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«
Lieber Herr v. Foresti ! Wir sind in dem lieben und schönen Persenbeug, welches Ihnen einst auch so gut gefiel,
glücklich angekommen ; wenn es nur auch nicht regnen möchte, denn gestern regnete es fast den ganzen Tag.
In der Früh gingen wir gestern mit meiner Mutter spazieren
und wurden von einem sehr starken Guss überrascht ;
wir waren damahls in den Gegend vom Rothenhof, den Sie auch kennen, und wurden, bis wir nach Hause kammen,
ganz nass ; ebenso erging es uns Nachmittag.
Graf Neipperg nahm seinen Sohn mit hieher
und behielt ihn bey sich bis gestern ; letzterer bat mich auch Ihnen viel
schönes zu schreiben, und Ihnen zu denken für die Güte die Sie gegen ihn halten.
Gestern Abend nahm ich von der Gräfinn Wallis einen Tanz-Lection und Graf Dietrichstein spielte Klavier ;
ich
hörte ihn zum ersten Mahl spielen. Eher als ich Ihnen jetzt schrieb, wiederholte ich in der italienischen Grammär ein
Paar Gespräche. Heute speist der regierende Herzog von Coburg bey uns, welcher Krainburg gekauft hat und dort
diesen Sommer zubringt.
Ich bitte, erhalten Sie in ihrem Andenken Ihren Sie innigst liebenden Zögling Franz.
P.S. : meine Empfehlungen an die Gräfin und den Grafen Dal Verme.
»
« [Traduction :] Cher Monsieur von Foresti ! Nous sommes arrivés heureusement dans le cher et beau Persenbeug,
lequel, jadis, vous a aussi si bien ravi ; même si j’aimerais seulement qu’il ne pleuve pas, car hier il a plu presque toute
la journée.
Tôt hier, nous sommes allés nous promener avec ma mère [Marie-Louise]
et nous avons été surpris par une
forte averse ; nous étions alors dans les parages de Rothenhof, que vous connaissez aussi, et avons été tout mouillés
jusqu’à ce que nous rentrions à la maison ; il en alla de même l’après-midi.
Le comte Neipperg a amené son fils avec lui
et l’a retenu près de lui jusqu’à hier ; ce dernier m’a prié aussi de
vous écrire beaucoup de bonnes choses et de penser à vous pour la bonté que vous manifestez à son égard.
Hier soir j’ai reçu une leçon de danse de la comtesse Wallis et le comte Dietrichstein a joué du piano ;
je
l’entendais jouer pour la première fois. Avant, comme je vous l’ai déjà écrit, j’ai révisé quelques conversations dans la
grammaire italienne. Le duc régnant de Coburg prend un repas avec nous aujourd’hui ; il a acheté Kraiburg [un château
en Haute-Bavière] et passe l’été là-bas.
Je vous prie de conserver en mémoire votre disciple qui vous aime profondément, Franz.
P.S. : mes respects à la comtesse et au comte Dal Verme [Giulio et Lucrezia Zileri dal Verme degli Obbizi, aristocrates
du duché de Parme où régnait l’impératrice Marie-Louise]. »
290. TALLEYRAND
(Charles-Maurice de). Lettre autographe signée en tête à monsieur Rogers. [Londres], 14 février
1831. 1/2 p. in-12.
150 / 200
«
Le p. de Talleyrand a l’honneur de remercier Monsieur Rogers du présent qu’il a la bonté de lui faire. Sa collection
des écritures des hommes célèbres sera fort enrichie par les deux lignes écrites de la main de Monsieur Rogers qui sont
à la tête du précieux ouvrage qu’il lui envoye...
»
Le prince de Talleyrand était alors en poste comme ambassadeur de Louis-Philippe I
er
auprès de la Cour d’Angleterre.
Le destinataire de cette lettre est probablement
le poète anglais Samuel Rogers
, qui avait publié en
1830
une édition
de luxe de son recueil
Italy
, avec illustrations d’après le peintre Turner.
291. LEROUX
(Pierre). 3 lettres autographes signées et une lettre signée. 1831-1866.
200 / 300
Intéressant ensemble de documents émanant du publiciste, philosophe et homme politique saint-simonien, qui fit
partie des fondateurs du journal
Le Globe
, et qui fut aussi un grand ami de George Sand.
Lettre autographe signée et lettre signée à l’avocat et futur homme politique Charles
Renouard
. Paris,
24
août
1830
.
Au sujet du journal
Le Globe
qu’il avait fondé, et dont Renouard était actionnaire. Joint, un exemplaire du
Globe
du
8
janvier
1831
. — Lettre à l’écrivain Hippolyte
Lucas
. Versailles,
12
juillet
1863
. «
Je vous remercie d’avoir bien voulu
parler de mon livre. Je n’ai rien trouvé dans votre article qui indique l’intention contre laquelle vous protestez. Et
d’ailleurs, d’où viendrait pareille intention ? Il y a
quarante ans
(ce n’est pas un jour) que nous nous connaissons, et
que nous sommes dans les meilleurs termes. N’était la
couleur
du journal où vous avez parlé si favorablement d’un
obstiné socialiste, votre sympathie m’aurait été encore plus favorable...
» — Lettre autographe signée à son éditeur
Édouard
Dentu
. Grasse,
21
octobre
1866
. Sur l’édition de son livre
Job.
…/…




