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BAKOUNINE (Mikhaïl). 1814-1876.

Révolutionnaire, anarchiste.

L.A.S. «M.B.»

Locarno, 23 août 1871.

4 pp. bi-feuillet in-8 ; en français.

Longue lettre à propos de sa

Réponse

à Mazzini

, ce dernier ayant condamné

l’Internationale dans la revue

La Roma del

Popolo.

Bakounine donne des instructions pour le

nombre d’exemplaires à expédier à Beppe,

Carlo Gambuzzi avocat à Naples, au député

Saverio Friscia, au graveur Berti-Calura, à lui-

même et à l’ouvrier député Aug. Bertani ; ainsi

qu’aux journaux

l’Eguaglianza, Plebe, Proleta-

rio Italiano, Roma del popolo; (…) et à tous les

journaux avancés, aussi bien qu’à toutes les

sociétés de libres penseurs dont vous avez

connaissance. Tâchez de distribuer et de

vendre le reste dans différentes parties du Nord

de l’Italie (…). Ma Réponse à Mazzini a été an-

noncée comme un supplément du Gazzettino

Rosa. Le Gazzettino l’a-t-il réellement distribué

à ses abonnés, ou l’a-t-il vendu à part? (…)

Il

demande aussi le tirage et les ventes à Milan,

et ce qu’il reste devoir à la gazette,

parce que

comme dit le proverbe ; les bons comptes font

les bons amis, et parce que je ne voudrais pas

que le Gazzettino fasse des dépenses extraor-

dinaires à cause de ma manie de répondre à

Mazzini. Encore s’il ne s’agissait que d’un seul

article, cela pourrait passer. Mais comme je

me propose d’en envoyer au Gazzettino plu-

sieurs, comptant toujours sur la complaisance

sympathique du spirituel ami il Gazettino, il est

nécessaire d’établir nos comptes d’une ma-

nière bien régulière (…).

Enfin la plus grande

question de toutes est celle de

votre probable

arrivée à Locarno. Vous nous l’avez promis –

ne soyez donc pas comme Bizzoni qui promet

et qui ne vient pas. Venez au plus vite. Il m’est

absolument nécessaire de vous voir, les Bel-

lerio veulent vous serrer la main, et Gavirati,

impatient de vous héberger, commence déjà à

me dire des insultes (…).

1 000 / 1 500 €

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[BALLANCHE (Pierre-Simon)].

1776-1847. Ecrivain, ami de

Chateaubriand et de M

me

Récamier.

Correspondance à Ballanche.

Paris, 24

février 1837 & 11 janvier (1841) ; 23 mars

1846.

2 lettres de l’imprimeur Henri Delloye (1787-

1846), détails relatifs à des traités d’édition.

En 1837, Delloye expose par écrit comme

demandé par Ballanche, les termes du traité

qu’il peut lui proposer pour ses ouvrages. Il

précise que son nom et son adresse figureront

au bas du titre, comme libraire chargé de la

vente ;

nous établirons de commun accord le

prix de vente de chaque exemplaire; sur ce

prix, nous établirons la remise que j’accorderai

aux libraires détaillans ou commissionnaires.

Il prendrait lui-même 15 %; le compte et le

paiement des exemplaires vendus seront éta-

bli tous les trois mois; il se chargerait enfin, de

l’avance des frais d’annonces, etc. En 1841, il

est question d’une réédition d’

Antigone

et de

L’Homme sans nom

. Ballanche ayant refusé

l’offre de l’éditeur Charpentier qui ne lui en a

offert que 800 fr., Delloye expose les condi-

tions sous lesquelles il peut, lui, réimprimer

ces textes, mais avec d’autres fragments, afin

d’assurer à l’auteur la somme de 1000 fr. qu’il

souhaite obtenir. Il ajoute :

L’édition serait faite

avec soins & sous votre contrôle (…).

L’éditeur

fait mention en p.s. d’un ouvrage de Mme de

Staël qu’il pensait avoir rendu.

Lettre de Pélissier, recommandant le poète

Lafon-Labatut

au prix littéraire du comte de

La Tour-Landry et décerné par l’Académie

française ; belle correspondance retraçant

le destin malheureux du poète, mais dont le

talent serait récompensé par ce prix.

200 / 300 €

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[BANQUE ITALIENNE].

HALLER (Rudolf-Emmanuel von).

1747-1833. Banquier suisse,

fournisseur de l’Armée d’Italie.

L.A.S.

(Milan, Brumaire an 5

e

).

3 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête à la grande

vignette du Directeur de la Monnoye

de Milan.

Longue discussion à propos des pourpar-

lers difficiles pour l’attribution d’un marché

auprès de Modène.

Voici une lettre de Den-

nié et copie de notre réponse ; j’avais bien

envie de lui dire si on ne se plaisait pas à nous

contrecarrer en tout, nous dispenseriez-vous le

congrès de vous mêler de tout cela, mais je

n’ose parler comme vous pouvés le faire. Je

lui demande de nouveau la copie des marchés

(…). Vous avés sauvé ces deux petits pays

d’une guerre instestine qui les aurait dévoré,

j’en ai assés vu pour juger combien vous de-

vés avoir eu depuis pour faire dominer la rai-

son et j’ai assez vécu pour connaitre l’achar-

nement que les petites puissances mettent à

servir leurs passions, ce que vous venés de

faire a l’air de rien et la négociation des intérêts

les plus importants n’était surement pas héris-

sé d’autant de difficultés (…). Le nouveau Roi

de Piémont commença comme tous ces mes-

sieurs par promettre monts et merveilles, mais

ce qu’on y voit de plus clair, c’est que sa dévo-

tion n’était qu’un jeu pour ne pas donner de

l’ombrage à son père (…).

Berthier a pris pour

lui la « joli maison de Wilseck» qui lui conve-

nait tant, de sorte qu’il peut lui en trouver une

autre ; il lui conseille aussi de se rapprocher de

Kellermann, etc.

200 / 300 €

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