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PISSARRO (Camille) 1830-1903.

Artiste peintre.

3 L.A.S. à son fils Rodolphe. Eragny-

Bazincourt par Gisors, Paris, 1900-1902.

5 pp. in-8.

Novembre 1900.

Il sera à Paris place Dauphine

pour recevoir ses bagages;

(…) Je regrette de

n’avoir pu accepter l’invitation d’Hayachi en

même temps j’avais à lui parler pour les papiers

japon introuvable aujourd’hui; j’ai pas mal travaillé

pendant mon séjour ici, j’ai pu finir quatre motifs.

C’est regrettable de ne pouvoir faire encore

quelques études; c’est splendides, encore deux

ou trois jours tout disparaitra, heureusement

que je puis continuer l’année prochaine mes

toiles commencées (…).

Octobre 1902.

Il ne

va pas aller à Paris apporter ses tableaux de

Dieppe.

Tu me dis que Georges devait venir à

Paris dimanche pour assister à l’enterrement de

Zola. Voudrais-tu me faire savoir jusqu’à quand

il restera à Paris, je voudrais le voir, je suppose

qu’il aura ses études (…).

Décembre 1902.

Mon

cher Rodo, Le pâté de foie a dû partir hier (...).

Georges ne m’a pas apporté de tes tableaux.

Je vais lui écrire de me les apporter quand il

viendra. Je ne sais pas encore quand ta mère

ira à Nice, elle est à Pontoise (…). Ce voyage

de Nice tire un peu en longueur, j’aurai bien

voulu pendant ce voyage être libre d’aller soit à

Moret ou ailleurs, car ce n’est pas gai de rester

seul avec une bonne à la maison (…).

Suit un

postscriptum de la main de Jeanne Pissarro à

propos du voyage de leur père, etc.

1 000 / 1 500 €

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PISSARRO (Lucien). 1863-1944.

Artiste peintre, fils aîné de Camille.

L.A.S. à Maximilien Luce. Jeudi (1882).

1 p. in-8

Sur l’exposition impressionniste à la galerie

Durand-Ruel où son père Camille Pissarro,

expose avec Renoir, Sisley, Caillebotte, etc.

(…) Il m’est impossible d’aller à Lagny dimanche.

Je suis obligé de m’occuper d’une exposition de

mon père qui aura lieu la semaine prochaine chez

Durand. Il sera en compagnie de MM. Renoir,

Sisley, Caillebotte, Berthe Morizot et Wistler

[sic]

et de plus j’ai à faire un dessin assez important

sur le Salon, de sorte que je compte rattraper

dimanche tout le temps que j’aurai perdu cette

semaine. Ce n’est que partie remise (…)

.

500 / 700 €

359

[Camille PISSARRO].

6 lettres.

Ensemble de correspondances adressées

à Camille Pissarro, dont:

lettre du pointilliste

Michel-Eude De L’Hay

(1849-1900).

Votre

tableau sera remis au plus tôt chez Madame

Latouche. Je me suis mis au travail mais le

mauvais temps et la recherche de coloration me

donnent bien du mal. J’espère que l’abandon

de votre appartement de la rue des Trois-frères

ne vous privera pas de vos cordiales visites et

de vos bons conseils…

(Grandville, juillet 1883);

lettre de

Jacques-Emile Blanche

(1861-1942).

Lettre sur le monde de la peinture de l’époque,

citant Cézanne, Hanoteau, Courbet, Monet, etc.

800 / 1 000 €

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PROUDHON (Pierre-Joseph).

1809-1865. Ecrivain socialiste,

théoricien de l’anarchisme.

L.A.S. à Auguste Rolland. S.l.n.d.

2 pp. ½ bi-feuillet petit in-8.

Lettre amicale dans laquelle Proudhon

reproche à son ami d’avoir payer les

consommations d’une soirée arrosée.

Le

Docteur ne nous a rien dit de votre conduite

d’hier, et ce que vous m’en écrivez est une petite

rouerie de votre conscience pour savoir ce que

je pense moi-même. Vous saurez donc que

vous aviez hier la langue point du tout épaisse,

mais plus affilée et mieux pendue que jamais;

la dominante passablement élevée ; la verve

plus vive que dans vos plus beaux jours. Si,

à tout cela, vous avez joint ainsi que je l’ai fait

moi-même, vos deux pintes de bière anglaise,

vous avez dû vous trouver, cette nuit, la tête un

peu sonnante, et ce matin quelques nausées.

Vous ne manquerez pas de dire ensuite que

c’est le Docteur qui vous pousse, qui vous fait

boire, qui vous assassine, etc. Moi, je trouve que

vous n’avez nul besoin d’aiguillon et que vous

volez fort bien de vos propres ailes (…). Il est

méséant à un pauvre diable tel que vous êtes

de payer la bière anglaise à un pauvre prolétaire

tel que votre serviteur (…) Vous qui avez visité la

Suisse, l’Allemagne, etc., vous savez que dans

ces contrées hospitalières, on convient un fois

pour toutes de payer à l’estaminet chacun sa

dépense, ce qui est une manière de ne provoquer

jamais les autres à boire. Sur ce, je vous donne

l’absolution que vous méritez, et souhaite que

vous ne reprochiez pas d’abuser avec vous de

mon droit d’ancienneté (…).

Etc.

400 / 500 €

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