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N° 17 – Catalogue de vente du 23 octobre 2019

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. * BOULLAY

(Jacques). Manière de bien cultiver la vigne, de faire

la vendange et le vin dans le vignoble d’Orléans ; utile à tous les autres

vignobles du royaume… Troisième édition, beaucoup plus ample et

plus exacte que les précédentes, et divisée en trois parties.

Orléans, J.

Rouzeau, 1723. Fort vol. in-8, [12] f., 678 p., [4] f., veau brun moucheté

époque, dos à nerfs, caissons ornés (dos usé, coiffe découverte, coins restau-

rés, pièce de titre renouvelée).

Édition la plus complète (la 2

e

éd., 1712, ne contient que 206 pages)

de cette importante monographie sur le vignoble d’Orléans, divisée

en 3 parties, «

où l’on donne les moyens de prévenir et découvrir les fri-

ponneries des mauvais vignerons

» selon le vœu de l’auteur, chanoine

d’Orléans. Ex-libris manuscrit ancien au titre.

(Simon, B.V., 108 ; Vicaire, 109).

250 / 350 €

47.

* BOURGEOIS

(J., fils). Le collage sur les vins de champagne

mousseux sur lattes sans dégrafage, débouchage, pertes de liquides et

de gaz carbonique.

Épernay, Bureau du Vigneron Champennois, 1906.

In-12 réimposé in-8, 45 p., [1] f., demi-percaline grise époque à la bradel,

pièce de titre bleu en long, couv. conservée (papier ordinairement jauni).

L’auteur était viticulteur à Epernay. Raphaël Bonnedame, directeur du

Vigneron Champennois en mai 1906 était l’éditeur de cette étude.

70 / 100 €

48

. *

[

Manuscrit

]. [

Bourgogne

]. [

Viticulture

]. Journal commencé

le premier janvier mil huit cent dix huit.

1818-1841. In-folio, [1] f.,

374 pages chiffrées, écrites à l’encre au r° et v°, réemboîté anciennement

dans une reliure plein parchemin et muette (dos anciennement remplacé,

restaurations modernes aux coins et coupes).

Important livre de comptes d’un producteur de vins de Bourgogne,

implanté sur le terroir d’Aloxe-Corton, près Savigny-les-Beaune. Cou-

rant du 1

er

janvier 1818 au 31 décembre 1841, le document, à raison

d’une moyenne de 8 notes par page, renferme environ 3000 descrip-

tions de dépenses ou recettes. Aussi offre-il une très précieuse image

de l’activité de ce propriétaire-exploitant durant plus d’une vingtaine

d’années. Les recettes proviennent de la vente des vins, le plus souvent

fournis en quantité (mesuré en feuillettes, soit un contenant de plus

de cent litres). Les acheteurs restent à identifier, ils sont nombreux et

certains se distinguent par l’importance de leurs commandes : Simo-

not, aubergiste à Seurre ; Freys & compagnie, Bouchard aîné & fils,

Chameroy, Gauthey cadet et fils, tous négociants à Beaune ; Benoist

jeune, négociant à Reims, etc.

Les dépenses sont celles qu’il est commun de trouver dans un grand

domaine agricole, auxquelles s’ajoutent les spécificités de la viticulture

(entretien de pressoir, achat de tonneaux, etc). Une large partie des

dépenses est consacrée aux ouvriers, dont les spécialités ne se trouvent

que dans de la culture de la vigne : vignerons, vendangeurs, mais aussi

bêcheurs, lieuses, accoleuses et releveuses.

Une note manuscrite moderne attribue ce document à Louis Mal-

dant, de Savigny-lès-Beaune. Si nous n’avons pas pu confirmer cette

information, nous observons que la principale parcelle signalée dans

le document a pour nom « Les Boutières ». C’est, encore aujourd’hui,

le nom d’un terroir accolé à l’appellation Aloxe-Corton. Un paiement

« au garde champêtre d’Aloxe » est noté en 1819 ; et l’on peut lire page

293, à la date du 18 novembre 1836 : «Doit Lagrange fils, vigneron à

Aloxe, cent francs que je lui ai donnés à compte des vignes qu’il doit

me faire à Aloxe pendant 1837 ».

Voir la reproduction.

300 / 500 €

49.

*

[

Manuscrit

]. [

Bourgogne

]. Famille Garnier, propriétaire de

vignobles, à Beaune, Pommard, Volnay et alentours.

1673-1793.

Ensemble de 40 documents manuscrits autour de la famille Garnier,

à propos de ses différents vignobles : achats, ventes, échanges, amodia-

tions, partages, baux, inventaires. Trois pièces sur parchemin, les autres

sur papier presque tous timbrés (qq. plis ordinaires et défauts d’usage).

L’on connaît au moins cinq générations de Garnier qui dont l’activité

viticole est attestée, dont : Jean Garnier (v. 1670 – 1720) avocat au

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