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BAUDELAIRE (Charles).

1821-1867. Poète.

L.A.S. « C.B.»

(à Poulet-Malassis).

S.l.n.d. (Paris, mi-mars 1862).

1 p. ½ bi-feuillet in-8, en-tête en coin

de « Poulet-Malassis Libraire-Editeur,

rue de Richelieu ».

A propos de son article sur l’écrivain Paul

de Molènes, de son essai sur le peintre

Constantin Guys, de sa demande d’indem-

nité littéraire auprès de Jules Desaux chef

de cabinet au ministère, et du prix de ses

manuscrits dont sa traduction d’un texte de

Poe, certains encore inédits…

Mon cher, en voyant votre écriture, j’ai d’abord

supposé que vous m’écriviez pour le De Mo-

lènes, qui venait de partir pour l’imprimerie, sous

une enveloppe à votre adresse. Mais c’était

pour m’avertir d’un billet qui échoit dans 29

jours et l’autre dans 50 jours. 1

er

depuis 4 mois,

je passe chez Texier deux fois par semaine; je

le tourmente en lui disant que vous me tourmen-

tez. A chaque fois, il me dit que je vais recevoir

mes épreuves demain

[L’article sera finalement

publié dans le Figaro en 1863].

2

ème

M. De Saux

que j’ai vu avant-hier m’a dit (…) que le ministre

avait renvoyé mon affaire (…). De plus, j’ai FINI

le Villemain, les poëmes en proses, les peintres

didactiques, les Dandies et Eureka

[traduction

d’Edgar Allan Poe].

Je puis disposer du prix

de ces manuscrits en faveur de qui je voudrai.

Reste à savoir chez qui et à quelle date paraî-

tront ces morceaux qui ne sont pas tous placés.

Baudelaire ajoute en gros caractères:

Jamais je

n’oublie rien (…).

4 000 / 5 000 €

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BAUDELAIRE (Charles).

1821-1867. Poète.

L.A.S. « Ch. Baudelaire » à Noël Parfait.

S.l.n.d. (Bruxelles, début juin 1864).

1 p. in-8.

Baudelaire qui séjourne en Belgique depuis le

mois d’avril 1864, remercie son correspondant,

lecteur chez l’éditeur Michel Lévy, pour la

relecture des épreuves de sa traduction des

Histoires grotesques et sérieuses

d’Edgar

Allan Poe, et plus particulièrement de la

nouvelle intitulée Le Mystère de Marie Roget.

Mille remerciements! Vous me tirez d’angoisse.

Toutes les fois que je croirai pouvoir me dispenser

de lire une 2

e

épreuve, j’écrirai sur l’épreuve: M.

Parfait relira et donnera le bon à tirer. J’ai reçu

d’Honfleur ma propre édition. J’ai un bon texte

sous les yeux. Quand Marie Roget sera tirée,

n’oubliez pas de transmettre les bonnes feuilles

à Pauchet, secrétaire de l’Opinion nationale, qui

m’a payé le manuscrit et à qui je l’ai repris. –

Prière à lui de publier au plus vite. Ce sera une

excellente annonce pour le livre. Hier soir pour

me soulager du tintouin Marie Roget, je me suis

livré à l’ale et au porto, et dans cet état, j’ai écrit

à Michel une lettre un peu vive. S’il est offensé,

demandez-lui pardon pour moi. – Encore un

merci ! (…).

4 000 / 5 000 €

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BERLIOZ (Hector).

1803-1869. Compositeur.

L.A.S. à Monsieur le Directeur

du Conservatoire de Bruxelles.

Londres, 28 juillet 1851.

1 p. in-8 ; trace de papier collant au coin inf.

Lettre de Berlioz lors de son séjour en An-

gleterre, auprès du fameux François-Joseph

Fétis, auteur de la Biographie universelle

des musiciens ; il recommande le fils de

Francis Soutten son ami qui l’accueillait à

Londres.

Un artiste anglais de mes amis, M.

Soutten, désire faire entrer son fils au conserva-

toire de Bruxelles pour y continuer ses études

de piano. Il voudrait que ce jeune homme put

en même temps faire ses classes dans un col-

lège. Si la chose est possible, permettez-moi

de recommander à vos bontés ce jeune altéré

de science (…).

600 / 800 €

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