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BONAPARTE (Elisa). 1777-1820. Sœur

de Napoléon, princesse de Lucques,

Grande Duchesse de Toscane.

L.A.S. « Elisa » à sa sœur Pauline.

Lucques, 1er août.

1 p. in-4.

Très belle lettre d’Elisa, remplie d’attention

et d’affection pour sa sœur, la princesse

Borghèse.

J’ai reçu ma chère Paulette te lettre de Tria-

non. Je suis heureux d’apprendre que ta santé

est meilleure. Ménage toi bien. J’ai écris à la

Reine d’Etrurie, elle m’a répondu une lettre très

aimable (…).

Elle remercie sa sœur de lui avoir

fait préparer un appartement à Rome ;

je suis

bien sensible à ce souvenir de Camille

[Bor-

ghèse].

Je compte y aller passer le Carême, je

ferai mon possible pour plaire à ta belle mère,

on la dit très bonne (…). Je pars demain pour

les eaux, j’occupe(rai) la maison de maman.

L’on se rappelle avec plaisir que tu as passé

quelques temps à ces mêmes eaux. J’aurais

voulu que ton voyage fut différé d’une année.

Adieu chère et jolie sœur. Félix

[Baciocchi]

t’embrasse (…). Si tu désire quelques choses

soit à Florence ou d’autres endroits de l’Italie,

n’oublie pas que tu as une bonne sœur dans

un petit coin de ce beau pays (…). Sera-tu

après aimable pour donner de mes nouvelles

à la famille et de parler quelques fois de moi à

l’Empereur (…).

700 / 800 €

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BONAPARTE (Pauline). 1780-1825.

Sœur de Napoléon, princesse

Borghèse.

L.S. « Princesse Pauline borghèse » à une

amie.

Villa Paolina, 18 avril 1820.

3 pp.

bi-feuillet in-8.

Lettre délicate dans laquelle Pauline décrit

avec enthousiasme la Villa Paolina où elle

séjourne, « toute couleur de roses», embau-

mant les lilas…

La princesse a reçu la jolie

lettre que sa correspondante a écrit avant son

départ de Rome.

(…) Je suis à ma villa depuis

hier, j’y resterai quelques jours, et si mes forces

me le permettent, j’irai décidément à Palo entre

Civita-Vecchia et Rome. Vous n’avez pas idée,

comme ma villa est jolie, elle est toute couleur

de roses, l’odeur des lilas, des fleurs, l’embau-

ment. C’est bien le plus bel endroit que l’on

puisse habiter. Elle me rappelle le jour où vous

y êtes venue (…).

400 / 500 €

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BONAPARTE (Caroline). 1782-1839.

Sœur cadette de Napoléon,

Reine de Naples, épouse de Murat.

L.A.S. [à la Reine Hortense?].

A Paris, 24

mars.

1 p. bi-feuillet in-8 carré liseré de

bleu, guirlande gaufrée en encadrement.

Belle lettre d’hommage évoquant le souvenir

de Napoléon.

Qu’auriez-vous pu m’offrir qui

m’eut été plus chère et plus précieux, l’image

d’un frère chéri, un souvenir de vous ; voilà Ma-

dame, des présens qui peuvent accélérer ma

reconnaissance. Votre amitié me sera toujours

chère, et je la réclame aujourd’hui comme je la

réclamerai dans mes vœux et toute ma vie (…).

400 / 500 €

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