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Elle a lu avec intérêt l’article sur Jean de
T
inan
: « Il ne m’est
resté, de lui, que les derniers mots qu’il ait écrits, mourant, en
deux billets adressés à M.
W
illy
». En ce qui concerne
T
oulet
,
elle n’a rien de précis et suggère de s’adresser à
C
urnonsky
qui « a travaillé
aux ateliers
(comme nous disons nous autres
anciens nègres) en même temps que Toulet »…
O
n
joint
2 billets autographes de Jean de
T
inan
au crayon bleu,
adressés à M. Gauthier-Villars [
W
illy
], le premier envoyé deux
mois avant sa mort en septembre 1898 (enveloppe jointe) : «
A Mr Willy – ça va tout à fait bien – ce qui le prouve surtout
c’est que je suis en train de claquer – Hôpital municipal 200
Faub. Saint-Denis – Ohé ! Ohé ! Réjouissez-vous ! Espèce de
gros daim !!! Je vous aime bien tout de même ». Le second est
une simple note : « La lampe à
huile
– pétrole interdit ». Plus
une coupure de presse, article de
R
achilde
pour
Les Nouvelles
Littéraires
su « Jean de Tinan, le beau ténébreux ».
300 / 400
€
130
Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de CONDORCET
(1741-
1794) mathématicien, philosophe, économiste, et homme
politique.
[AF]
Lettre autographe, ce vendredi [vers 1789, à Camille
D
esmoulins
] ; 1 page in-4 (portrait joint).
L’affaire de son parent lui cause moins d’inquiétudes, puisque
son correspondant est disposé à s’en charger. « L’information
a été envoiée aux parties pour qu’elles puissent donner des
instructions ou sur le dire des temoins ou sur les reproches
qu’ils peuvent mériter. Elle reviendra dans trois ou quatre jours
et vous l’aurez sur le champ. Je serai ensuite à vos ordres.
On m’a dit il y a quelques jours ce que je ne savais pas que
j’ai l’honeur d’être votre compatriote, que vous êtes Picard
comme moi ; on m’a ajouté que vous êtes originaire de Guise.
Si cela est vrai c’est un de vos compatriotes que je vous
propose de défendre. M.
D
esforges
de
V
allans
mon cousin est
d’une famille de Guise annoblie au dernier siècle pour avoir
contribué à la defense de cette ville »…
700 / 800
€
131
Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de CONDORCET
.
[AF]
L.A.S., ce vendredi [14 décembre 1792, à Jean-Jacques-
Régis de
C
ambacérès
] ; 1 page in-8.
Il lui envoie « un memoire relatif à un creancier d’émigré par
acte sous seing privé, il me parait montrer une exception, une
partie des créances appartenantes a la même personne et
dans un autre cas non moins favorable, ce n’est pas l’émigré
qui a contracté, mais un donateur actuellement resident en
France […] je crois que l’un et l’autre merite une exception.
Vous savez qu’il y a des departemens où les actes sous seing
privé forment une grande partie des conventions »…
O
n
joint
le
mémoire en question (2 pages et quart in-4), concluant que le
cas mériterait éventuellement d’être présenté à la Convention
si le Comité de législation ne peut lever ces difficultés…
500 / 600
€
128
130




