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jeudi 14 NOVEMBRE 2019

256. MIRACLES, QUIÉTISME ET AFFAIRES RELIGIEUSES.

3 imprimés.

-

Mandement de son éminence Monseigneur le cardinal de Noailles

archevesque de Paris à l’occasion du miracle opéré dans la

Paroisse de Sainte-Marguerite, le 31 may, jour du Saint Sacrement.

A Paris, chez Jean-Baptiste Delespine, 1725. 26 pp. in-4, grossière-

ment ficelées. Sur le miracle survenu en la personne d’Anne Charlier.

Rare document.

-

Sentence rendue contre maistre Philibert Robert prêtre, curé

de la ville de Seurre, accusé du Quiétisme & d’Inceste Spirituel

.

3 pp. in-4. Dijon, 1698. Sans nom d’imprimeur.

- Lettre à M*** au sujet de l’Instruction Pastorale de Monseigneur

l’Archevêque de Paris. In-4, 7 pp. in-4. Sans nom d’imprimeur.

200 / 300 €

257. MONTÉNÉGRO.

Pièce gravée, en partie manuscrite, signée.

37 x 27 cm. 1919.

Diplôme de l’ordre de Nicolas 1er de Monténégro, décerné au maré-

chal des logis comte de Morny.

100 / 150 €

258. [MOYEN-ORIENT]. MELCHIOR DEVOGÜE

(1829-1916),

archéologue et diplomate, il explora la Syrie et la Palestine en 1853-

1854. 9 L.A.S. au baron Léonce de Guiraud (1829-1873). Thoiry,

Séchelles, Paris et Aix-la-Chapelle, 1854-1858. 27 pp. in-8.

Belle et intéressante correspondance à son compagnon de voyage

au Levant

(qu’il rencontra au cours de son périple et l’accompagna

jusqu’à Jérusalem en 1854). Il se remémore avec plaisir leur voyage.

« Mes souvenirs de voyage me sont trop précieux à plus d’un titre

pour que j’en laisse égarer aucun.

On n’a pas partagé la même

tente et les mêmes émotions sans que l’affection n’y gagne, et je

remercie le sort des voyages qui m’a appris à vous connaître

[…].

Vous avez bien raison de me rappeler la petite chambre de Jérusa-

lem, et les sérieuses conversations que nous y avons eues ensemble

[…] ». Il évoque son mariage et les sacrifices qu’il doit faire. « Par

exemple, il faut renoncer aux grands voyages, à Bagdad, au Caire et

à tant d’autres lieux séduisants, mais que voulez-vous, il faut sacri-

fier quelque chose au bonheur domestique […] ».

Il commente le

voyage de Guiraud à Rome en compagnie d’Ampère, et ses dé-

couvertes

. « Je vous envie cette découverte, car je m’intéresse, vous

le savez, à tout ce qui se rattache aux origines, à tout ce qui peut jeter

sur elles quelque lumière. Je suis plus que jamais plongé à l’Orient

Hébraïque, Phénicien, où se trouve l’origine de bien des choses,

mais

ce qui m’occupe le plus à présent, c’est la rédaction définitive de

mon voyage, que je voudrais bien achever, avant de me livrer à

des études plus spéculatives

[…] ». Il lui demande de lui rapporter

l’album où il prit des notes en Terre Sainte et s’indigne du renvoi

de Bolta qui rendit de si grands services à ce pays. « On l’a rappelé

au moment où sa présence était la plus nécessaire, on l’a disgracié

au lieu de l’élever, on a livré Jérusalem sans défense aux intrigues

grecques et russes […] ».

500 / 600 €

259. NAPOLEON III.

Lettre autographe

à l’impératrice Eugénie.

1 p. in-8. Calais « midi ¼ », le septembre [1854]. En-tête gaufré

« L. Dessin – Calais ».

A l’occasion de sa rencontre avec le roi des Belges Léopold

1

er

.

« J’arrive à Calais. Le roi des Belges va y arriver. J’ai reçu ce

matin ta dépêche d’hier à 7h ¼. Je t’écrirai dès que j’aurai le temps.

Il fait beau mais je te regrette beaucoup ».

200 / 400 €

260. ORDRE DES SAINTS MAURICE ET LAZARE.

Pièce signée

par Cibrario. Turin, 1er janvier 1854. Pliure centrale. Joli sceau sous

papier. Ruban de soie tricolore.

Brevet de chevalier de l’ordre des SaintsMaurice et Lazare, accompagné

d’une L.S. de Cibrario le remerciant de l’envoi d’un exemplaire de

l’His-

toire du Beaujolais

« dont les souvenirs se confondent avec les premiers

siècles de la Maison de Savoie. Sa Majesté en agréant votre hommage

a bien voulu vous accorder une marque éclatante de sa satisfaction en

vous nommant chevalier de l’Ordre R. des Ss. Maurice et Lazare […] »

(en-tête Royale secrétairerie de la Grande Maitrise de l’Ordre des Saints

Maurice et Lazare).

Sont jointes deux lettres autorisant le port de la décoration.

150 / 200 €

261. ORDRES MILITAIRES.

Ensemble de 15 documents relatifs

aux brevets d’un officier royaliste.

2 autorisations à porter la décoration du Lys (1814), autorisation de dé-

légation de réception d’un chevalier de Saint-Louis (1820), extrait du

procès-verbal de nomination et installation du président et secrétaire de

l’ordre royal militaire de St Louis à Villefranche (grand document sur

papier fort, 1816), 2 reconnaissances de l’association paternelle des che-

valiers de St-Louis et du mérite militaire (1817), billet de conscription,

ordre de distribuer 8 sabres et 10 pistolets pour la garde nationale (1816),

ordre de concourir à la formation du 4e régiment des Gardes d’honneur

(1813), certificat du « gouvernement de Rambouillet » (1824), feuille

de comptes, lettre de Guizot refusant de solliciter le roi pour une légion

d’honneur (janvier 1815), certificat de réception dans l’ordre de Saint-

Louis (1820), prolongation de congé (1814).

On joint 4 documents relatifs à la légion d’honneur (1860).

150 / 200 €

262. ORDRE DU SAINT-ESPRIT.

Manuscrit extrait d’un registre sur

un double feuillet de parchemin formant 4 pp. in-folio, 33 x 27 cm.

Découpe importante au premier feuillet avec manque. Daté de 1587.

Comptes pour le chancelier de l’ordre du Saint-Esprit, le plus pres-

tigieux de la monarchie française, en particulier pour la fabrication

de la croix de l’ordre

, ainsi que des broderies et tapisseries. « François

du Jardin orfèbvre la somme de vingt un escus cinquante cinq solz à

luy ordonnée par mons. le chancelier par son ordonnance signée de sa

main le vie jour d’octobre mil vc quatre vingt six

pour l’or et façon

de la croix à pendre au cordon

qu’il a fournie et livrée au Sr Dugué

hérault roy d’armes dudict ordre […] [Jehan Dugué héraut d’armes

des Ordres du Roi] ». Figure à la suite le compte d’un tapissier du roi

« pour avoir par luy fourny

les deux bois de chaises brisées qui ont

esté faictes pour servir audict ordre et icelles couvertes de la brode-

rie et toille d’or

qui luy a esté livrée par le brodeur et fourny de cloudz

dorés sanglés et autres étoffes […] ». Un troisième compte, beaucoup

plus long et détaillé, est celui d’Aloys Maillepart, passementier à Paris,

pour de riches étoffes « pour servir aux doubles pantes des trois dais et

aux six pantes de la ceinture du chœur faictes en broderie sur toille d’or

verte […] », mais également pour des rideaux pour la queue du dais du

Roi, pour les tapis de lutrain, les oreillers de marchepied, le pavillon du

ciboire, des chaises, etc. Une dernière est incomplète du début, concerne

également l’orfèvre François du Jardin « pour l’or et façon de trois croix

à pendre au cordon par luy fournies & livrées et qui ont esté distribuées

par Sa Majesté aux Srs de Pierrecourt, de La Chastegneraye et de Thil-

liers à leur réception de chevalier dudict ordre […] ». [Jacques deMouy,

seigneur de Pierrecourt fut fait chevalier du Saint-Esprit le 3 décembre

1586 ; Jacques Le Veneur, comte de Tilliers, le 31 décembre 1586]. En

marge, 4 mentions autographes du grand argentier s’assurant des ordres

et du paiement.

Très rare et précieux document, contemporain de la fondation de

l’ordre (1578).

600 / 800 €

ORDRE MILITAIRES :

voir également n°230 et 238

263. ANTOINE-FRANÇOIS PEYRE

(1739-1823), architecte. L.A.S.

d’Arnaud JOUBERT (1768-1854), procureur impérial, adressée à Peyre

« architecte du Palais de Justice », suivie du brouillon de réponse de la

main de Peyre. 3 pp. in-4. Adresse au dos. Paris, 13 nov. 1810.

Sur l’aménagement du Palais de Justice de Paris

. « Vous savez,

monsieur, combien il est urgent pour le service du tribunal que le dépôt

des prisonniers qui sont journellement amenés pour être jugés à la po-

lice correctionnelle ou interrogés par les directeurs du Jury, soit changé.

En examinant les différentes localités propres à faire un nouveau dépôt,

nous en avons découvert une qui, à tous les autres avantages, réunit

celui de n’exiger que très peu de dépense pour être mis en état […] ».

Il lui demande d’effectuer les travaux aussi rapidement que possible «

parce que la saison rigoureuse où nous entrons rend plus précieux et

plus urgent encore les avantages que nous retirerons de ce changement

indispensables ». Il l’invite à faire également d’autres aménagements en

particulier pour chauffer la Chambre du Conseil. «

Ces inconvénients

sont tels que dans un lieu qui réunit souvent tout le tribunal, deux

ou trois juges peuvent à peine se chauffer à l’aise

[…] ». A la suite de

la lettre, sur une page, Peyre a esquissé sa réponse.

On joint : Antoine-Marie PEYRE (1770-1843), architecte. L.A.S. et

L.A., 1826-1834, une relative à ses dessins du Palais de Justice.

300 / 400 €