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BERLIOZ (Hector). 1803-1869.

Compositeur.

L.A.S. à M. Durand.

4 Rue de Calais, 9 avril.

2 pp. bi-feuillet in-8.

Demandant de venir jouer à son concert de

l’Opéra Comique et lui faisant part du pro-

gramme des répétitions.

Voulez-vous être

assez bon pour jouer à mon concert le trio

de Bach arrangé par Gounod, avec Herman

et Th. Ritter ? Vous m’obligerez beaucoup et

vous rendrez aussi bien heureux Edouard

Alexandre. Nous répétons les chœurs de

femmes de l’Enfance du Christ (que vous vou-

lez bien accompagner derrière la scène) jeudi

21 avril (…).

Il lui donne rendez vous salle Bee-

thoven, pour une répétition avec piano,

en at-

tendant l’orgue.

La seconde répétition aura lieu

le lendemain dans la même salle.

Nous aurons

(aussi) une répétition avec orchestre et orgue

et les chanteurs solistes, jeudi 21 avril à midi

à l’Opéra Comique. La répétition générale se

fera le jour même du concert (…).

800 / 1 000 €

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BERNHARDT (Sarah). 1844-1923.

Célèbre comédienne.

C.A.S. 1905.

1 p. in-12 oblong, chiffre en coin ; joint une

carte-photo représentant l’actrice.

Bel envoi de la célèbre actrice :

Merci à plein

cœur à tous pour la joie que vous m’avez don-

née (…).

100 / 120 €

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BLOY (Léon). 1846-1917. Ecrivain.

22 L.A.S.

Février 1894 – janvier 1906.

Environ 37 pp. in-8, joint 4 enveloppes ;

ensemble monté en tête de l’ouvrage de son

biographe : Paul Carton. Un Héraut de Dieu,

Léon Bloy. Brévannes, chez l’Auteur, 1936.

Un vol. in-8, demi-maroquin bleu à coins,

dos à nerfs orné d’un fleuron doré, tête

dorée (Reliure de l’époque).

Remarquable ensemble de correspondance

de Léon Bloy, réunies par le docteur Carton

qui les a utilisées pour la rédaction de sa

monographie, certaines, reproduites dans

l’ouvrage.

Comprend :

– 12 L.A.S. à Joseph Uzanne

(1851-1931),

frère du peintre Octave Uzanne. Rédigées

entre 1902 et 1906, ces lettres évoquent à

plusieurs reprises la Maison d’alcool Mariani

pour qui Uzanne travaillait, et la boisson to-

nique dont Mme Bloy fut une grande consom-

matrice. Bloy qui a accepté de figurer dans

l’un des albums publicitaires Mariani, envoie

à Uzanne sa bibliographie, une notice des-

criptive (rédigée par son épouse), deman-

dant les épreuves à corriger, puis remerciant

pour les tirer à part ; il évoque encore son

travail sur son prochain livre

Belluaires et

Porchers

, à paraitre aux éditions du

Mercure

de France.

En 1902,

la misère continue et

on n’est pas très bien portant,

Bloy sollicite

auprès d’Angelo Mariani un prêt, lui faisant

part de l’injustice dont il est victime ; Bloy le

cite pourtant comme un homme refusant le

contact avec le pauvre ;

(…) La seule suppo-

sition que je pourrais être aussi intéressant

que tel ou tel salaud de lettres prostitué cinq

cent fois ne le fera-t-elle pas se rouler par

terre ?

Une notice et le commentaire de Bloy

accompagnés de son portrait paraitra dans

le tome VIII des

Figures contemporaines,

édité par Mariani.

– 7 L.A.S. à Léopold Lacour.

Février –

avril 1894. A propos d’un projet de ballon

voyageur conçu par son ami et voisin Abel

Huard, par lequel Bloy espère gagner

de l’argent en attirant l’attention des

entrepreneurs ; cependant l’écrivain servira

en vain d’intermédiaire entre Huard et

Lacour. Joint 2 lettres des 2 protagonistes.

– L.A.S. à René Martineau,

25 juillet 1902.

A

propos de ses difficultés éditoriales et de ses

relations avec Valette, du Mercure de France,

qui lui a promis un article de Rachilde.

Dépité, Bloy cite les propos de l’éditeur ;

Vous êtes un auteur de luxe dont les livres

honorent une boutique mais une affaire,

jamais.

Evocation du milieu littéraire de

l’époque et de Barbey d’Aurevilly :

Le succès

d’un livre est une chose toute parisienne,

une très basse manigance qui exige non

seulement des sommes considérables, mais

encore et surtout des relations infinies. Les

quarante mille exemplaires vendus de cette

ordure : Claudine en ménage représentent

peut-être six-cents mille poignées de mains

et ce qui s’ensuit. C’est à faire vomir les plus

noirs cochons (…) Barbey d’Aurevilly, l’un

des derniers critiques, aurait rugi comme

plusieurs lions si on lui avait parlé d’argent

(…). Aujourd’hui c’est tout simple. On est des

maquereaux, on le fait et on en est fier (…).

– 2 L.A.S. à Henri Barbot.

Mai 1903 et 1904.

Lettre mystique sur sa première rencontre

avec Barbot, un ami des Martineau converti

depuis peu à la foi chrétienne.

Joint divers documents et correspondance

concernant les travaux de Carton, sur la vie

de Bloy.

1 500 / 2 000 €

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