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[TABAC].
3 L.A.S. de la manufacture « Daran, père
et fils ».Toulouse, septembre-octobre 1803
et mars 1804.
6 pp. sur bi-feuillet in-4, en-
tête gravé avec vignette de la Manufacture
générale de Tabac Daran père, fils & Cie,
adresses au verso, marques postales.
Correspondance commerciale concernant
le paiement, les échéances conclues et la
fourniture de tabac dont l’envoi se fait par
barque pour une maison sise à Bordeaux
.
200 / 300 €
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TOULOUSE-LAUTREC (Henri de).
1864-1901. Artiste peintre.
L.A.S. «Yours Harry » à sa mère. S.l.,
1er janvier 1888. 4 pp. bi-feuillet in-12.
Lettre familiale écrite à l’occasion du premier
jour de l’an, donnant des nouvelles notamment
de son cousin Gabriel de Lautrec et sa grand-
mère née Gabrielle d’Imbert du Bosc…
Ma
chère maman, (…) Tout le monde va bien et
se congratule mutuellement. Il est vraiment
regrettable que les circonstances aient hâté
votre départ car vous auriez fait bonne figure
à la table de famille dont je suis le plus vieux
mâle (l’abbé ne comptant pas pour tel). Ce cher
homme a inventé une longue prière du soir avec
préambule de son cru, qui donne des attaques
de fou rire à Gabriel. Marraine me charge d’un
tas de choses pour vous. Bonne maman Gabrielle
est resplendissante (...). Ma filleule m’entoure
de prévenances ! Hosanna !! Marie di Riveira
entre au Sacré Cœur (n’ayant pas trouvé de
mari). Cette réflexion est de moi et je la crois
juste (…).
Etc.
800 / 1 000 €
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TOULOUSE-LAUTREC (Henri de).
1864-1901. Artiste peintre.
L.A.S. S.l.n.d. (mars 1895).
3 pp. bi-feuillet
in-8, au crayon.
Invitation pour une soirée grimée en
compagnie du photographe Paul Sescau.
(…) C’est pour samedi. Voyez Sescau pour que
nous dinions ensemble chez moi si vous voulez.
Ayez un smoking blanc. Et teintez-vous le visage
si possible (…)
.
400 / 600 €
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TOUGUENIEV (Ivan). 1818-1883.
Ecrivain russe.
Manuscrit aut. S.l.n.d. (1863).
3 pp. sur 2
bi-feuillet in-8.
Magnifique article citantTolstoï et Pouchkine,
et à propos de la situation des écrivains en
Russie.
qui,
tout en n’étant pas aussi satisfaisante
qu’on pourrait le désirer, est peut-être meilleure
que dans certains pays plus avancés en
civilisation (…). Vu le nombre relativement assez
minime de gens sachant manier la plume –
et grâce à l’augmentation progressive et très
rapide du public lisant, les littérateurs russes
sont en général assez bien rétribués
. Et parmi les
talents remarquables et originaux, correctement
payés, Tourgueniev cite le comte Léon Tolstoï.
Par contre, il déplore le manque d’instruction
de certains autres écrivains ainsi que l’absence
de critique judicieuse.
(...) La littérature russe,
ainsi que le pays lui-même, est entrée dans
une époque de transition, de transformation
presque, elle en a tous les désavantages (…).
Quant aux poètes, il n’y en a plus chez nous :
le réalisme triomphant sur toute la ligne, ils ont
dû se tarir ; ils pourraient encore renaître.
(…).
Ce serait dommage qu’un aussi magnifique
instrument que la langue russe ne trouvât
plus de main habile pour le faire résonner.
Le renouveau de popularité de notre grand
poète Pouchkine semble le présager
(…).
Il
serait nécessaire selon lui de fixer des principes
de conduite et de remédier à la misère qui peut
régner dans les
bas-fonds de la littérature
. Il
se félicite donc de l’existence de la société de
secours créée à Saint-Pétersbourg 1862, de
celle d’une société d’auteurs dramatiques, et du
nombre en augmentation des femmes écrivant,
les femmes russes étant généralement plus
avancées que les hommes
… Enfin il conclut :
Quant aux poètes, il n’y en a plus chez nous: le
réalisme triomphant sur toute la ligne, ils ont dû
se tarir ; ils pourraient encore renaître
.
2 000 / 4 000 €
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