79
– Bonaparte
(Mathilde).
6
lettres autographes signées et une carte autographe. Dont une belle lettre écrite peu après
la fin de l’Empire : «
J’ai l’espoir... de vous revoir bientôt parmi nous. Nous pourrons causer de tous les événements
qui ont marqué ces derniers temps. Je suis pleine de confiance dans l’avenir, dans le bon bon sens de notre cher pays...
qui réagit toujours...
»
–
Morny
(Auguste de). Lettre autographe signée à une dame. S.l., «
ce lundi
». «
Je viens de voir le C
te
Royer...
Recevez-
le,
seule
, soyez aussi aimable et spirituelle avec lui que vous avez bien voulu l’être avec moi,
et cette ennuyeuse
affaire sera finie...
»
– Simon
(Jules).
3
lettres autographes signées.
1852
-
1866
. Dont une importante lettre sur l’insurrection polonaise et
le bellicisme français à l’égard de la Russie.
294. XIX
e
-XX
e
SIÈCLE.
– Ensemble d’environ 80 lettres et pièces.
400 / 500
– L’homme politique Jules
Barthélemy-Saint-Hilaire
(
3
lettres dont une en qualité de secrétaire général du chef du
pouvoir exécutif Adolphe Thiers, Versailles,
4
mai
1871
), le cardinal archevêque de Bourges Jean-Pierre
Boyer
,
le diplomate Charles-Adolphe Pineton de
Chambrun
, le futur préfet et conseiller d’État Edgard
Combes
(fils d’Émile),
l’évêque d’Orléans Félix
Dupanloup
, l’avocat, journaliste et homme politique Jules
Favre
, l’historien et homme
politique François
Guizot
(
5
lettres à Elme-Marie Caro,
1867
-
1871
, joint une lettre de son fils l’homme de lettres
Guillaume Guizot), le vicaire général de l’archevêché de Bourges Auguste
Marchal
, l’archevêque de Bourges Charles-
Amable de
La Tour d’Auvergne-Lauraguais
(
2
lettres), Adolphe
Thiers
, l’ingénieur fouriériste Louis-Léger
Adolphe
Vauthier
. –
Joint,
2
imprimés :
Lettre-journal de Paris.
Gazette des absents.
N°
20
. Paris,
28
décembre
1870
. Périodique destiné à être expédié en province par ballon monté, pour donner des nouvelles principalement
militaires sur Paris assiégé. –
Le Républicain.
[N°
1
]. Paris,
15
mai
1871
. Il s’agit en fait du n°
21
du journal
Le Bien
public
, d’Henri Vrignault, qui, interdit par la Commune à laquelle il était hostile, devint clandestin sous trois titres
successifs :
La paix
(
28
avril-
1
er
mai
1871
)
, L’Anonyme
(
11
-
12
mai
1871
),
Le Républicain
(
14
-
19
mai
1871
).
– L’essayiste et publiciste anglais, Normann
Angell,
prix Nobel de la paix en
1933
(
2
lettres signées, Londres,
1923
,
relatives à la traduction française de son ouvrage
The Fruits of victory
parue sous le titre
Les Illusions de la victoire :
forces économiques et luttes politiques
, suite de son pamphlet pacifiste
The Great illusion
dont Jean Renoir reprit le
titre pour son film, joint deux lettres de son traducteur), le président de la République Vincent
Auriol
, le ministre
Louis
Barthou
(une lettre et une carte de visite), le député et futur ministre Léon
Bérard
(
2
lettres), le premier
ministre Pierre
Bérégovoy
(portrait collectif de son Gouvernement, signé par lui-même), le diplomate Philippe
Berthelot
, le président du Conseil Léon
Blum
, l’ancien président du Conseil Joseph
Caillaux
(
1936
, sur la crise
d’Agadir avec l’Allemagne en
1911
, traitée par Jules Romains dans un des volumes du cycle romanesque
Les Hommes
de bonne volonté
: «
Le récit de M. Jules Romains est infiniment romancé... Quant à mon ministre des Affaires
étrangères, il se dénommait M. de Selves. personnage falot que j’avais embarqué sur mon bateau parce qu’il était le
neveu de l’homme d’état qui avait nom M. Freycinet, aussi parce que M. Clemenceau, avec lequel j’étais fort bien
alors, m’avait conseillé de le choisir. Je le savais médiocre mais je le croyais loyal. Et puis, je ne prévoyais pas la gentille
surprise que les Allemands me préparaient...
»), l’écrivain, critique d’art et conservateur de musées Jean
Cassou
(
2
lettres), l’épouse de Winston
Churchill
, Clementine Hozier (joint, un portrait photographique conjoint d’elle et
de Churchill en pantoufles), l’historien et député Claude
Cochin
(sur les œuvres d’art des musées du Nord emportées
par les Allemands en déroute en octobre
1918
), le président du Conseil Édouard
Daladier
(une carte et une lettre), le
futur président de la République Gaston
Doumergue
(
6
lettres dont une avec apostille d’Albert Sarraut, et
5
cartes),
le sociologue et directeur jésuite de la revue
Études
Henri
Du Passage
(sur les rapports entre la littérature, la morale
et la foi), Charles de
Gaulle
(
1969
, vœux), le président du Conseil Pierre
laval
(sur une pièce contresignée par
Aristide Briand), le président de la République Albert
Lebrun
, le maréchal Hubert
Lyautey
(
10
lettres et cartes), le
philosophe et diplomate Jacques
Maritain
(une lettre évoquant Léon Bloy et une carte), l’épouse de Jacques
Maritain
, Raïssa Oumansov (évoquant Léon Bloy et Henri Bergson), l’écrivain et essayiste Henri
Massis
(
2
lettres
dont une sur la littérature et la jeunesse des années
1930
), le président des États-Unis Richard
Nixon
, le chef cuisinier
Raymond
Oliver
, le maréchal Philippe
Pétain
(une lettre au général Decamp concernant le général Vauthier, et
2
cartes manuscrites), le président du Conseil Raymond
Poincaré
(
2
lettres), le futur président de la République
Georges
Pompidou
alors premier ministre (lettre à Jean-Louis Barrault, le félicitant pour son adaptation et sa mise en
scène de
Henri VI
de Shakespeare, donnée la veille au théâtre de l’Odéon), Giuseppe
Primoli
(lettre de ce descendant
de Lucien et de Joseph Bonaparte, sur la Première Guerre mondiale, la défaite de Caporetto, le rôle des Américains, des
Russes, le bombardement de Paris), le diplomate et homme politique Albert
Sarraut
(
4
lettres amicales, dont une très
belle sur la situation diplomatique et politique sur la Turquie, écrite en
1925
alors que Sarraut était ambassadeur de
France en ce pays), le député Robert
Surcouf
, le ministre Raymond
Triboulet
, le député et ancien président du
Conseil René
Viviani
(
2
lettres), le général Maxime
Weygand
(
3
lettres).




