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SAND (George). 1804-1879.

Romancière.

L.A.S. (à Pauline Viardot). Paris,

rue Gay-Lussac n°5, s.d. (26 avril 1873.

2 pp. bi-feuillet in-8.

Sand est à Paris

pour une affaire imprévue,

et aimerait revoir

sa fille chérie.

(…) En

attendant, mille tendres baisers à vous et à vos

filles.

Envoyez-moi le cher et bon Tourguenef.

Dites-lui que je dîne tous les jours chez Magny

à 6h et que je l’attends tous les jours. Je vous

attends tous (…). Je crains pour vous ce froid

cruel. C’est ce qui m’empêche de vous aller voir

le soir, la course est longue pour revenir. J’ai

laissé Nohant en bonne santé (…)

.

400 / 500 €

388

SINGER SARGENT (John).

1856-1925. Peintre américain.

L.A.S. Paris, 28 avril.

1 p. bi-feuillet in-8,

en-tête à son adresse « 41 Boulevard

Berthier » ; en français.

Relative à la préparation d’une exposition à

venir.

En plus des trois tableaux dont je vous ai

envoyé les titres (…), je désire exposer (…) une

quatrième petite toile : Portrait de Me W* (…)

.

400 / 500 €

389

SINGER SARGENT (John). 1856-1925.

Peintre américain.

L.A.S. à Francis Derwent Wood. Londres,

27 février 1911.

2 pp. bi-feuillet in-8,

en-tête à son adresse ; en anglais.

A propos de la prochaine exposition deVenise

dont Wood était un des membres du comité

artistique pour le pavillon anglais à la biennale

de 1912.

I lost the paper I received about a fund

to be raised for the British Pavillion at the Venice

Exhibition and I don’t know who the secretary is

(…) But I remember your name figuring on it, and

I hope you won’t mind forwarding this contribution

to whoever receives the funds

.

150 / 200 €

390

SOUPAULT (Philippe).

Manuscrit aut. S.l.n.d.

2 ff. in-4,

encre violette

Belle hommage à Jacques Prévert.

Ceux qui

furent les amis de Jacques Prévert se souviennent

de son désir permanent de découvrir les mystères

quotidiens. Il avait toujours refusé d’être l’esclave

de la banalité. C’est pourquoi il n’a jamais cessé

de protester. Ses poêmes sont des témoignages

de recherche (…). Jacques Prévert a choisi de

créer un nouvel univers qu’il a «réalisé» grâce au

procédé inventé par Max Ernst, le collage. Il est

étonnant que ce procédé ait séduit, davantage

même, passionné le poète qui dans ses flaneries

retrouvaient les découvertes de son enfance et

de son adolescence. Ce n’était pas pour Jacques

Prévert un divertissement comme certains des

admirateurs de Paroles lui ont reproché, mais une

véritable vocation (…). Il a fallu malheureusement

qu’il nous quitte pour qu’on puisse découvrir

toute l’aventure du colleur, patient comme une

araignée (…). Nous avions aimé le poète nous

étions heureux que son ami Kosma grâce à sa

musique, l’ait popularisé. Ecoutait-il fredonner

dans les rues les feuilles mortes ou siffler En

sortant de l’école dans les avenues de son cher

Montmartre

? Grâce à ses proches, sa femme

et sa fille, nous avons pu connaitre et même

reconnaitre un autre Jacques Prévert, celui qui a

toujours réussi à nous étonner, à nous surprendre

en nous guidant vers le monde des

monts et

merveilles qu’il avait su évoquer (…). Etc

.

200 / 250 €

391

STENDHAL (Henri Beyle dit).

1783-1842. Ecrivain.

L.A.S. « Hneri » à sa sœur Pauline.

Schönebeck (près Berlin), (novembre

1806).

1 p. in-4, adresse au verso « à

Monsieur Beyle pour Mlle sa fille aînée

à Grenoble » avec marque postale de la

Grande Armée.

Le 16 octobre 1806, Henri Beyle part pour l’Al-

lemagne. Il accompagne sans titre officiel Mar-

tial Daru, intendant général de la Grande Ar-

mée. Le 27 octobre, il est à Berlin et, quelques

jours plus tard, il est nommé adjoint provisoire

aux commissaires des guerres. Daru l’envoie

à Brunswick :

Je t’écris d’un mauvais village

nommé Schoenbeck près de Magdeburg et

sur la route de Berlin à Brunswick. Nous avons

diné avec une omelette de six œufs que Mar-

tial et moi avions faite et une soupe faite avec

quelques mies de pain, de la bierre et des

œufs. Hier nous avons visité Postdam, l’appar-

tement du grand Frédéric, son tombeau, nous

avons vu à Sans Souci de son écriture et un vol.

de ses poésies, avec les corrections manus-

crites de Voltaire, l’homme qui nous montrait

tout cela était un des hussards de la Chambre

qui fut relevé d’auprès de lui 2h, avant sa mort.

Il nous montra une pendule donnée à Frédéric

par sa sœur chérie, qu’il remontait lui-même,

elle s’arrêta à 2h21 minutes au moment de sa

mort (…). Nous partirons vers le 10 décembre

pour Varsovie. Adieu je pense sans cesse à toi

et t’aime de tout mon cœur.

Stendhal ajoute

en p.s.

Magdebourg vient de se rendre

. [La

reddition de Magdebourg date du 8 novembre

1806]

Inédite, absente de la Correspondance publiée

dans La Pléiade..

5 000 / 6 000 €

391

392

STRAUSS (Richard). 1864-1949.

Compositeur allemand.

L.A.S. à un confrère. Berlin, 10 mars 1908.

1 p. ½ bi-feuillet petit in-8 ; en français.

Remerciements et louanges de Strauss pour

l’interprétation de Salomé.

J’entends de Rome,

que vous avez dirigé Salomé dans une manière

ravissante et géniale et que c’était Madame

Bellinioni et vous à qui deux, je rends le grand

succès. Je ne puis pas vous remercier pour votre

grand talent, mais je peux vous remercier pour

le grand et excellent travail (…) et pour votre

enthousiasme et amour personnelle et artistique,

sans lequel aurait manqué à la représentation

de Salomé, le feu dont elle a tant besoin (…)

.

500 / 600 €

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