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SAND (George). 1804-1876. Romancière.

L.A.S. à Félix Bonnaire. (Paris, 27 mai 1841).

1 p. bi-feuillet in-8, adresse au verso.,

marque postale.

A propos de son roman

Horace

dont elle a

terminé le premier volume.

And demande le

numéro où a paru

Colomba

de Mérimée, afin

d’avoir le temps de faire relier sa revue avant

son départ.

Occupez-vous aussi d’un bout du

traité pour mon nouveau roman. J’ai fini mon 1

er

volume. Je voudrais de l’argent. Mais auparavant,

je voudrais régler nos conventions. Je crois que

nous sommes d’accord, ainsi il n’y a qu’à les

écrire et à les signer. Venez me voir et apportez-

moi le brouillon (…)

.

300 / 400 €

publique sur le compte de tous,

car tous sont

infiniment respectables, car il prennent à tâche

de ne pas se faire suspecter dans le malheur.

Elle ajoute;

Ne vous moquez pas de mon italien

(…) car je n’ai jamais su votre belle langue, et

le plus que j’ai su, je l’ai oublié (…)

.

600 / 800 €

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SAND (George). 1804-1876. Romancière.

L.A.S. à Boutet. La Châtre, 3 avril 1868.

1

p. ¼ bi-feuillet in-8, chiffre «GS» estampé

en coin ; joint son enveloppe timbrée.

Nouvelles de la famille.

Oui, cher ami, nous

allons tous bien par ce beau tems. Nous vivons

dans les fleurs, les enfants prospèrent. La petite

maman n’a pas eu la moindre indisposition (…).

Je ne vous ai rien dit pour la pension de Laure,

c’était convenu une fois pour toutes.

Elle lui

dépêchera Martine pour son loyer;

veuillez payer,

mais si ce détail vous ennuie à l’avenir, dites le

moi, j’en chargerai Emile (…)

.

200 / 300 €

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SAND (George). 1804-1876. Romancière.

L.A.S. (à Léon Dormeuil). Paris, 3 juin

(1869).

1 p. bi-feuillet in-8, chiffre «GS»

estampé en coin.

Félicitations au directeur du théâtre du

Palais Royal.

Je savais que vous faisiez salle

comble, avec cette pièce si gaie, si bien faite

et si bien jouée. Je me suis divertie beaucoup.

Quand je n’aurai pas cinq personnes avec

moi, je vous promets de vous demander deux

places. Non, je ne vous ai pas oublié (…).

JOINT une lettre de sa fille Solange adressée

à Mme Bretillot,

lui recommandant le vicomte

de Montsaulnin ;

(…) Vous trouverez dans ce

jeune sujet (mot berrichon qui signifie homme)

le charme, l’esprit, la grâce, l’amabilité, la

gentillesse, la candeur, la joliveté et les honnêtes

manières qui distinguent les habitants de mon

pays (…).

(Aix, août 1858, 3 pp. in-8 liseré de

noir, avec son enveloppe).

300 / 400 €

386

SAND (George). 1804-1876. Romancière.

L.A.S. à Gustave Flaubert. Nohant,

5 février 1873.

4 pp. bi-feuillet in-6,

chiffre «GS» estampé en coin.

Lettre de Sand évoquant ses liens intimes avec

Flaubert.

Elle demande tout d’abord, de faire

intervenir le frère de Flaubert pour une affaire

qui est renvoyé en cassation.

Je t’ai écrit hier à

Croisset (…).

Puis elle s’inquiète de la santé de

Flaubert, lui recommandant un remède à base

de morphine.

Qu’est-ce que cette bronchite

obstinée? Il n’y a qu’un remède (…). Je ne fais

pas autre chose et je m’en tire toujours bien (…).

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SAND (George). 1804-1879.

Romancière.

L.A. à Giuseppe Mazzini. S.l.n.d. (c.1848).

1 p. in-8.

Carissimo, voilà un volume que je vous envoie

pour Beppo. Si vous avez le temps de le lire,

jugez la question en même temps que je termine

cette longue lettre (…).

Elle lui fait part d’une lettre

de Léon Blianco que son fils lui a rapporté;

Cette

réponse que je lis à la hâte ne change rien pour

moi à l’état de la question.

Je l’ai flétrie du nom

de crime avant de la connaitre, mais c’est un

coup de poignard en réponse à un coup de

poignard. C’est un affreux duel entre gens qui

devraient s’aimer, s’estimer et se défendre

ensemble contre l’ennemi commun. Que je

suis fâchée que tout cela m’arrive si tard (…)

Je serai intervenu selon mon cœur, j’aurais,

non pas réconcilié ces hommes, ils sont trop

aigris, mais raffermi peut-être un peu l’opinion

J’attends ta guérison avec impatience, pour toi

d’abord et puis pour moi, parce que tu viendras

et que j’ai faim et soif de te voir. (…) Mais nous

t’aimons, voilà qui est sûr, et nous voudrions

t’infuser une de notre patience berrichonne à

l’endroit des choses de ce monde qui ne sont

pas drôles, nous le savons bien ! Mais pourquoi

sommes-nous en ce monde si ce n’est pour

patienter ? (…)

.

1 200 / 1 500 €

386 recto

386 verso

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