363
PUCCINI (Giacomo). 1858-1924.
Compositeur italien.
C.A.S. à Carlo Clausetti. (Milan,
16 décembre 1897).
1 p. in-12 oblong
sur carte de correspondance italienne,
adresse au verso avec marques postales ;
en italien.
Lettre amicale à son ami auprès de qui il
l’assure de son soutien avec celui du bon
Lombardi à la maison d’édition musicale chez
Ricordi.
Puccini souhaitait qu’il soit à Venise,
mais Bari l’a emporté, malgré ses efforts pour le
recommander sous forme de dialogue. Il ajoute:
sei sempre erotico? intessi Carole? Dansi piroette
Venere. Attento a San Rocco. – Inerte, sono
sempre stato ma no mai come aro. – Pecie nello
epistolore moto. Scrivos musica e sono altero di
me! (…).
[
es-tu toujours érotique? ai-je entendu
une Carole? des danses au pirouettes de Vénus
?
attention à San Rocco. – Inerte, je l’ai toujours
été, mais j
amais autant que maintenant. – Surtout
dans la parole écrite. J’écris de la musique et
suis très fier de moi-même (…)
].
400 / 600 €
364
PUCCINI (Giacomo). 1858-1924.
Compositeur italien.
C.A.S. à Carlo Clausetti. (Milan,
29 décembre 1897).
1 p. in-12 oblong
sur carte de correspondance italienne,
adresse au verso avec marques postales ;
en italien.
Note à son ami Clausetti, au moment où les
représentations de son opéra
La Bohème
remporte un solide succès, où il est question
des paroles de Giulio qui sont sans importance
mais souhaitant régler le problème entre C[olline]
et Alcindoro, deux personnages de son opéra.
300 / 400 €
365
PUCCINI (Giacomo). 1858-1924.
Compositeur italien.
L.A.S. à Carlo Clauseti à Rome. Milan,
lundi 11 mars 1912.
1 p. grand in-8,
en-tête à son adresse à Milan, via Verdi,
4 ; en italien.
Puccini prévient qu’il part pour Bologne et
Torre del Lago. Il a eu
Symphonia
qu’il trouve
décevant ; les paroles sont faciles et il n’y a pas
lieu de les considérer, mais au fond les intentions
sont bonnes, et il le remercie, ainsi que Procida.
Ses impressions d’Isabeau sont les mêmes
que les siennes ; ils verront le résultat. Quant
à la question Léonardi, cela reste inchangée
et Puccini est ennuyé. Clausetti au moins sait
combien il est occupé! Il va aller à Monte-Carlo.
800 / 1 000 €
366
RAVEL (Maurice). 1875-1937.
Compositeur.
P.A.S. Boston, 10 janvier 1928.
1 p. grand in-8 oblong.
Bel envoi musical offert lors sa tournée
triomphale aux Etats-Unis en 1928 ;
comporte
quatre mesures sur deux portées de sa Sonate
en sol majeur, pour violon et piano ;
A Monsieur
Henry L. Mason. Souvenir cordial de Maurice
Ravel
.
300 / 400 €
367
RENOIR (Auguste). 1841-1919.
Artiste peintre.
L.A.S. Dimanche matin (s.d.).
2
pp.bi-feuillet in-8.
Lettre de l’artiste à son épouse, Aline
Charignot, au moment de son retour d’un
voyage en Algérie.
Il la prévient qu’il prendra
le bateau dimanche ;
Tu préviendras Monsieur
Deschamps qu’il recevra une dépêche que je
t’enverrai de Marseille sans mettre ton nom.
Tu sauras ce que ça veut dire. Je mettrai
simplement l’heure de mon arrivée. S’il ya avait un
changement, je te préviendrai. Ce ne serait que
s’il arrivait un mauvais temps qui me retarderai
mes deux dernières études. Je serai content
quand je serai en bateau quoi que ce soit bien
désagréable, mais je suis pressé de te revoir (…).
Il ajoute en p.s. qu’il arrivera à Marseille mardi
matin vers 7h, si la météo le permet.
1 200 / 1 500 €
368
RENOIR (Auguste). 1841-1919.
Artiste peintre.
L.A.S. à sa chère amie. S.l.n.d.
1 p. ½ bi-feuillet in-8.
Renoir adresse des instructions pour la famille
Fournaise chez qui il peigna son célèbre
tableau du
Déjeuner des Canotiers
.
Dis à
Madame Fournaise qu’elle attende mon retour
pour ces billets. Que je les rembourserai et nous
verrons. Dis lui que si elle a besoin d’argent, je
puis lui en envoyer. Je voudrai bien avoir fini
avec ces billets. Ce que ça m’agace depuis le
temps que ça dure (…). Je reviendrai dès que
je le pourrai car je m’ennuie [à mourir] (…) Je
pense n’être pas plus de 15 jours (…).
Il adresse
ses salutations à la famille Fournaise.
800 / 1 000 €
365
367 recto
367 verso
130




