sûreté générale et L.A.S.,
1795-1798 ; 1 page in-fol. à en-tête et vignette du
Comité de
Sûreté générale
avec adresse, et 1 page in-4 avec adresse.
5 floréal III (24 avril 1795)
, lettre du Comité de Sûreté générale
cosignée par Joseph-Stanislas
R
ovère
, Joseph
S
evestre
,
Armand
G
uffroy
et Edme
C
ourtois
, ordonnant à une Section
révolutionnaire de surseoir à l’exécution d’un arrêté sur le
désarmement.
24 floréal VI (13 mai 1798)
, aux Citoyens
Directeurs, recommandant le citoyen
G
irey
D
upré
pour une
place d’inspecteur du droit de passe ; il rappelle que ce jeune
citoyen « a fait toutes les campagnes de la liberté, qu’il a reçu
trois blessures, qu’il est orphelin, sans fortune, et même sans
ressources ; et qu’enfin il est frère de Girey Dupré, courageux
collaborateur de Brissot, dans la rédaction du
Patriote
français
, qui suivit jusqu’à la mort les destinées des vertûeux
républicains ses amis, et qui tient une place distinguée parmi
les honorables victimes du tribunal révolutionnaire »…
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