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ROSSINI (Gioacchino). 1792-1868.

Compositeur italien.

L.A.S. à la comtesse Teresa Carniani

Malvezzi. Bologne, 13 mars 1846.

1 p.

bi-feuillet in-8, adresse au verso; en italien.

Lettre de Rossini dans laquelle il fait l’éloge

des compositions d’un musicien dénommé

Mornari, qui avait été recommandé par la

comtesse.

Il apprécie « la mélodie et la patte

instrumentale» de sa messe à trois voix.

600 / 800 €

378

376

ROSSINI (Gioachino).

L.A.S. à l’avocat Deletti. Bologne,

18 novembre 1850.

1 p. bi-feuillet in-8,

adresse au verso ; en italien.

Billet dans lequel il lui adresse un autographe,

de peu de prix

d’après lui mais dont la valeur

grimpera si son honorable correspondant

l’accepte ; il salue «cérémonieusement » son

épouse.

JOINT

un portrait photo de Rossini (format

cabinet).

300 / 400 €

377

ROSSINI (Gioacchino). 1792-1868.

Compositeur italien.

L.A.S. à M. Noyer. Passy, 14 août 1857.

1 p. bi-feuillet in-8, adresse au verso

avec timbre et marques postales.

Lettre au directeur du Théâtre impérial de

l’Opéra, à propos d’un chanteur qui a fait une

représentation sans autorisation.

Mr Noir ayant

cédé au désir bien naturel d’être agréable au

Révérend Frère directeur des Ecoles Chrétiennes

de Passy, a consenti à chanter sans avoir par

irréflexion pris préalablement votre autorisation

et a donc encouru par là une pénale. Les bons

frères de l’école me prient d’intercéder pour

Mr Noir (…)

.

400 / 500 €

378

SADE (Donatien-Alphonse-François,

marquis de). 1740-1814. Ecrivain.

L.A. S.l.n.d. (Hospice de Picpus,

été 1794).

2 pp. in-4.

Minute autographe d’une lettre écrite de

prison, dans laquelle, le marquis de Sade,

arrêté comme suspect contre-révolutionnaire,

clame son innocence et demande l’appui

de son correspondant pour obtenir la levée

des séquestres qui pèsent sur ses biens, en

raison de l’émigration de ses fils.

Il adresse

des certificats de vie qui lui ont été délivrés par

sa section parisienne, dont un à faire passer à

«Quinquin le veuf» son régisseur de Mazan.

(…)

Je vous envoie ces pièces à vous-même mon

cher citoyen, ne voulant pas dans la circonstance

où je suis, écrire au district. Ma détention est le

fruit des événémens actuels ; j’ai le plus grand

espoir qu’elle sera très courte, et peut-être finie

quand vous recevrez celle-ci. Mes biens sans

aucun raport ne sont dans le cas de la vente, ni

même du séquestre; dès qu’il est prouvé (et j’ai

envoyé à Quinquin tout ce qui est à l’appui de

ce fait), dès qu’il est prouvé, dis-je, que je n’ai

nulle part à l’émigration des enfans en question,

on n’a pas le droit de mettre le séquestre sur

mes biens ; et certes je le ferai bientôt lever

quand je serai libre. Est-ce comme détenu que

l’on me considère? je suis encor bien plus loin

du séquestre, puisqu’il a été rendu avant-hier

un décret à la Convention qui porte que les

détenus continueront de faire régir leurs biens

par leurs agens, à charge par lesdits agents

d’en rendre compte à la Nation si les détenus

sont trouvés coupables (…).

Il répète qu’il n’ya

donc aucun motif pour mettre ses biens sous

séquestre.

Tachés de faire passer ma lettre

à notre ami G***

[Goupilleau de Montaigu,

conventionnel du Vaucluse, ou bien son fidèle

avocat, Gaufridy].

Peignés lui ma détresse et

priés le de faire l’impossible pour m’envoyer

de l’argent.

Le calme va renaître ; la Terreur

n’est plus à l’ordre du jour, c’est la justice et

l’égalité qui y sont, et l’on ne souffrira plus que

des scélérats, des Robespierre, des Regnier,

des paysans, des Héberts, &c. sortent par

méchanceté de dessous le niveau de l’égalité,

une caste entière de citoyens dont cette égalité

fait le bonheur et la sureté, et que ces coquins

ne voulaient exclure que pour s’arroger le droit

de les égorger (…)

.

2 000 / 3 000 €

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